Menu Fermer

Catégorie : Echos

Le Jubilé des jeunes à Rome ? J’y étais !

Le Jubilé des jeunes à Rome ? J’y étais !

Je m’appelle Lydie Godet, j’ai 23 ans et je suis originaire de la Verrie. J’ai grandi dans une famille chrétienne catholique et j’ai toujours aimé aller à la messe. Pendant plusieurs années, en apprentissage dans différentes boulangeries-pâtisseries, je travaillais les week-ends et jours fériés et ne pouvais donc participer à la messe du dimanche. Depuis plus d’un an, je travaille en grande surface en pâtisserie, et je peux à nouveau participer aux messes dominicales.

Depuis cet été, je suis en joie ! J’ai participé au Jubilé des jeunes à Rome du lundi 28 juillet au lundi 4 août, avec le diocèse de Luçon. Nous étions 93 jeunes accompagnés par cinq prêtres, trois séminaristes, deux religieuses. Les journées étaient très remplies : lever le matin à 7h00 pour se préparer et assister aux laudes, petit-déjeuner, catéchèse, messe et coucher vers 23h.

Chaque jour de la semaine fut rythmé par des temps forts : visite des catacombes, de la Rome antique, puis messe d’ouverture, renouvellement des promesses du baptême, passage par la Porte Sainte, visite de la basilique Saint Jean de Latran, visite de la basilique Saint Pierre et visite de l’église Saint Louis des Français. Le jeudi nous avons été accueillis au Lycée Français avec des conférences, des tables rondes, une guinguette, de la musique et, en fin de journée, une veillée-concert. Vendredi : départ pour Ostia Antica avec une catéchèse sur la miséricorde et la confession, visite du Port antique, veillée sur la miséricorde et les péchés. Le samedi nous avons célébré la messe avec les Polonais qui logeaient avec nous pour remercier nos hôtes, puis départ pour Tor Vergeta avec la veillée en présence du Saint Père Léon XIV. Le dimanche, messe de clôture avec le Pape Léon XIV

Tout ça pour vous dire que j’ai vécu plein de moments incroyables. Mais quand je me remémore ces moments, j’ai envie de remercier le Seigneur d’avoir été là et de m’avoir permis de vivre ça ! Mais j’ai aussi envie de remercier les personnes qui m’ont accompagnée et que j’ai rencontrées. Merci ! Je me suis inscrite toute seule, c’était un défi pour moi, mais ça m’a appris qu’il faut parfois surmonter ses peurs pour vivre des choses incroyables. J’ai réussi à m’ouvrir aux autres, à échanger. Certaines personnes m’ont beaucoup touchée. À vous qui me lisez, n’hésitez pas à me saluer si l’on se croise, ça me ferait plaisir.

 

Lydie GODET

La visitation à la paroisse Saint Henri Dorie de Talmont

Dans le cadre de l’année jubilaire, notre paroisse Saint Barthélemy de Mortagne a été jumelée à la paroisse Saint Henri Dorie de Talmont Saint Hilaire. L’occasion pour une trentaine de paroissiens de se rendre ce dimanche 7 septembre à Bourgenay à l’occasion du pèlerinage annuel, vieux de 152 ans, dédié à la nativité de la Vierge Marie.

Dès 9 heures, nous avons été accueillis au port de la Guittière dans la maison du missionnaire Saint Henri Dorie que nous avons pu visiter ainsi qu’une exposition expliquant la courte vie d’Henri Dorie de son enfance à sa mort en martyr en Corée à l’âge de 27 ans.

Puis une soixantaine de personnes ont pris les sentiers dans les marais pour rejoindre Bourgenay : 7 kilomètres pour échanger, se rencontrer, admirer la nature environnante.

À 11 h la messe était célébrée en plein air dans le parc de la congrégation des Sœurs des Sacré-Cœurs de Jésus et de Marie (dites « Sœurs de Mormaison ») et animée par le groupe Team O’Théo : une assemblée chantante et priante. Après le pique-nique, une visite guidée nous a permis de découvrir l’histoire du site et la crypte où reposent le comte et la comtesse de Beaumont.

