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Catégorie : Paroisse

Méditation sur les lectures de la messe du 30 novembre 2025 – Ekenley

Soyons prêts !

Nous avons clôturé l’année liturgique (C) avec la solennité du Christ Roi de l’univers. Ce dimanche, nous entamons une nouvelle année liturgique (A) et nous entrons dans le temps fort de l’Avent. L’Avent  est un temps d’attente et de désir qui nous prépare à accueillir  la naissance de notre Seigneur Jésus-Christ à Noël.

 

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Méditation sur les lectures de la messe du 30 novembre 2025-Ekenley

Méditation sur les lectures de la messe du dimanche 23 novembre 2025 – Ekenley

Appelés à régner avec le Christ

Ce dimanche, dernier de l’année liturgique, nous célébrons la solennité du Christ Roi de l’univers. A cette occasion, l’Église nous donne de méditer sur un texte d’évangile où le Christ, notre Roi, est exposé sur la croix. Étrange ! Comment peut-on régner dans la souffrance ? Quel est ce roi affaibli physiquement, dépouillé de tout (jusqu’à son vêtement), moqué par tous ?

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Méditation sur les lectures de la messe du 23 novembre 2025

Méditation sur les lectures de la messe du 16 novembre 2025-Ekenley

Persévérer dans la crainte du Seigneur

 

C’est bientôt la fin de l’année liturgique, et ce n’est pas étonnant que les textes parlent des fins dernières. Évidemment, les réflexions à caractère eschatologique font souvent peur aux humains, des questions qui reviennent à chaque fois : quand est-ce que ce sera la fin ? Qu’adviendra-t-il de ma vie après tout ?… ?

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Méditation sur les lectures du 9 novembre : 32e Dimanche (Dedicace de la Basilique du Latran)-Ekenley

Temple vivant !

Ce dimanche 9 novembre, comme tous les ans, l’Église célèbre le dédicace de la basilique du Latran, cathédrale du pape, première église en date et en dignité d’Occident. Mais pourquoi imposer la fête de la dédicace d’une église particulière à toute l’Église (universelle)?

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Méditation sur les lectures du 2 novembre 2025 – Ekenley

Méditation sur les lectures du 2 novembre 2025 : Commémoration de tous les fidèles défunts

Isaïe 25, 6a.7-9       Psaume 26        St Paul aux Romains 14, 7-9.10c-12,         St Jean    14, 1-6

Au-delà de la mort !

            La question de la mort a toujours été au cœur des préoccupations humaines. Dès notre conception, il semble que nous sommes condamnés à mourir, au point que certains définissent notre vie terrestre comme un (long) pèlerinage vers la mort. Bien sûr, nous avons tous déjà pleuré un être cher ; nous avons tous en mémoire des parents, des membres de la famille, des amis, des proches qui nous ont laissés pour l’au-delà. Les reverrons-nous un jour ? Sommes-nous venus à la vie en vue de mourir tout simplement ? La mort est-elle véritablement notre fin ?  Y-a-t-il un moyen d’y échapper ? La plupart de ces questions demeurent sans réponses selon une logique purement humaine, c’est pourquoi la mort reste un mystère pour plus d’un. Cependant, à bien regarder, nous pouvons constater que, bien avant la mort, il y a un mystère plus grand, le mystère de la vie ; nous croyons aussi que le mystère de la vie va au-delà de la mort. C’est pourquoi le « Credo » de l’Église affirme : « J’attends ( je crois à) la résurrection des morts, et la vie du monde à venir ».

 

Blessés par le glaive du péché, nous avons perdu la pureté de la vie de Dieu en nous ;  par conséquent, nous sommes tous destinés à mourir, « car le salaire du péché, c’est la mort » (Rm 6, 23a). Cependant Dieu n’a pas renoncé à son amour pour nous, ni à son dessein premier pour lequel il nous a créés : la vie. C’est pourquoi, en vertu de cet amour ineffable pour le monde, « il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle » (Jn 3, 16). Dans le Christ Jésus, nous sommes réconciliés avec le Dieu de la vie par le don de sa grâce. Donc, « là où le péché s’est multiplié, la grâce a surabondé » (Rm 5, 20b) ; là où le péché nous éloignait de notre Seigneur, la grâce nous en rapproche ; là où le péché nous conduisait à la mort, la grâce nous ouvre à la vie ; là où le péché condamnait à la perdition, la grâce nous libère en vue du salut éternel.

