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Catégorie : Edito

Edito d’Octobre

“Tous missionnaires, osons annoncer la Bonne Nouvelle de l’Evangile”.

Parler de la mission, c’est parler de l’Eglise. Pourquoi ? Parce que l’Eglise est missionnaire depuis son origine. Pourtant, dans nos têtes, « missionnaires » renvoient aux grands voyageurs comme les Sts Paul, Matteo Ricci, François Xavier, Louis-Marie de Montfort… On est étonné quand on sait que, bien que cloitrée, Ste Thérèse de l’Enfant Jésus est la patronne des missions. Je vais essayer de me sortir de ce nœud de jeu de mots pour expliquer mon engagement dans la mission Montfortaine.

Baptisé à la suite du Père de Montfort

Les premiers montfortains arrivèrent en 1933 sur la côte Est de Madagascar. Je connaissais les missionnaires montfortains par une amitié entre mon père et un frère montfortain. Les Missionnaires montfortains m’ont séduit car ils sont discrets (leur petit nombre) mais ils sont efficaces (leur pastoral faisant renouveler aux gens leurs engagements de renoncer à Satan et de servir Dieu). Parfait exemple de la levure qui fait lever la pâte, n’est-ce pas ! Eh Bien. En 2010, je me suis embarqué dans cette « petite compagnie » selon les termes du Père de Montfort même. Désormais, les gens m’appellent Olivier, mon nom de Baptême.

Missionnaire à l’étranger

Au Nord, la pratique religieuse est faible et, par conséquent, la vocation sacerdotale est en crise. C’est au tour du Sud de fournir des prêtres pour combler le manque.

Dès son origine, l’Eglise est à la fois missionnaire, précaire et universelle. Le mandat missionnaire du Seigneur est : « Allez donc : de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et Saint-Esprit, leur apprenant à garder tout ce que je vous ai prescrit. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps. ».  (Mt 28, 18-20). Temps et espace ne comptent plus car le Seigneur est là, omniprésent. Les disciples sont envoyés au-delà de leur propre nation à temps et à contre-temps. D’ailleurs, nous sommes des pèlerins sur terre et nous sommes dans une situation de précarité permanente. L’appel d’Abraham, notre père dans la foi, consista à faire ce mouvement de détachement, de voyage ; cette sortie de la stabilité pour aller vers l’inconnu. Voilà la motivation qui m’a conduit jusqu’en France. Je suis un voyageur de l’Eternel, un SDF, un étranger permanent comme tout le monde, un paroissien qui ne considère plus le temps et l’espace pour prêcher l’Evangile, un citoyen du royaume des cieux.

Evidemment, c’est l’Esprit Saint, qui orchestre tout cela. A la Pentecôte, tout le monde se comprenait. Et ce malgré la diversité des langues, des peuples, des cultures et des mentalités. En effet, c’est seulement à travers le langage de l’Evangile que le missionnaire peut être compris, même à ceux et celles qui ne partagent pas la même Foi que nous. Pourquoi, parce que l’Evangile a une portée universelle : l’amour, la vie, la fraternité entre autres.

En fin de compte, je ne suis qu’un petit et pauvre instrument dans les mains de l’Artisan qui s’appelle Dieu. Que sa volonté soit faite.

 

Père Olivier Nantenaina RAMAHENINTSOA

Edito de Septembre

Rentrée à l’horizon : Soyons « disciples-missionnaires », à l’école du bon Maître, Jésus !

L’été se termine, les estivants repartent et reviennent : le Père Noël rentre au Rwanda après un mois de services bien appréciés. L’abbé Gaspard, quant à lui rentre à la Catho d’Angers pour commencer ses études et continuer son service dominical à la paroisse de Mareuil-Sainte-Hermine. Merci à tous les vacanciers qui se sont investis dans la vie paroissiale, d’une façon et d’une autre.

L’année pastorale se termine et la nouvelle s’annonce. Alors que cela fait un an que l’on fait route ensemble, quel serait le bilan de cette année pastorale et la projection de la nouvelle qui est devant nous ?

De prime abord, comme nouvelle paroisse Saint-Barthélemy-de-Mortagne, nous avons la joie de souffler ensemble la bougie pour fêter notre premier anniversaire. Ma synthèse pastorale concernant de notre paroisse durant cette année est que tous ensemble nous avons cheminé vers le nouvel élan missionnaire avec le Christ au centre. Nous avons commencé ce cheminement et nous continuerons en sachant que Jésus est venu pour que nous ayons la vie, et que nous portions la vie, pour que la lumière du monde puisse redonner du baume au cœur de ceux qui cherchent le Christ, et même de ceux qui ne le cherchent plus…

Un grand merci à tous les acteurs de la pastorale regroupés dans différents mouvements et groupes qui œuvrent bénévolement sur notre paroisse. Je profite de cette occasion pour lancer encore des appels à de nouveaux bénévoles. Votre paroisse a besoin de vous : pour la conduite et l’accompagnement des sépultures, la préparation et l’accompagnement de tous ceux qui se préparent aux différents sacrements, la saisie des feuilles de l’assemblée, l’accueil et les permanences…

Nous voici maintenant appelés à faire notre rentrée de « disciples-missionnaires » à l’école du bon maître qu’est Jésus. Le rendez-vous à ne pas manquer est celui de la rentrée paroissiale le 10 septembre prochain, avec la Fête de la Paroisse à la Grotte de la Godelinière aux Landes-Genusson. Nous vous proposons de commencer le matin avec une marche à proximité du site, sur le thème de “L’histoire fascinante des feuilles d’arbres”, commentée par Thierry Gain, diacre permanent sur la paroisse Notre-Dame-des-Achards. Cette fête paroissiale sera couronnée par la célébration eucharistique en plein air, sommet et centre de la vie de l’Eglise. Au cours de cette Eucharistie, un baptême sera célébré et deux personnes seront envoyées en mission, comme signe de notre appel.

Mère Teresa avait décidé qu’elle ne refuserait rien à Jésus. Il l’appelait par les pauvres, lui parlait dans son devoir d’état, son évêque, son père spirituel ou sa conscience. A nous aussi le Christ ressuscité nous parle et il a besoin de nous : Soyez « lumière du monde » !

Ne lui refusons plus rien, et nous serons des saints ; et notre paroisse rayonnera de la gloire du Christ !

Abbé Janvier DUSABIMANA