La journée s’est achevée par une célébration de prière mariale et d’adoration. Merci à la paroisse Saint Henri Dorie que nous accueillerons en retour le 15 novembre sur notre paroisse.

Halte pèlerine à l’abbaye de la Grainetière

A la découverte de l’abbaye de la Grainetière

Halte pélerine des catéchistes et accompagnateurs catéchuménat le mercredi 18 juin 2025 à l’abbaye Notre Dame de la Grainetière aux Herbiers.

L’idée d’une Halte pélerine des catéchistes est née de la volonté d’offrir un temps de remerciement gratuit en fin d’année à l’ensemble des catéchistes et accompagnateurs du catéchuménat. En 2024 nous étions à Luçon ville du Carmel et Missionnaire de la Plaine pour découvrir la spiritualité de Sainte Thérèse. Cette année, année du jubilé de l’Espérance, nous avons donné rendez-vous aux catéchistes à l’abbaye Notre de la Grainetière aux Herbiers.

Dans ce qu’il reste aujourd’hui de cette abbaye fondée en 1130 par les moines bénédictins, classée monument historique, un prieuré est installé depuis 1979 par la congrégation Notre Dame d’Espérance (congrégation catholique de moines bénédictins, fondée en 1966 à Croixrault par le Père Henri-Marie Guilly (1911-2008), moine bénédictin de l’abbaye Saint-Paul de Wisques. Elle est implantée aux quatre coins de La France, dont à La Grainetière mais aussi en Belgique. La particularité est que les moines en bonne santé partagent leur vie avec les moines handicapés. L’objectif du fondateur fut de mettre la vie monastique bénédictine à la portée de tous, les bien-portants comme les handicapés et de permettre à ces derniers aussi de devenir moine à part entière et de suivre la Règle de saint Benoît dans la mesure qui leur est possible).

Douze moines sont présents aujourd’hui à La Grainetière, véritable oasis de paix, de prière, de présence du Seigneur au cœur d’un écrin de verdure. L’endroit idéal pour vivre une journée de pause en Dieu, de ressourcement ensemble, un temps fraternel et convivial, pour se laisser porter par la grâce de ce lieu, prier avec les moines, échanger et s’enrichir les uns les autres. Nous étions 45 à nous retrouver ce mercredi matin 18 juin, accueillis par un beau soleil et la chaleur qui va avec !

Frère Guy-Marie, père prieur de la communauté a ouvert cette halte en nous parlant du « pourquoi » le nom de Notre-Dame d’Espérance, du lien entre ce nom et la spécificité de leur communauté. Il nous a ensuite témoigné de la place de l’espérance au cœur de ce qu’avec les moines ils vivent dans la vie monastique. Chacun avec ses fragilités vit un abandon et une confiance en Dieu de petit enfant. Un très beau témoignage plein d’une espérance incarnée dans leur quotidien et dans les défis à vivre et décisions à prendre.

Des temps personnels, de prière d’offices avec les moines et la messe ont rythmé notre journée. En début d’après-midi nous avons vécu, dans le parc de l’abbaye, à l’ombre des arbres, une « marche pélerine et méditative » scandée par l’hymne du jubilé. Cette marche a été ponctuée de trois temps de partage en petits groupes sur la vertu de l’espérance (à

partir de la fiche diocésaine). Puis le frère Guy Marie nous a fait la visite commentée de l’abbaye. A l’issue de cette découverte, nous avons pris un temps de prière pour rendre grâce au Seigneur pour cette année pastorale qui s’achève, pour les enfants et familles avec lesquels nous avons cheminé. Le moment propice pour également remercier cinq LEME Pastorale de l’enfance qui terminent leur mission. Un moment fort en émotions !

Cette belle, riche et ressourçante journée, pleine de joie, de paix s’est terminé par un goûter avec les moines, heureux de nous rejoindre et partager ce moment gratuit et très fraternel !

Marie-Dominique Gay

 

Première communions 2025

Cette année, 40 enfants de La Verrie, St Aubin et St Martin, 33 enfants de La Gaubretière, Tiffauges et Les Landes Genusson, 12 enfants de Mortagne ainsi que 13 enfants de Saint Laurent se sont préparés pendant toute l’année, accompagnés de leurs parents, pour communier pour la première fois en ce mois de mai 2025.