 

Dans le chapitre quinzième de la première lettre aux Corinthiens, saint Paul affirme avec conviction la victoire du Christ sur la mort. Comme nous le reprenons le jour de Pâques, par sa mort, il a vaincu la mort. Au point que saint Paul s’exclame : «  La mort a été engloutie dans la victoire. Ô Mort, où est ta victoire ? Ô Mort, où est-il, ton aiguillon ? …Rendons grâce à Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ » (1 Co 15, 54-57). En effet, la mort-résurrection du Christ est source de vie pour nous, croyants. Plus un obstacle, ni une fin, la mort devient le passage de cette vie terrestre à la vie céleste en Jésus-Christ. C’est pourquoi Saint Paul  invite ceux et celles qui croient en Jésus-Christ à ne pas trembler devant les souffrances, les épreuves de cette vie, même pas devant la mort ; car « si nous sommes morts avec lui, avec lui nous vivrons. Si nous supportons l’épreuve, avec lui nous régnerons » (2 Tm 2, 11-12).

 

Nous sommes un peuple de foi. Bien sûrs, nous portons de grandes souffrances et de fortes douleurs, mais notre espérance ne doit pas défaillir, car au-delà de toute souffrance une joie sans fin nous attend ; au-delà de la mort, Dieu nous donne la Vie éternelle.

 

Quoi, les hommes perdraient la vie ?

                                               Mon amour ne peut le souffrir,

                                               Je veux mourir, je meurs d’envie

                                               Pour les empêcher de périr.

(Père de Montfort, cantique 41,6)

 

 

  1. Ekenley JEAN-NOËL (Tito), smm)

 

 

 

Informations sur nos paroisses

11 nov. : messe commémoration de l’armistice de la guerre 1914-1918, à 10h30 à St Aubin et aux Landes
15 nov. proposition de la démarche jubilaire dans le cadre de la visitation des deux paroisses Saint Henri Dorie de Talmont et Saint-Barthélemy-de-Mortagne.
– 9h30, accueil avec boissons chaudes chez les Pères montfortains.
– 10h, démarche jubilaire. – 11h30, célébration eucharistique suivi d’un verre d’amitié offert par la paroisse
et le pique-nique tiré du sac.
– 14h30, visite guidée de Vendée Vitrail. Notre pèlerinage se conclura par la prière des vêpres.
Vous pouvez nous rejoindre selon vos disponibilités.
23 nov., messe d’action de grâce de Monseigneur Jacolin à la cathédrale de Luçon à 15h30. Vous êtes tous invités.
23 nov., première rencontre des enfants qui se préparent à la première communion à 9h à La Verrie à la salle Henri V.Mallard.
30 nov., confirmation de jeunes du doyenné dont 8 de notre paroisse, à la basilique de St Laurent à 10h30.
le 14 Déc., la messe à la Gaubretière sera à 10h et célèbrera les 60 ans de sacerdoce de l’Abbé Gérard BATY.
Abonnement au bulletin paroissial 2026 : avec votre Polyphonie, vous trouverez le tract à remplir et à retourner dans les maisons paroissiales ou au presbytère ou bien à déposer dans les paniers de quête pendant les messes.
Rappel collecte paroissiale : vous avez reçu le mois dernier l’enveloppe pour la collecte paroissiale. Merci pour votre générosité. Vos dons permettent de faire vivre la paroisse et de répondre à vos besoins.

Les concerts dans nos églises :
le samedi 6 décembre, à 16h église de Tiffauges
concert avec la chorale du collège St Nicolas de Tiffauges, du collège du Bretonnais et du lycée Ste Marie de Cholet.
Le samedi 13 décembre, à 18h30 église de St Martin des Tilleuls avec BASIC COLORS, quartet féminin Gospel-Soul des Pays de la Loire.
Le dimanche 14 décembre, à 15h30 église St Pierre de Mortagne avec l’IMV (Institut Musical de la Vendée).
Le samedi 19 décembre, à 19h église des Landes Genusson avec « Les Chants de Coton »(groupe Gospel)
Rappel concernant les quêtes avec les paniers connectés
Depuis le mois de septembre, vous avez la possibilité de participer à la quête en utilisant comme paiement
votre carte bancaire.
Plusieurs montants vous sont proposés, 2€, 5€, 10€, 15€, 20€. Après avoir choisi le montant qui vous convient, vous présentez votre carte sur le terminal et le paiement est effectué.

