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Catégorie : Edito

Fleurir en Liturgie

Un véritable service de la louange de Dieu

L’art floral au service de la liturgie date du début des années 80. C’est au congrès national de Dijon en 2003 que Fleurir en Liturgie (FEL) a été officiellement reconnu par l’épiscopat. Depuis, ce service d’église dépend du SNPLS (Service National de la Pastorale Liturgique et Sacramentelle). Il mobilise un grand nombre de personnes qui, de leurs mains expertes et souvent discrètes, s’activent chaque semaine à confectionner, dans nos églises et chapelles, des bouquets et compositions florales pour embellir nos célébrations liturgiques pour qu’elles soient plus accueillantes même en l’absence de célébration.

La liturgie est première     

            Dès que nous fleurissons un lieu où se déroule une action liturgique nous devenons acteurs en Liturgie au service de l’assemblée qui célèbre. Le Concile Vatican II (Sacramentum Concilium 26) souligne que : « les actions liturgiques appartiennent au corps tout entier de l’Église ». Animer, Lire, Chanter, Fleurir, … sont au service de la pleine participation, consciente et active de tous les fidèles. Le bouquet n’est pas une œuvre personnelle exposé pour être contemplé, admiré, il est un moyen pour aider l’assemblée chrétienne à Vivre et Célébrer l’évènement pascal dans l’aujourd’hui car, dans l’esprit de la démarche FEL, la liturgie est première.                                     

Selon le lieu : devant l’autel, l’ambon, la croix, le tabernacle, la Vierge Marie, le cierge pascal, aux portes d’entrées, … selon le temps liturgique ou la fête célébrée, chaque bouquet de fleurs, symbole de la création, n’est pas une homélie, il est louange et chemin de foi pour qui le compose.

          Après avoir “jeûné” de fleurs pendant le Carême, vivons, avec joie, ce temps pascal et printanier. La nature riche de floraison nous donne alors l’occasion de traduire la résurrection. « Et vous les plantes de la terre, bénissez le Seigneur » (Dn 3, 76).

Fleurir en Liturgie : une technique qui permet de passer du visible à l’Invisible

    « L’Église est un jardin drapé de fleurs infinies, il en faut donc de diverses grandeurs, de diverses couleurs, de diverses odeurs… Et en somme de différentes perfections ! » (Saint François de Sales)

Placés devant l’Ambon (table de la Parole) et devant l’Autel (table de l’Eucharistie), les bouquets liturgiques forment un ensemble de fleurs et de végétaux disposés selon les couleurs et/ou les espèces. Ils n’ont pas à reproduire une scène d’évangile, ils doivent conduire vers Dieu, ils n’expliquent pas, ils suggèrent. Le respect de la nature se traduit par le respect du sens de pousse. Il est donc nécessaire de se former, d’approfondir ses connaissances en liturgie et en techniques florales. En septembre dernier, une quinzaine de personnes de notre paroisse participait à une journée de formation “Fleurir en Liturgie” à la Gaubretière. Merci pour votre engagement et dévouement !

Toutes techniques sophistiquées sont à éviter car les fleurs ont un message à délivrer, elles sont un langage visuel. Dans le bouquet, le “Vide” permet la transparence, le passage, un chemin pour nous conduire, par la prière, du visible vers l’Invisible. Avec humilité, laissons notre œuvre florale à la communauté paroissiale, à l’assemblée, elle ne nous appartient plus.

          

Que nos bouquets soient la prière qui ne peut s’exprimer tout haut ; qu’ils permettent de toucher du doigt le bonheur.

Laissons parler les fleurs

Les fleurs laissent jouer leur rôle de représentation symbolique de la nature donnée avec les saisons : fleurs sauvages des champs et des montagnes, fleurs des jardins ou œuvre des hommes… Universellement, elles sont aimées, admirées. En réalité elles ne disent rien, mais elles sont signe de tendresse, de joie, de reconnaissance marquant les étapes de la vie : nais

Toutes techniques sophistiquées sont à éviter car les fleurs ont un message à délivrer, elles sont un langage visuel. Dans le bouquet, le “Vide” permet la transparence, le passage, un chemin pour nous conduire, par la prière, du visible vers l’Invisible. Avec humilité, laissons notre œuvre florale à la communauté paroissiale, à l’assemblée, elle ne nous appartient plus.