Une première cérémonie a eu lieu le dimanche 25 mai à l’église de La Gaubretière, célébrée par le Père Janvier, curé de la paroisse.

Ils étaient 37 enfants à recevoir ce sacrement pour la première fois.

Le jeudi de l’Ascension c’était à l’église Saint Maixent de La Verrie. Messe célébrée par le Père Ronel, prêtre montfortain, accompagné de Philippe Cailleaud, diacre investi dans la préparation des enfants à la 1ere communion.

A la demande du Père Ronel, Les enfants se sont rassemblés autour de l’autel pour réciter le Notre Père
Procession d’entrée

 

A la fin de la célébration, les enfants se sont regroupés sur les marches devant l’autel avec le Père Ronel et Philippe Cailleaud

Une autre cérémonie, également le jeudi de l’Ascension, a été célébrée à la basilique de Saint Laurent  par le Père Olivier, prêtre accompagnateur des enfants qui se préparent à la 1ere des communions.

 

Réinstallation du statut de la Vierge Marie à l’Arceau d’Evrunes

Samedi le 14 juin 2025, après la messe de 19h00 à l’église d’Evrunes a eu lieu la réinstallation du statut de la Vierge Marie Notre Dame de la Garde à l’Arceau d’Evrunes.

Cet Arceau et la statue de la Vierge Marie ont été rénovés bénévolement par les fidèles d’Evrunes.

A la fin de la messe de 19h00, les paroissiens ont fait la procession avec la statue de la Vierge Marie vers le lieu-dit d’Arceau se trouvant à une distance d’environ de 250 mètres de l’église. Pendant la procession, les enfants lançaient des pétales de fleurs, sur le passage de la Vierge Marie. Les paroissiens priaient et chantaient tout au long de ce parcours.

Après la réinstallation de la Vierge Marie, nous avons écouté par le biais de l’un des membres de BRAHM l’historique de l’Arceau de Notre Dame de la Garde installé à Evrunes. Voici dans les lignes suivantes cet historique :

 

Notre Dame de la Garde

Les archives paroissiales, nous livrent les informations suivantes,

Dans la partie Ouest du bourg d’Evrunes, sur le chemin de Richebonne, ce quartier porte le nom de CAMUS ou COCAMUS. C’est ici qu’est édifiée une croix de Buisson (une croix de bois) au carrefour de la route du Longeron. Une première mention de croix Camus est notée dans les aveux de la baronnie de Mortagne en 1650, puis en 1702, où sont rappelés les devoirs censifs et féodaux du bourg et de la paroisse d’Évrunes. (Le cens est une redevance payée au seigneur en fonction des terres concédées).

Nous sommes ici à la limite des terres de la paroisse d’Évrunes.

En 1707, cette croix de buisson sera remplacée par un calvaire de granit, peut être sous influence de St Louis Marie Grignion de Montfort, (grand missionnaire de l’Ouest de la France), ce qui est sûr, c’est qu’en 1880, une mission (d’une durée de 4 semaines) prêchée par les Montfortains de St Laurent, est clôturée par la plantation d’un imposant calvaire face à nous, une procession de plus de 1000 personnes, rehausse de leur présence l’éclat de la cérémonie, et entonne le cantique « Vive Jésus Vive sa croix » cantique attribué au Bon Père de Montfort.

 

Toujours dans un respect de dévotion « A Jésus par Marie », en 1842 on fait construire à proximité du calvaire, face au bourg, une chapelle en l’honneur de la vierge Marie qui prendra le nom de Notre Dame de la Garde (avec pour « vocable » La Vierge bienveillante qui veille, qui protège ses paroissiens). Pour cela des quêtes sont organisées dans la paroisse, et dans le compte rendu du « conseil de fabrique », ancêtre du conseil paroissial, qui gère les comptes de la paroisse d’Évrunes, il est porté cette mention, « les Offrandes les plus fréquentes sont, des citrouilles, du blé ou froment, choux pommes, poires et pommes, beurre », le tout est vendu.

