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Catégorie : Edito

60 ANS DE DIACONAT PERMANENT, QUELQUES TÉMOIGNAGES

Le diaconat permanent a été réinstauré dans l’Église catholique par le concile Vatican II en 1964, cela fait donc 60 ans. En Vendée, le premier diacre permanent a été ordonné en 1970, le onzième a été ordonné en 1993. Aujourd’hui ils sont cinquante-six en exercice. Sur notre paroisse, la première ordination au diaconat permanent remonte à novembre 1995. Depuis quatre autres diacres ont été ordonnés.

L’équipe du bulletin a souhaité donner la parole à trois d’entre eux, ainsi qu’à l’épouse de l’un d’eux, pour nous aider à « sentir » comment ce ministère, disparu sous sa forme permanente pendant près de mille ans, colore aujourd’hui la vie de nos communautés.

“Philippe, quelle a été ta réaction lorsque tu as été appelé au diaconat permanent ?”

Hélène et moi avons reçu cet appel dans un contexte particulier où nous avions décidé de cesser notre activité commerciale pour réorienter nos vies professionnelles vers d’autres horizons.

Nous avons eu la visite de deux membres de la commission d’éveil au diaconat du doyenné. Nous les avons écoutés. Pour ma part, j’ai mis un peu de temps à réaliser qu’ils nous demandaient de réfléchir à un possible service diaconal. J’étais loin de penser que ce genre de service pourrait m’être demandé un jour. La nuit suivante, Hélène et moi avons peu dormi, tant nous étions bouleversés par cette interpellation. Personnellement, je ne me sentais pas digne de cet appel ; de plus, je vivais déjà notre changement de vie professionnelle comme un appel du Seigneur à lui faire confiance pour notre avenir. Dire oui à cette nouvelle perspective non maîtrisée n’allait pas de soi ; par ailleurs, cela n’engageait pas que moi, mais bien notre couple et notre famille.

La foi est pour moi l’endroit d’un grand mystère, le lieu d’une rencontre où chacun, en son intimité, côtoie Dieu. Cet appel à servir l’Église d’une manière si particulière m’a conduit à de nouveaux déplacements intérieurs pour suivre le Christ là où il me conduirait. Après la surprise de l’appel, c’est l’enthousiasme et la joie de vivre une nouvelle aventure avec le Seigneur qui m’ont accompagné. C’est pourquoi avec Hélène nous avons cheminé vers le discernement, puis la formation pour le service diaconal. Par ce oui au diaconat, j’ai fait l’expérience de la joie de recevoir et de se donner.

Philippe Cailleaud, diacre permanent – La Verrie

 

« Christian, depuis ton ordination, quelles sont les joies, les difficultés que tu as rencontrées?”

 

Lorsque j’ai été ordonné diacre en septembre 2015, cela faisait déjà plus de 50 ans que le diaconat permanent avait été rétabli. Depuis, 10 ans se seront bientôt écoulés durant lesquels j’ai vécu mon ministère avec beaucoup de joies. L’une des toutes premières a été la célébration des ordinations : nous étions cinq ce jour-là entourés de nos familles, de nos amis et de nombreux paroissiens. Ce fut un beau signe de fraternité. Mon épouse et moi avons dit « oui » au diaconat avec enthousiasme et détermination. J’ai vécu un moment fort où j’ai exprimé publiquement ma volonté d’engagement dans l’Église et pour le service.

Comme diacre, je suis amené à célébrer des mariages et des baptêmes. Je me réjouis d’accompagner les couples et les parents sur le chemin vers ces deux sacrements ; avec les différences de sensibilités et de valeurs, le parcours de foi est propre à chacun. Ces rencontres sont aussi enrichissantes pour chacun des participants qu’ils le sont pour moi-même.

Mais le diaconat réserve aussi des moments difficiles, notamment au moment de sépultures et en particulier d’enfant. On prend conscience que la douleur et la détresse dépasse tout et qu’aucun mot n’a de résonance à ce moment-là dans le cœur de parents endeuillés. Dernièrement, je me suis senti impuissant. Depuis, je confie à Dieu dans ma prière tous ces parents qui sont profondément dévastés par la mort de leur enfant.