Les paroisses en visitation

L’idée avait été initiée, il y a un an, lors du rassemblement ‘Kerygma’. Un défi, en quelque sorte, lancé par le diocèse : que chacune des paroisses vive une ‘visitation’, auprès d’une autre. Une expérience vécue de différentes manières, au cours de cette année 2025.

L’objectif annoncé était de permettre à deux paroisses, dont les noms ont été tirés au hasard, de se visiter, de se rencontrer et d’échanger sur leurs pratiques, initiatives, expériences. L’idée a été appréciée, et il y a eu une volonté active de la part des participants de mettre en place ces visitations. Dans les faits, un an après, si certaines n’ont pas pu le réaliser, par manque de temps, notamment, une grande majorité des paroisses a pu vivre cette visitation, sous différentes formes : présence d’une délégation lors d’une journée, aux vœux ou à la fête paroissiale par exemple, comme cela fut le cas aux Sables d’Olonne ou à la Tranche sur Mer, au cours de l’été.

Dans la paroisse Saint Pierre du Poiré sur Vie, Christine témoigne : « Les deux paroisses St Nicolas de Coëx et St Pierre du Poiré sur Vie se sont retrouvées pour la deuxième fois, samedi 18 octobre. Nous avons tout d’abord visité l’église de Coëx avec des explications sur son Chemin de croix, restauré par des bénévoles. Ensuite, nous avons pris la direction de la Chapelle Hermier pour visiter la Chapelle de Garreau. Après la présentation de son histoire et ses légendes, le prêtre Sylvain Dossou a lu l’Evangile du jour et nous avons partagé des intentions de prière. Après le déjeuner, nous avons eu un temps d’échanges sur deux sujets qui nous concernent tous : la place des jeunes dans l’église et la difficulté pour faire la catéchèse auprès des enfants. Des jeunes « isolés » sont en recherche de spiritualité, nous devons prendre le temps de les écouter, les accompagner, leurs donner envie de s’intégrer. Voici des exemples d’actions déjà vécues ailleurs pouvant être proposées dans nos paroisses : participation au pèlerinage diocésain, aux collectes alimentaires…Le deuxième sujet portait sur la catéchèse, les pratiques sont différentes (temps forts ou cours de catéchisme suivant les écoles privées). Les catéchistes enseignant aux enfants des écoles publiques ont un lien avec les parents contrairement aux catéchistes des écoles privées ».

Le partage des joies

La paroisse Notre Dame des Achards, de son côté, a reçu la visite de la paroisse Sainte Thérèse de la Châtaigneraie, en septembre. Serge Deau, diacre permanent, présent lors de cette rencontre, raconte : « Nous avons vécu de beaux échanges, dans une ambiance très chaleureuse. En effet, nous avons partagé sur nos forces vives, comme la joie d’accompagner et de voir arriver des catéchumènes dans l’Eglise, mais aussi nos faiblesses, notamment l’engagement pour les catéchistes et les personnes qui conduisent les funérailles. Il y a dans nos deux paroisses un manque de bénévoles, c’est une réalité que nous partageons ».

Dans le bocage, la paroisse Saint Barthélemy de Mortagne a été jumelée à la paroisse Saint Henri Dorie de Talmont Saint Hilaire. L’occasion pour une trentaine de paroissiens de se rendre, le dimanche 7 septembre, à Bourgenay à l’occasion du pèlerinage annuel, vieux de 152 ans, dédié à la Nativité de la Vierge Marie. « Nous avons été accueillis au port de la Guittière dans la maison du missionnaire Saint Henri Dorie que nous avons pu visiter ainsi.
Puis, une soixantaine de personnes ont pris les sentiers dans les marais pour rejoindre Bourgenay : 7 kilomètres pour échanger, se rencontrer, admirer la nature environnante, avant la messe, célébrée en plein air dans le parc de la congrégation des Sœurs des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie. La journée s’est achevée par une célébration de prières mariales et d’adoration ».
Tous témoignent de la joie de se reconnaître comme frères et sœurs dans le Christ, unis par la même foi, dans l’espérance !