          

Que nos bouquets soient la prière qui ne peut s’exprimer tout haut ; qu’ils permettent de toucher du doigt le bonheur.

Laissons parler les fleurs

Les fleurs laissent jouer leur rôle de représentation symbolique de la nature donnée avec les saisons : fleurs sauvages des champs et des montagnes, fleurs des jardins ou œuvre des hommes… Universellement, elles sont aimées, admirées. En réalité elles ne disent rien, mais elles sont signe de tendresse, de joie, de reconnaissance marquant les étapes de la vie : naissance, mariage, grandes fêtes…, elles sont l’expression d’une relation, d’un message d’accueil, d’une amitié. Présentes aux heures de peine, les fleurs le sont aussi pour l’hommage et le respect dû à une vie qui s’achève, vie éphémère.

L’homme ! Ses jours sont comme l’herbe ; comme la fleur des champs, il fleurit. Dès que souffle le vent, il n’est plus ; même la place où il était, l’ignore. (Ps 102, 15-16)

                                                                       Gabriel T.

 

Comment préparer la Fête de Pâque et la Vie Éternelle ?

À cette question, l’Église nous répond : Vivre en vérité notre Carême en mettant en œuvre les Paroles de Jésus : Changez vos cœurs, convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle

Changez-vos cœurs, et d’abord,

ouvrons nos oreilles

Trop souvent, nous avons les oreilles pleines de notre propre musique, de nos propres problèmes. Et nous marchons sans rien entendre d’autre. Le temps est venu de nous mettre à l’écoute de la Parole de Dieu. Dieu, qui fait alliance avec nous, il en a des choses à nous dire. Libérons nos oreilles et écoutons-le.

 

Ouvrir nos oreilles, mais aussi ouvrir nos yeux.

Dieu est là, il entre à l’improviste, il arrive chez nous, mais nous sommes tellement occupés à autre chose, que nous ne le voyons pas. Il est temps d’ouvrir les yeux, d’éteindre nos smartphones, et de regarder un peu autour de nous, car Dieu est présent en ceux qui nous entourent : des malades qui attendent une visite, des salariés qui ont des problèmes de chômage, ou des agriculteurs en difficulté, des anciens qui crèvent de solitude, ou des voisins qui attendent de nous un pardon ou une main tendue…

Et si nous voulons découvrir Dieu, il nous faut être attentif à tous ceux qui souffrent de la guerre, de la violence ou de la pauvreté.

 

Ouvrir nos oreilles et nos yeux,

mais aussi nos mains !

Elle est célèbre cette phrase du prophète Isaïe : « Le jeûne qui me plaît, dit le Seigneur, c’est que tu partages ton pain avec celui qui a faim » Quand nous parlons du carême, l’idée qui nous vient en tête, c’est celle du jeûne. Mais jeûner, ce n’est pas chercher à faire un exploit, mais c’est nous priver pour pouvoir mieux partager : partager notre temps, notre sourire, notre attention, mais aussi, dans ce monde où les misères sont nombreuses, partager notre pain et notre argent…

 

Ouvrir nos oreilles, nos yeux, nos mains, mais aussi nos cœurs.

Que nos cœurs ne soient pas toujours tournés vers la terre, vers les préoccupations matérielles. Prenons le temps de la prière, le temps de nous tourner vers Dieu, le temps de lui parler, de lui confier nos besoins, de lui dire notre merci, d’écouter sa Parole.

 

À chacun de trouver son chemin. La paroisse propose de multiples activités concrètes, à chacun de choisir. À la suite de Jésus prenons le chemin du désert. Du côté de Dieu, la fidélité est sans faille. Mais, nous, les hommes, nous avons besoin de nous convertir, de nous remettre en cause pour accueillir le salut de Dieu.

« Le Royaume de Dieu est tout proche, convertissez-vous, croyez à la Bonne Nouvelle »

Si nous vivons ce carême dans cet esprit, alors, nous serons prêts à vivre dans toute sa plénitude la Fête de Pâques. Et le mystère de la Pâque : c’est Jésus qui est fidèle jusqu’au bout de sa mission et qui, pour cela, assume sa mort sur la croix, mais en même temps c’est le Père qui Le ramène à la vie. Accueillons Celui qui, au Vendredi Saint, donne sa vie pour nous sauver et qui, au jour de Pâques, nous fait entrer dans la Vie même de Dieu, la Vie éternelle.