Christian VINCENT, diacre permanent – Tiffauges

ÉCHOS DU CONSEIL PAROISSIAL du 15 OCTOBRE 2024

UN CONSEIL DE PAROISSE AU COMPLET

Le conseil de paroisse s’est réuni le 15 octobre dernier à La Verrie.

Après avoir été appelées, plusieurs personnes l’ont rejoint pour représenter différents mouvements et services. Désormais au complet, et présidé par le Père Janvier, notre curé, il compte 31 personnes (18 femmes et 13 hommes), dont une religieuse de Sainte-Marie-de-Torfou, cinq diacres et vingt-trois laïcs dont une Laïque en Mission Ecclésiale (LEME).

Le conseil travaille dans un esprit de synodalité (échanger, marcher ensemble).

Sa mission est de conseiller le curé dans la conduite pastorale, préparer les décisions en apportant constats et analyses. Il rend compte des réalités humaines. Il propose des orientations pour le projet missionnaire. Il évalue ce qui a été mis en œuvre et ce qui reste à entreprendre.

Durée du mandat : les membres appelés sont nommés pour 5 ans, renouvelable une fois.

Il se réunit au moins 3 fois par an et chaque fois que cela est nécessaire. À chacune des rencontres il y a un temps de prière et d’écoute de la Parole de Dieu.

 

NOM – Prénom Fonction/Représentant   LA GAUBRETIERE (Communauté St-Barthélemy-en-Tiffauges) suite
DUSABIMANA Janvier Curé de la paroisse PIEL Béatrice Catéchistes
Père Olivier, Montfortain Prêtre coopérateur VINCENT Christian Diacre, Pastorale Familiale
MORTAGNE (Communauté Montfort) YOU Jacqueline Équipes liturgiques
BARRÉ René Conseil économique   LA VERRIE (Communauté St-Martin-sur-Sèvre)
DU RÉAU Rosario Laïque en Mission Ecclésiale BOSSARD Bernadette Mise à jour site Internet paroisse
FONTENEAU Myriam Coordinatrice Mortagne BROSSET Hélène Préparation baptêmes
GABORIEAU Marie-Luce Équipes liturgiques CAILLEAUD Philippe Diacre, Catéchuménat
GUÉRIN Annie Confirmation FONTENEAU Marie-Odile Équipes de prières
GUILLIER Michel Diacre GODET Gérard Familles en deuil, Conduite funérailles
ROZÉ Thierry Diacre, pastorale des jeunes RETAILLEAU Thérèse Pastorale santé
LA GAUBRETIÈRE (Communauté St-Barthélemy-en-Tiff.) RONGEARD Marie-Thé Coordinatrice
CORNU Marie-Thérèse Coordinatrice ROUX Philippe Diacre, préparation baptêmes
CHAILLOU Didier Animation, Conduite sépultures DARD Nicolas Établissements scolaires catholiques
GABORIEAU M-Thérèse SEM et Équipes liturgiques Sœur BILLAUD M-Madeleine Personnes consacrées
GIRAUD Jean-Claude Secours catholique KERSAHO Virginie Jeunes confirmés adultes
LANDREAU Bruno Sacristains BILLAUD Laurence Action catholique
LANDREAU Geneviève Gestion des archives BOSSARD Violaine Action catholique

 

ANNÉE SAINTE 2025

Tous les 25 ans, l’Église universelle célèbre un jubilé à Rome et dans tous les diocèses du monde. Celui de 2025 sera sur le thème de l’ESPÉRANCE.

En Vendée, ce sera l’occasion d’échanger entre deux paroisses qui ne se connaissent pas. Notre paroisse toujours avec la paroisse jumelle de Saint-Laurent vivra donc un échange avec la paroisse Saint-Henri-Dorie-de-Talmont.

Le diocèse de Vendée organisera un pèlerinage à Rome. Les dates retenues sont du 25 au 29 octobre 2025, budget estimatif, car il n’y a pas encore les tarifs définitifs +/- 1500€

Les écoles catholiques du diocèse vivront cette année sur le thème « Avec audace et espérance ».

Une fête diocésaine aura lieu le 8 juin 2025 à la basilique de Saint-Laurent ; nous en reparlerons.

 

PROJET PASTORAL PAROISSIAL

Le conseil a validé le projet de rédiger un projet pastoral paroissial, en associant tous les paroissiens qui le souhaiteront. Nous reviendrons vers vous dans quelque temps à ce sujet.