Anne Detter

Crédits ©Diocèse de Luçon

La prière d’un coeur pauvre : Méditation sur les textes de la messe du 26 octobre

Si 35, 15b-17.20-22a                 Ps 33 (34)                2 Tm 4, 6-8.16-18                 2 Tm 4, 6-8.16-18

 

La prière d’un cœur pauvre

Si Dimanche dernier Jésus insistait sur la nécessité de prier sans se lasser, ce dimanche il met l’accent sur la manière de prier. Étant un dialogue d’amour avec Dieu, la prière implique tout notre être et exige une certaine disposition de cœur  pour qu’elle soit efficace. Comment prions-nous ? Qu’est-ce que Dieu attend de nous dans la prière ? Les textes de ce dimanche semblent unanimes à nous dire que la prière qui plaît à Dieu est celle qui provient d’un cœur pauvre, ouvert pour accueillir la grâce.

 

Bien inspirée, Sainte Thérèse de Lisieux définit la prière comme suit : « C’est un élan du cœur (vers notre Dieu qui s’est laissé transpercer le cœur), c’est un simple regard jeté vers le ciel (vers notre Dieu qui a les yeux fixés sur nous) , c’est un cri de reconnaissance et d’amour au sein de l’épreuve comme au sein de la joie » (Ms C, 25rv). En effet, il y a un échange merveilleux entre notre Dieu qui nous aime en se faisant proche de nous et nous qui avons besoin de son amour. Seuls ceux qui ressentent ce besoin d’amour, cette soif de la grâce peuvent entrer dans une relation profonde avec le cœur de Dieu.

 

Dans la parabole de l’évangile, le pharisien se présente devant le Seigneur avec un cœur fier, refermé sur lui-même. Sa prière ressemble davantage à un panégyrique, une éloge faite en son propre honneur tout en blâmant les autres, qu’à une démarche sincère de rencontrer Dieu. Il a misé davantage sur ses actions, quoique bonnes, que sur la grâce de Dieu. L’orgueil de son cœur devient un obstacle pour rencontrer le cœur de Dieu.  Étrangement, nous ressemblons souvent à ce pharisien à chaque fois que nous pensons mériter telle faveur parce que nous avons réalisé telle chose : service rendu à l’Église, geste de charité envers un frère ou une sœur, effort dans la vie morale etc. Oserais-je vraiment  penser que je suis juste du fait que je suis marié et l’autre dans une relation libre ou divorcé ? suis-je juste parce que je participe à la messe  tous les dimanches et l’autre non ? Ou parce que je ne commets pas (beaucoup) de péchés ?… ? Détrompons-nous ! Dieu nous communique son amour et sa grâce par un acte libre, le don de Dieu est donc gratuit.

 

Par ailleurs, dans sa prière, le publicain reconnaît sa pauvreté devant le Seigneur ; il vide son cœur en exprimant son besoin d’amour et de pardon : « Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis ! ». Une prière brève, mais qui s’enracine dans la pauvreté du cœur de ce publicain, c’est pourquoi elle « a traversé les nuées » pour toucher le cœur de Dieu. Et c’est lui qui est reparti justifié non pas par ses actes, mais par l’amour et la grâce du Seigneur.

 

Comme ce publicain, laissons-nous approcher par la miséricorde de Dieu, abaissons-nous devant lui en toute confiance. Laissons monter le cri de nos cœurs de pauvres devant le Seigneur car, comme nous le dit le psalmiste, « un pauvre crie, le Seigneur entend ».

 

Seigneur, je vous demande l’humilité de cœur,

                        Afin que je vous rende un plus parfait honneur;

                        Afin que prenant place parmi tous les derniers,

                        Je devienne par grâce un jour tout des premiers.  

(Père de Montfort, cantique 8, 41)

 

 

 

  1. Ekenley JEAN-NOËL (Tito), smm

Notre secours vient du Seigneur ! Commentaire sur les lectures de la messe du 19 octobre 2025

Ex 17, 8-13                          Ps 120 (121)                         2Tm 3, 14_4, 2                             Lc 18, 1-8

 

Notre secours vient du Seigneur !