Armand DOUTEAU

Bonne nouvelle pour notre maison commune -Edito bulletin janvier 2024 –

« Que tes œuvres sont belles, que tes œuvres sont grandes, Seigneur, Seigneur tu nous combles de joie !». Nous aimons à chanter ce refrain en Eglise mais aussi en balade, en admirant un coucher de soleil, un chêne majestueux, une fleur oubliée, une mésange picorant, un enfant rieur. Mais prenons-nous vraiment conscience de ces paroles ? Être comblé par le Seigneur : il nous a tout offert, la Terre et toute la Vie qui l’habite. Ce chant est louange envers Notre Père, notre Créateur. Oui, « tes œuvres sont belles, tes œuvres sont grandes… » Mais aujourd’hui je l’écris avec un pincement au cœur, car « tes œuvres » sont abimées, douloureuses. Il n’est plus possible de le nier, Notre Terre est malade, fragilisée. Et cela nous fait peur.

Comment faire ? Nos actions nous semblent dérisoires, de si petites gouttes d’eau !

Ensemble, en Eglise Peuple de Dieu, nous pouvons unir nos énergies et nos gouttes d’eau seront belles à contempler et deviendront ruisseaux, rivières et fleuves de Vie respectueuses du plus petit, du plus fragile. Les Evêques de France nous montrent le chemin en s’engageant au service de l’écologie intégrale (cf « Ensemble pour notre Terre » 2023).

Sur notre paroisse, suite à la projection du film « La Lettre » au printemps dernier, un groupe « Laudato Si’ -Eglise verte » est né en septembre dernier.  Se retrouver ensemble de Mortagne, St Laurent, St Aubin, St Martin et La Verrie nous permet de « faire communauté », de tisser des liens sur ce grand territoire ! Nous avons commencé à lire et échanger sur l’encyclique Laudato Si’. Prier, partager sur ce qui nous inquiète, nous désespère, mais aussi sur ce qui bouge- Toutes les petites gouttes d’eau que nous observons autour de nous, cela réchauffe nos cœurs ! Nous souhaitons être, humblement, tels des « éveilleurs ». Simplement nous aider, nous accompagner, dans nos communautés paroissiales et dans notre quotidien, sur ce chemin de conversion. Conversion vers la sobriété joyeuse, celle qui nous rapproche du Christ, celle qu’a mise en œuvre St François d’Assise.

Le Pape François, dans Laudate Deum, lance un cri du cœur prophétique à toutes les personnes de bonne volonté : « nous sommes unis par des liens invisibles à toutes les créatures ».  Son message pour la COP 28, à Dubaï, nous a rappelé l’urgence : « j’invite chacun à accompagner ce chemin de réconciliation avec le monde qui nous accueille et à l‘embellir de sa contribution » (LD 69).

Notre petit groupe ne demande qu’à s’étoffer. N’hésitez pas à nous rejoindre le mardi 23 janvier à 17h30, salle de la Coulée Verte à La Verrie. Chaque goutte d’eau est précieuse pour qu’aujourd’hui et demain s’élève notre louange : « Que tes œuvres sont belles, que tes œuvres sont grandes, Seigneur, Seigneur tu nous combles de joie !».

Marie-Laure P

« Viens…. Nous t’attendons ! » Edito de Décembre

Noël nous invite à nous émerveiller devant Dieu qui vient à nous.

Comme un jeune couple s’émerveille devant l’enfant à naître, fruit de leur amour

Quatre semaines environ avant Noël, nous entrons dans le temps de l’Avent. Un “e” au lieu d’un “a” donne à ce mot toute sa signification spirituelle : le temps de l’Avent, adventus en latin, c’est le temps de l’Avènement. C’est à dire l’évènement où Dieu s’est fait homme parmi les hommes : de sa naissance à sa mort sur la Croix, il a partagé en tout notre condition humaine

Alors l’Avent c’est le moment ou jamais de devenir des veilleurs, comme nous le demande Jésus dans le passage de l’évangile selon saint Marc (Mc 13,33-37).

La joie, les réunions familiales, les lumières de Noël, les guirlandes invitent à croire que l’amour peut triompher de ce qui nous angoisse.