Cette chapelle sera démolie en 1881, lors de la construction de la route conduisant du bourg à la gare d’Évrunes.

Mais rien dans les notes écrites ne nous dit pourquoi la chapelle n’a pu être reconstruite aussitôt. Et c’est en 1930, qu’un arceau est reconstruit à son emplacement actuel grâce, aux dons de Mlle Michel.

La petite croix de pierre qui domine, ainsi que les pierres taillées du soubassement, proviennent des antiques monuments de 1707, 1842 et 1930.

 

 

 

 

Dans le bulletin paroissial de 1931, nous avons le récit de la cérémonie du 14 septembre 1930, par l’abbé Liboire Girard curé d’Évrunes, pendant 29 ans.

« Notre Dame de la Garde,

Jadis, à l’entrée du chemin qui montait du calvaire à la route nationale, une statue de la vierge était particulièrement vénérée, le jour, le soir, parfois la nuit, on accourait lui faire ses confidences ; on la priait de tout cœur. Désormais, la même image est exposée à votre vénération, face au calvaire.

Par les soins de Mlle Michel et les siens, sur un terrain de famille, un gracieux « arceau » en ciment armé, a été édifié sur un soubassement de pierres taillées ; ces pierres ainsi que la croix, conservées dans ce but, proviennent de l’ancienne chapelle. Dans la niche, « au manteau bleu » derrière une légère porte de fer ajourée, et vitrée, l’antique statue sourit et attend nos visites.

Mr le curé, dûment autorisé, a bénit solennellement le monument, le dimanche 14 septembre 1930. La Grand-messe était offerte pour nos morts de la guerre et après les vêpres, le soleil lui-même étant à ce moment de la fête, la procession nombreuse a pu se dérouler : enfants, petites filles en blanc avec leurs bannières, encadrant le brancard de la sainte Vierge porté par les communiantes, les femmes, et bon nombre d’hommes, le chapelet à la main.

L’Ave Maris Stella et les cantiques retentissent en l’honneur de Marie.

Soyons fidèles, comme nos ancêtres de 1842, de 1707, à l’époque ou le bienheureux Montfort se faisait le héraut de la croix et du chapelet.

Avec ces deux dates gravées autrefois dans la pierre de la chapelle, une troisième y est inscrite 1930, Puisse-t-elle marquer un renouveau de dévotion et d’amour à notre divine Mère et inviter les générations futures à chanter sa gloire par leur fidélité ».

Abbé LIBOIRE Girard,

L’Abbé LIBOIRE termine son récit en parlant des générations futures, et bien nous y sommes, peut être faut il y ajouter et y graver la date de 2025.

Je souhaiterais saluer, et remercier Mr le curé Père Janvier, pour l’attention qu’il porte à l’entretien du petit patrimoine religieux sur sa paroisse.

Un patrimoine souvent privé, comme ici, ou l’intervention de bénévoles (puissent-ils en être remerciés), mais aussi une forte entraide, permet de valoriser, transmettre, la genèse de notre communauté Mortagnaise.

Merci,

Le BRAHM,

O.S

Quelques photos illustrant cette soirée de la réinstallation du statut de la Vierge Marie :

Sortie de fin d’année du doyenné des Herbiers, organisée par la paroisse Saint-Barthélemy-de-Mortagne

En date du 10 juin 2025 a eu lieu la sortie du doyenné à Mortagne-sur-Sèvre. Cette sortie a commencé à 16h00 par la visite guidée de Vendée Vitrail situé au cœur de l’église de Saint-Hilaire de Mortagne.

Nous étions entre trente et quarante personnes à cette visite de Vendée Vitrail. Nous avons pu visiter les différents espaces du lieu et Manon, notre guide a permis à chacun de suivre les étapes de la réalisation d’un vitrail ; de sa conception à son installation sur site. Nous avons pu nous attarder sur les messages des vitraux, découvrir l’histoire du vitrail depuis le XII siècle et le travail du maître verrier Roger Degas grâce au théâtre optique. Nous avons aussi découvert le travail de maîtres-verriers vendéens.