S’il y a un avis sur lequel les hommes et les femmes de ce temps peuvent s’accorder, c’est que l’existence humaine est complexe et compliquée. Conscient de cela, le père Robert CHAPOTTE, un prêtre montfortain qui nous a laissés récemment, répétait souvent : « La vie est dure à l’humain !» (source inconnue). Tous, nous faisons face à des difficultés plus ou moins grandes ; tous, nous menons des combats plus ou moins rudes, que ce soit connu des autres ou en secret. Nous nous rendons compte aussi que parfois face à ces épreuves, nous sommes si faibles. Heureusement, le médecin est là pour nous aider à combattre certaines maladies physiques ; heureusement, le psychologue est là pour nous aider à affronter le stress chronique, la perte du goût de vivre, la dépression ou certains autres soucis psycho-mentaux ; heureusement les parents, les amis, les proches sont là pour nous aider dans la solitude, nous réconforter dans le deuil etc. Mais qu’est-ce qui se passe quand les gens de notre entourage sont impuissants, eux aussi ? Quand personne ne vient ou ne peut venir à notre aide ? Face à un évènement qui touche le tréfonds de notre être ? Une maladie incurable ? Une situation désespérante ? … Le psalmiste nous invite à lever nos yeux : « Je lève les yeux vers les montagnes : d’où le secours me viendra-t-il ? Le secours me viendra du Seigneur qui a fait le ciel et la terre ». Jésus nous invite à nous tourner vers notre « Dieu qui fera (fait) justice à ses élus qui crient vers lui ».

 

L’expérience d’Israël dans le désert nous montre que Dieu n’abandonne pas son peuple dans les combats. Son bras puissant nous soutient et sa main forte combat avec nous et pour nous. L’auteur du livre de l’Exode précise bien : « Quand Moïse tenait la main levée, Israël était le plus fort. Quand il la laissait retomber, Amalec était le plus fort ». Cela nous fait découvrir que la véritable force d’Israël ne se trouvait pas dans leurs épées, mais dans le Seigneur. Mais ici, il y a un problème ! La puissance de Dieu révèle notre faiblesse. Or, personne ne veut se faire passer pour un faible ; habités d’une certaine ‘volonté de puissance’, nous désirons tous manifester de quoi nous sommes capables. Nous arrivons jusqu’à écraser les autres pour faire sortir cette force. Écraser les autres nous rend-il vraiment plus fort ? Accepter ses limites humaines et sa faiblesse nous rabaisse-t-il vraiment ? Non ! En tout cas, saint Paul y a trouvé sa fierté : « C’est donc très volontiers que je mettrai plutôt ma fierté dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ fasse en moi sa Demeure… car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Co 12, 9-10). La grâce de Dieu nous relève, sa parole nous équipe ‘pour faire toute sorte de bien’ et sa puissance agit en nos mains et par nos mains humaines.

 

Jésus, dans l’évangile, sachant que nous serons confrontés à des situations qui nous dépassent, souligne la « nécessité de toujours prier sans se décourager ». Si un juge injuste est capable de faire justice pour se débarrasser de l’ennui que cause le plaignant, que dire du Dieu de la justice ? Dieu fait justice non pas par contrainte, mais parce que la justice fait partie son Être Divin. Nos cris ne le dérangent pas. Au contraire, son cœur d’amour se laisse toucher par nos prières pour faire couler le fleuve de la grâce sur ceux qui espèrent en sa miséricorde.

 

Ne nous laissons pas abattre par nos multiples préoccupations. Nous ne sommes pas seuls. La main de Dieu est avec nous. Si nous ne voyons plus d’issues, si la victoire semble nous échapper, ne craignons pas ! Levons les yeux et crions : « Dieu, viens à notre aide, Seigneur, à notre secours ». Notre secours vient de notre Seigneur !

 

Dieu connaît notre misère, Il sait quels sont nos besoins,

Et comme il est notre Père, Il a de nous mille soins ;

Il joint un pouvoir immense à sa bonne volonté,

Mettons donc notre espérance en sa suprême bonté.

Cantique 28, 6 (St Louis-Marie de Montfort)

 

  1. Ekenley JEAN-NOËL (Tito), smm