D’ailleurs, la liturgie de l’Avent nous invite à veiller, à nous tenir prêts, à nous convertir pour accueillir « Celui » qui vient. Aussi, l’Avent vient nous redire qu’il faut consentir à l’attente pour laisser plus d’espace à Dieu.

 

L’Avent est donc un temps d’attente, centré sur la personne de Jésus que nous nous préparons à accueillir. Tout comme l’attente de futurs parents qui nous ont témoigné que l’attente de leur deuxième enfant était aussi un temps nécessaire pour accueillir le fruit de leur amour.

« Comme Marie qui a choisi d’accueillir Jésus, malgré toutes les difficultés que cela impliquait à l’époque, nous avons choisi d’agrandir notre foyer, car l’amour est plus fort que toutes les difficultés à surmonter. De plus, réussir à faire

face à toutes ces difficultés permet aussi de renforcer notre couple. »

Attendre un bébé est toujours un moment important. Il faut se laisser du temps pour préparer l’arrivée de ce nouvel être au sein du foyer : neuf mois sont vraiment nécessaires à cette préparation.

« L’attente de notre deuxième enfant n’est pas vécue de la même façon que l’attente de notre premier enfant. Effectivement pour un premier bébé, beaucoup de questions se posaient : comment réussir à rester un couple tout en étant parents ? l’éducation ? la gestion du temps réservé à chacun ? Est-ce que l’on va être de « bons parents » ? … Pour un deuxième enfant, la question de réussir à accorder autant de temps et d’attention à chaque enfant est celle qui est intervenue en premier.

L’excitation, la joie, l’empressement de cette attente se mêlent à la peur. Ce temps de préparation permet de préparer son cœur, mais aussi de surmonter nos craintes, de faire de la place à ce bébé, tant au niveau physique (préparer la chambre, …) que psychologique. »

 

Cette attente est en même temps un temps d’espérance, animée d’une certitude : le Seigneur est venu, il vient encore et il sera toujours présent dans notre monde et dans notre vie.

Au cœur de notre vie quotidienne, nous sommes invités à lever les yeux pour attendre le Seigneur qui vient afin de nous réjouir de sa venue en lui disant : « Viens, Seigneur Jésus… Viens…nous t’attendons ! ».

Rapporté par Héloïse R

Edito d’Octobre

“Tous missionnaires, osons annoncer la Bonne Nouvelle de l’Evangile”.

Parler de la mission, c’est parler de l’Eglise. Pourquoi ? Parce que l’Eglise est missionnaire depuis son origine. Pourtant, dans nos têtes, « missionnaires » renvoient aux grands voyageurs comme les Sts Paul, Matteo Ricci, François Xavier, Louis-Marie de Montfort… On est étonné quand on sait que, bien que cloitrée, Ste Thérèse de l’Enfant Jésus est la patronne des missions. Je vais essayer de me sortir de ce nœud de jeu de mots pour expliquer mon engagement dans la mission Montfortaine.

Baptisé à la suite du Père de Montfort

Les premiers montfortains arrivèrent en 1933 sur la côte Est de Madagascar. Je connaissais les missionnaires montfortains par une amitié entre mon père et un frère montfortain. Les Missionnaires montfortains m’ont séduit car ils sont discrets (leur petit nombre) mais ils sont efficaces (leur pastoral faisant renouveler aux gens leurs engagements de renoncer à Satan et de servir Dieu). Parfait exemple de la levure qui fait lever la pâte, n’est-ce pas ! Eh Bien. En 2010, je me suis embarqué dans cette « petite compagnie » selon les termes du Père de Montfort même. Désormais, les gens m’appellent Olivier, mon nom de Baptême.

Missionnaire à l’étranger

Au Nord, la pratique religieuse est faible et, par conséquent, la vocation sacerdotale est en crise. C’est au tour du Sud de fournir des prêtres pour combler le manque.