Nous avons pu contempler la pièce maîtresse du site et profiter de la projection spectaculaire sur un vitrail de Louis MAZETIER, vitrail initialement installé à Notre-Dame-de-Paris.

Vers 17h00 notre groupe a poursuivi son programme par la visite de deux chapelles de Mortagne :

La chapelle Notre-Dame du pont, la chapelle Saint Lazare en passant par le jardin de la cure et l’église Saint-Pierre de Mortagne.

 

Faute de temps, nous n’avons pas pu visiter la chapelle Saint-Michel. Nous nous sommes rendus directement à la chapelle de l’Élu à la Verrie pour les vêpres. Une vingtaine de personnes qui n’ont pas pu faire la marche nous ont retrouvé pour ce temps de prière. Après un rapide exposé sur l’histoire de cette chapelle, nous avons rendu grâce à Dieu par les offices des vêpres.

 

Notre visite a été clôturée par un temps de convivialité à la salle de la Coulée durant lequel notre curé doyen a remercié les LEME (Laïcs en Mission Ecclésiales) qui terminent leur mission.

 

 

Remise des cadeaux aux LEME par le curé-doyen Florent MURZEAU.

 

 

Par Janvier D. DUSABIMANA

                                                                                                                                  Curé de la paroisse St-Barthélemy de Mortagne

La marche « Ecologie Intégrale » Un temps pour se ressourcer et louer la Création

Par une matinée ensoleillée, le 8 juin 2025, lors du pèlerinage diocésain organisé dans le cadre de l’année jubilaire, avait lieu une marche écologique et spirituelle à Saint Laurent Sur Sèvre.

Après avoir déambulé pour trouver le départ de la randonnée, une soixantaine de personnes se sont retrouvées à l’orée de la forêt de la Barbinière à Saint Laurent où Thierry Gain, ingénieur agronome et diacre permanent nous a accueilli.

Nous allions parcourir quelques kilomètres dans la forêt, en bord de Sèvre avec comme objectif de redécouvrir la nature autour de trois dimensions : la vie, l’espérance et la joie.

Par le chant « Esprit de Dieu, souffle de Vie » et la lecture d’extraits de Laudato Si’ (85,86,89), nous avons tout d’abord pris le temps de nous arrêter et de nous émerveiller devant toutes les créatures vivantes et visibles qui nous entourent : arbres, végétaux, fleurs, oiseaux… Ensuite, Thierry a éveillé notre regard sur les micro-organismes invisibles sans qui la nature ne pourrait se développer et qui assurent la communication entre les végétaux et leur approvisionnement en eau (des champignons microscopiques). En acceptant la vie sauvage (ronces, lierre…) on assure une bonne communication entre les végétaux et parfois leur survie.

Ensuite nous avons grimpé sur des petits sentiers pour découvrir un érable ayant pris racine dans un chêne ! Improbable ! « Comme dans la foi, a souligné Thierry, c’est parfois en prenant des chemins détournés que se vivent les plus belles choses ! »

 

Nouvelle petite pause en bord de rivière pour méditer le texte de Luc (1-26-38) où l’ange Gabriel rend visite à Marie et pour chanter « Marie, Témoin d’une espérance ». L’occasion cette fois de remonter dans le temps et de se rendre compte qu’il y a plus de 400 millions d’années les végétaux étaient marins (algues) et qu’ils ont su s’adapter pour survivre sur terre quand l’eau s’est retirée. Nous observons encore les restes de ces premiers organismes dans les lichens qui prennent pour habitat les troncs d’arbres et les roches.

Enfin après avoir cheminé en file indienne sur plusieurs passages à gué et en évitant les nombreuses racines d’arbres qui l’ont colonisé, nous sommes arrivés dans une clairière où nous avons médité la parabole du semeur selon Saint Luc (8,4-15) et avons chanté à la nature le « Psaume de la création » : heureux et joyeux d’avoir un autre regard sur ce qui nous entoure. Puis ce fut aux végétaux de nous chanter leur mélodie grâce à un boîtier Banboo capable de transformer les ondes, avec lesquelles les arbres communiquent, en fréquences audibles pour les oreilles humaines. Nous sommes donc entrés en relation avec un noisetier puis avec un lierre rampant : un enchantement !

