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Catégorie : Paroisse

SESSION DES SEMINARISTES DE VENDEE

Les séminaristes se retrouvent pour la fin d’année

Chaque fin d’année, les séminaristes du diocèse se retrouvent pour leur traditionnelle session. L’occasion de faire le point sur l’année écoulée et pour l’un d’entre eux, de vivre l’étape de l’admission comme candidat au sacerdoce.

 

C’est une tradition : chaque année les séminaristes du diocèse de Luçon se retrouvent pour vivre plusieurs sessions : juste avant l’été, à la rentrée, au mois de décembre… A chaque fin d’année, celle-ci est l’occasion de faire le bilan de l’année écoulée et se projeter sur l’année à venir. Pour les séminaristes comme pour le diocèse cela permet de faire un point sur la formation, le discernement et l’accompagnement des différents jeunes dans leurs parcours.

Cette session de décembre 2024 a permis aux 14 séminaristes de notre diocèse (répartis entre le séminaire St Jean à Nantes, le séminaire international d’Ars, et les 3 paroisses où les diacres en vue du sacerdoce sont en mission) et 1 propédeute (qui passe son année à St Pern en Bretagne) de rencontrer les sœurs du Carmel de Luçon ou de se rendre au Logis de la Chabotterie. Ils ont pu échanger avec le père Renaud Bertrand, délégué des Pays de la Loire pour l’OEuvre d’Orient, sur la situation des chrétiens d’Orient que ce soit au Liban, en Syrie ou ailleurs. Ils ont également participé à l’Ouverture de l’Année Sainte à la cathédrale de Luçon au côté de Mgr Jacolin.

C’est aussi le moment pour Maximilien Adam d’être admis par Mgr Jacolin comme candidat au sacerdoce. Par cette étape « il s’engage d’une façon plus consciente, délibérée et joyeuse vers le célibat pour le Royaume. Devant l’évêque, il s’attache plus étroitement à l’Église diocésaine, qu’il se prépare à servir« . Un engagement vécu à la cathédrale de Luçon.

 

crédit photo :©Diocèse de Luçon

60 ANS DE DIACONAT PERMANENT, QUELQUES TÉMOIGNAGES

Le diaconat permanent a été réinstauré dans l’Église catholique par le concile Vatican II en 1964, cela fait donc 60 ans. En Vendée, le premier diacre permanent a été ordonné en 1970, le onzième a été ordonné en 1993. Aujourd’hui ils sont cinquante-six en exercice. Sur notre paroisse, la première ordination au diaconat permanent remonte à novembre 1995. Depuis quatre autres diacres ont été ordonnés.

L’équipe du bulletin a souhaité donner la parole à trois d’entre eux, ainsi qu’à l’épouse de l’un d’eux, pour nous aider à « sentir » comment ce ministère, disparu sous sa forme permanente pendant près de mille ans, colore aujourd’hui la vie de nos communautés.

“Philippe, quelle a été ta réaction lorsque tu as été appelé au diaconat permanent ?”

Hélène et moi avons reçu cet appel dans un contexte particulier où nous avions décidé de cesser notre activité commerciale pour réorienter nos vies professionnelles vers d’autres horizons.

Nous avons eu la visite de deux membres de la commission d’éveil au diaconat du doyenné. Nous les avons écoutés. Pour ma part, j’ai mis un peu de temps à réaliser qu’ils nous demandaient de réfléchir à un possible service diaconal. J’étais loin de penser que ce genre de service pourrait m’être demandé un jour. La nuit suivante, Hélène et moi avons peu dormi, tant nous étions bouleversés par cette interpellation. Personnellement, je ne me sentais pas digne de cet appel ; de plus, je vivais déjà notre changement de vie professionnelle comme un appel du Seigneur à lui faire confiance pour notre avenir. Dire oui à cette nouvelle perspective non maîtrisée n’allait pas de soi ; par ailleurs, cela n’engageait pas que moi, mais bien notre couple et notre famille.

La foi est pour moi l’endroit d’un grand mystère, le lieu d’une rencontre où chacun, en son intimité, côtoie Dieu. Cet appel à servir l’Église d’une manière si particulière m’a conduit à de nouveaux déplacements intérieurs pour suivre le Christ là où il me conduirait. Après la surprise de l’appel, c’est l’enthousiasme et la joie de vivre une nouvelle aventure avec le Seigneur qui m’ont accompagné. C’est pourquoi avec Hélène nous avons cheminé vers le discernement, puis la formation pour le service diaconal. Par ce oui au diaconat, j’ai fait l’expérience de la joie de recevoir et de se donner.

Philippe Cailleaud, diacre permanent – La Verrie

 

« Christian, depuis ton ordination, quelles sont les joies, les difficultés que tu as rencontrées?”

 

Lorsque j’ai été ordonné diacre en septembre 2015, cela faisait déjà plus de 50 ans que le diaconat permanent avait été rétabli. Depuis, 10 ans se seront bientôt écoulés durant lesquels j’ai vécu mon ministère avec beaucoup de joies. L’une des toutes premières a été la célébration des ordinations : nous étions cinq ce jour-là entourés de nos familles, de nos amis et de nombreux paroissiens. Ce fut un beau signe de fraternité. Mon épouse et moi avons dit « oui » au diaconat avec enthousiasme et détermination. J’ai vécu un moment fort où j’ai exprimé publiquement ma volonté d’engagement dans l’Église et pour le service.

Comme diacre, je suis amené à célébrer des mariages et des baptêmes. Je me réjouis d’accompagner les couples et les parents sur le chemin vers ces deux sacrements ; avec les différences de sensibilités et de valeurs, le parcours de foi est propre à chacun. Ces rencontres sont aussi enrichissantes pour chacun des participants qu’ils le sont pour moi-même.

Mais le diaconat réserve aussi des moments difficiles, notamment au moment de sépultures et en particulier d’enfant. On prend conscience que la douleur et la détresse dépasse tout et qu’aucun mot n’a de résonance à ce moment-là dans le cœur de parents endeuillés. Dernièrement, je me suis senti impuissant. Depuis, je confie à Dieu dans ma prière tous ces parents qui sont profondément dévastés par la mort de leur enfant.

Christian VINCENT, diacre permanent – Tiffauges

Joyeux Noël et bonne et sainte année !

Ces quelques mots peuvent paraître habituels banalité pour certains ! Nous en avons tellement l’habitude. Pourtant, je choisis de vous les redire, du fond du cœur, en formulant un vœu meilleur.

La paroisse, nous la concevons comme une communauté de communautés, formée de familles, de groupes, de clochers, d’écoles, de fraternités, d’associations en tout genre. La paroisse, c’est vous et moi.

Et nous souhaitons grandir avec le souci d’accueillir de nouvelles personnes qui souhaitent vivre l’Évangile et annoncer à tous que Jésus est vivant, avec nous (l’Emmanuel) et qu’il nous sauve. Ce souhait, se réalisera à la mesure de nos engagements et de la qualité de notre accueil.

Beaucoup se donnent déjà dans la prière, dans différents groupes et activités de bénévolat en rendant service. À chacun, un chaleureux merci ! La foi agit, c’est ainsi qu’elle est vivante. Demandons au Seigneur qu’il fasse de nous les Pierres vivantes de son Église.

 

À tous, joyeux Noël et bonne et sainte année !

Abbé Janvier DUSABIMANA