 

INFORMATIONS

Quatre personnes sont entrées en catéchuménat ; elles devraient recevoir les trois sacrements de l’initiation chrétienne (baptême, confirmation et première communion) en 2025 et en 2026. Quatre enfants en âge scolaire seront baptisés à Pâques 2025.

 

Le prochain conseil de paroisse se tiendra le 1er avril 2025.

Edito novembre : Fête de la Toussaint : « Tous appelés à la Sainteté »

Fête de la Toussaint : « Tous appelés à la Sainteté »

 

En avril 2018, le pape François publiait l’exhortation apostolique « Gaudete et exultate » où il appelait chacun à accomplir sa vocation de baptisé en devenant « saint, de manière simple et joyeuse ». Il souhaitait rassurer en assurant qu’il ne faut pas se laisser décourager par des modèles inaccessibles mais être simplement signe de la présence de Dieu.

Nous sommes allés à la rencontre de baptisés de notre paroisse qui ont osé répondre à des appels qui leur étaient lancés pour accompagner des jeunes ou adultes vers les sacrements pour savoir comment ils recevaient cette expression du pape.

 

« Tous appelés à la sainteté” nous dit le pape François, quelle est la résonnance de cette expression pour vous ?

« Nous sommes tous appelés à vivre dans l’amour de Dieu, à chercher sans cesse et sans relâche à nous ajuster à cet amour et à rayonner de la joie de Dieu, » nous dit Catherine. « La sainteté doit être recherchée dans les petites choses de la vie, sans attendre des circonstances exceptionnelles. Cet appel nous concerne aujourd’hui et là où nous sommes, »  ajoute Aude. « La sainteté, c’est mener une vie en ressemblant à Jésus. C’est se laisser conduire par l’Esprit de Dieu, dans sa vie quotidienne au milieu des hommes, » conclut Marie-Christine.

 

Pourquoi avoir répondu à un appel ?

« C’est avec une grande joie que j’ai accepté d’accompagner des jeunes dans leur démarche vers le baptême et la première eucharistie. Devant leur soif de découvrir le Seigneur et de pouvoir en vivre chaque jour, je m’engage pleinement dans cette aventure avec eux. » nous confie Catherine. Pour Aude, répondre à cet appel s’impose : « On ne peut pas garder un tel trésor pour soi. Il y a urgence à transmettre. ». Quant à Marie-Christine, elle s’est donné un temps de réflexion :« j’ai confié cela dans la prière, et j’ai répondu oui. C’est vraiment une joie de se retrouver tous les mois. Nous lisons à chaque fois des textes de la Bible. Je suis agréablement surprise de voir leur soif de découvrir la bible et de vouloir comprendre les textes. C’est enrichissant, car ça me pousse à aller plus en profondeur dans l’étude de la parole et dans ma vie de chrétien. »

Qu’est-ce qui vous aide à avancer sur le chemin de la sainteté ?

« La confiance en un Dieu qui nous aime et qui nous connaît mieux que quiconque. Le partage et la vie fraternelle ». La lecture de la bible et la prière régulière sont les étapes clés vers la sainteté pour Catherine. Pour Aude aussi la prière quotidienne permet d’avancer mais aussi « les grandes figures de Saints. ». Enfin Marie-Christine s’imprègne de la vie des Saints en lisant des livres sur leur vie.

 

Vers quel Saint vous tournez-vous plus particulièrement quand vous avez besoin d’être encouragé ?

Pour Catherine qui travaille auprès de jeunes, c’est « Saint Jean Bosco car il est le Père et le maître de la jeunesse. Je m’appuie donc sur la pédagogie salésienne pour accompagner les jeunes et je les lui confie, en particulier ceux qui vivent des situations douloureuses. Je m’appuie aussi sur la spiritualité de saint Ignace de Loyola pour relire des traces de Dieu dans ma vie personnelle et rechercher sans trêve la présence de Dieu au quotidien. »

Christine recherche l’intimité de Marie « en particulier quand autour de moi il y a des soucis. Elle défait les nœuds, ou bien je récite le chapelet pour une intention particulière. »

 

En quoi pour vous les saints sont-ils des exemples, des guides ?