Apaisés par le message mélodieux de la nature et ressourcés, nous avons achevé cette marche. Chacun et chacune a pris conscience que quand on se met à l’écoute, on réalise que la nature est extraordinaire et qu’elle est création divine au service de l’Homme.

 

Héloïse ROZÉ

LE JUBILÉ, QUEL EST SON ANCRAGE BIBLIQUE ?

 

Dans le cadre de l’année jubilaire, il y a eu à l’église d’Évrunes samedi le 24 mai 2025 la conférence intitulée « Le Jubilé, quel est son ancrage biblique ? »

Marie-Hélène DECHALOTTE nous a présenté les origines bibliques du Shabbat, de l’année sabbatique et du Jubilé.

Le Shabbat correspond au 7ème jour de la Création. Dieu se reposa et fit de ce 7ème jour un jour qui lui est réservé. Toute la semaine, on participe à la Création de Dieu, mais le 7ème jour on s’arrête. Le Shabbat est une fête familiale et liturgique.

L’année sabbatique arrive tous les 7 ans. Ce sera une année de repos pour la terre pour renouveler sa fertilité. On fait confiance à la Providence pour vivre. Pendant l’année sabbatique, ce que  produit la terre appartient à tout  le monde. C’est comme si on n’était pas propriétaire.

Le Jubilé des Juifs arrive tous les 50 ans (7 ans x 7, plus un an). Le Jubilé décrit dans la Bible est une utopie magnifique. Tous les cinquante ans, les terres doivent être rendues à leur premier propriétaire : Dieu est le seul propriétaire. On est des gens de passage, on doit respecter la terre qui doit se reposer comme nous. Parce que la terre appartient à Dieu, le produit de la terre appartient à tous. Dieu nous a mis dans un jardin pour garder notre âme vivante. Le Jubilé est un temps où on remet les compteurs à zéro. Si j’ai une fâcherie, c’est le moment de me réconcilier. S’il y a une injustice dans ma famille, c’est le moment de la réparer. Le Jubilé, c’est la fête, la joie. Il faut jubiler. C’est la période de la libération des esclaves.

Est-ce que je suis esclave de quelque chose ? Le Jubilé, c’est un temps de grâce qui nous permet de réfléchir à nos esclavages. Est-ce que je n’ai pas quelque chose à changer ?

Par Joseph GABORIEAU

Compte rendu de la rencontre du 13 mai 2025 Eglise verte Laudato si’

Prière avec le pape François et pour le pape Léon XIV
Nous pouvons prendre un moment de silence, en fermant les yeux pour sentir l’air que nous respirons emplir nos poumons, oxygéner notre corps tout entier, en pensant à ce que l’Eglise universelle vient de vivre
puis, les personnes qui le souhaitent pourront exprimer une intention de prière : un merci, une demande…

Cliquez sur l’image du PDF pour ouvrir le compte rendu —>

Inauguration et Bénédiction École Saint Raphaël aux Landes Genusson

Le samedi 22 mars, le Père Janvier était invité par Séverine FORTIN, cheffe d’établissement, à bénir les nouveaux locaux de l’école.

L’école compte maintenant 10 classes pour 257 élèves. Ces travaux ont été menés à bien grâce aux parents et nombreux bénévoles qui ont donné de leur temps et de leur savoir-faire, à l’entreprise AFORPAQ pour son professionnalisme et son écoute, ainsi qu’au soutien financier des mécènes, de la mairie et du diocèse.

Le Père Janvier a béni toutes les personnes présentes ainsi que tous les enfants qui franchiront les portes de cette école.

 

Les 16 croix, réalisées par quelques séniors des Landes Genusson pour chacune des classes, ont également été bénies par le Père Janvier.

 

 

 

Accompagnés à la clarinette, les enfants et les équipes éducatives ont chanté et mimé le Notre Père

Coupure du cordon en présence de Guy GIRARD, maire des Landes Genusson, Stéphane NOUVEL, directeur diocésain de l’enseignement Catholique (DEC), Père Janvier, Séverine FORTIN, ainsi que les représentants de l’OGEC et de l’APEL.