Dès son origine, l’Eglise est à la fois missionnaire, précaire et universelle. Le mandat missionnaire du Seigneur est : « Allez donc : de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et Saint-Esprit, leur apprenant à garder tout ce que je vous ai prescrit. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps. ».  (Mt 28, 18-20). Temps et espace ne comptent plus car le Seigneur est là, omniprésent. Les disciples sont envoyés au-delà de leur propre nation à temps et à contre-temps. D’ailleurs, nous sommes des pèlerins sur terre et nous sommes dans une situation de précarité permanente. L’appel d’Abraham, notre père dans la foi, consista à faire ce mouvement de détachement, de voyage ; cette sortie de la stabilité pour aller vers l’inconnu. Voilà la motivation qui m’a conduit jusqu’en France. Je suis un voyageur de l’Eternel, un SDF, un étranger permanent comme tout le monde, un paroissien qui ne considère plus le temps et l’espace pour prêcher l’Evangile, un citoyen du royaume des cieux.

Evidemment, c’est l’Esprit Saint, qui orchestre tout cela. A la Pentecôte, tout le monde se comprenait. Et ce malgré la diversité des langues, des peuples, des cultures et des mentalités. En effet, c’est seulement à travers le langage de l’Evangile que le missionnaire peut être compris, même à ceux et celles qui ne partagent pas la même Foi que nous. Pourquoi, parce que l’Evangile a une portée universelle : l’amour, la vie, la fraternité entre autres.

En fin de compte, je ne suis qu’un petit et pauvre instrument dans les mains de l’Artisan qui s’appelle Dieu. Que sa volonté soit faite.

 

Père Olivier Nantenaina RAMAHENINTSOA

Edito de Septembre

Rentrée à l’horizon : Soyons « disciples-missionnaires », à l’école du bon Maître, Jésus !

L’été se termine, les estivants repartent et reviennent : le Père Noël rentre au Rwanda après un mois de services bien appréciés. L’abbé Gaspard, quant à lui rentre à la Catho d’Angers pour commencer ses études et continuer son service dominical à la paroisse de Mareuil-Sainte-Hermine. Merci à tous les vacanciers qui se sont investis dans la vie paroissiale, d’une façon et d’une autre.

L’année pastorale se termine et la nouvelle s’annonce. Alors que cela fait un an que l’on fait route ensemble, quel serait le bilan de cette année pastorale et la projection de la nouvelle qui est devant nous ?

De prime abord, comme nouvelle paroisse Saint-Barthélemy-de-Mortagne, nous avons la joie de souffler ensemble la bougie pour fêter notre premier anniversaire. Ma synthèse pastorale concernant de notre paroisse durant cette année est que tous ensemble nous avons cheminé vers le nouvel élan missionnaire avec le Christ au centre. Nous avons commencé ce cheminement et nous continuerons en sachant que Jésus est venu pour que nous ayons la vie, et que nous portions la vie, pour que la lumière du monde puisse redonner du baume au cœur de ceux qui cherchent le Christ, et même de ceux qui ne le cherchent plus…

Un grand merci à tous les acteurs de la pastorale regroupés dans différents mouvements et groupes qui œuvrent bénévolement sur notre paroisse. Je profite de cette occasion pour lancer encore des appels à de nouveaux bénévoles. Votre paroisse a besoin de vous : pour la conduite et l’accompagnement des sépultures, la préparation et l’accompagnement de tous ceux qui se préparent aux différents sacrements, la saisie des feuilles de l’assemblée, l’accueil et les permanences…

Nous voici maintenant appelés à faire notre rentrée de « disciples-missionnaires » à l’école du bon maître qu’est Jésus. Le rendez-vous à ne pas manquer est celui de la rentrée paroissiale le 10 septembre prochain, avec la Fête de la Paroisse à la Grotte de la Godelinière aux Landes-Genusson. Nous vous proposons de commencer le matin avec une marche à proximité du site, sur le thème de “L’histoire fascinante des feuilles d’arbres”, commentée par Thierry Gain, diacre permanent sur la paroisse Notre-Dame-des-Achards. Cette fête paroissiale sera couronnée par la célébration eucharistique en plein air, sommet et centre de la vie de l’Eglise. Au cours de cette Eucharistie, un baptême sera célébré et deux personnes seront envoyées en mission, comme signe de notre appel.

Mère Teresa avait décidé qu’elle ne refuserait rien à Jésus. Il l’appelait par les pauvres, lui parlait dans son devoir d’état, son évêque, son père spirituel ou sa conscience. A nous aussi le Christ ressuscité nous parle et il a besoin de nous : Soyez « lumière du monde » !

Ne lui refusons plus rien, et nous serons des saints ; et notre paroisse rayonnera de la gloire du Christ !

Abbé Janvier DUSABIMANA