« Malgré les épreuves, les doutes, les peurs et les chemins chaotiques de la vie des saints, ils ont su persévérer dans la foi en Dieu et en cela ils sont un exemple pour moi, des modèles de persévérance. » nous dit Catherine et de rajouter « Ils ont tous eu à cœur de toujours plus se rapprocher de Dieu en cherchant à mieux le connaître pour lui être plus fidèle dans leur vie de tous les jours. Les saints sont pour moi des guides qui m’accompagnent sur le chemin de la connaissance de Dieu, de l’humilité, de la sagesse et de l’amour fraternel et inconditionnel. » Aude souligne la « foi immense  des saints,  une absence de concessions, un amour de leur prochain et de l’Église. » qui incite à les prendre comme guide. Enfin Catherine souligne qu’ils ont « tout quitté pour suivre le Christ. Ils sont des modèles de piété, de sobriété, d’humilité et de sagesse. Ce sont des guides pour suivre notre chemin avec Jésus. »

En cette fête de Toussaint 2024, osons suivre la voie de la sainteté en étant signe de l’amour de Dieu dans nos vies quotidiennes. Laissons-nous guider par l’Esprit Saint pour nous rapprocher de saints et saintes de Dieu qui pourront nous guider sur notre chemin de foi.

Edito Octobre Espérer et agir avec la Création

Espérer et agir avec la Création

 

Le Temps de la Création 2024 se termine le 4 octobre, jour de la fête de saint François d’Assise ; cette année le thème choisi était « Espérer et agir avec la Création ».

Le pape François nous dit qu’: « Espérer et agir avec la création signifie avant tout unir les forces et, en cheminant avec tous les hommes et les femmes de bonne volonté, contribuer à « repenser la question du pouvoir humain, de sa signification et de ses limites ».

Trop longtemps, notre société et l’Eglise ont mal interprété les premières paroles adressées par Dieu aux humains dans le paradis terrestre : « Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme. Dieu les bénit et leur dit : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-là ». » (Genèse 1, 27-28a) Soumettez-là ne veut pas dire dominer.

 

Si nous avons été créés à l’image de Dieu, nous devons nous comporter comme les premiers responsables de la Création ; création que Dieu nous a confié parce qu’il a foi en nous.

Seulement, il nous faut reconnaître que nous n’avons pas toujours été dignes de cette confiance. Notamment depuis le début de l’ère industrielle. Nous avons commis le mal en détruisant notre milieu de vie. L’eau, l’air, la terre sont de plus en plus polluées. Nous continuons à dévaliser les ressources naturelles des pays du sud. Nous n’avons pas de scrupules à les envahir avec nos déchets parfois très polluants. Tous ces comportements inhumains contribuent à écraser les plus faibles.

 

Le temps pour la création est donc un temps qui revient chaque année pour nous inviter à nous convertir, spirituellement et humainement.

C’est d’abord spirituellement qu’il nous faut agir, car la racine du mal est dans notre cœur. C’est là que nous avons à découvrir ou redécouvrir les merveilles que Dieu a mis en nous depuis notre baptême qui nous a fait devenir fils-fille de Dieu, et donc frère ou sœur du Christ.

Ensuite, et pour produire de bons fruits, pour nous, pour les autres et pour toute la Création, nous devons chercher à devenir meilleur en évitant des comportements qui abîment la nature : ne pas jeter de déchets par terre, ne pas gaspiller l’eau, éviter d’utiliser des produits polluants, limiter nos déplacements en avion, utiliser des véhicules moins lourds, ramasser les déchets au bord des chemins et des routes, éviter les produits suremballés, etc… etc… « C’est cela aujourd’hui revêtir l’homme nouveau créé selon Dieu dans la justice et la sainteté conformes à la vérité » (Eph. 4, 24).

 

Sur notre paroisse, nous sommes un petit groupe d’une douzaine de personnes qui nous retrouvons régulièrement pour regarder ensemble comment nous pouvons changer des choses à notre niveau. Nous découvrons que la Parole de Dieu nous invite à l’espérance. Nous découvrons que nous avons tout intérêt à ouvrir nos yeux, nos oreilles et tous nos sens pour mieux apprécier les beautés de la Création et pour mieux les respecter. Nous découvrons comment les différentes religions, et aussi les non-croyants, ont des choses intéressantes à dire. Ensemble, nous devenons petit à petit des acteurs d’espérance en action, soucieux de travailler, dans la confiance, à la sauvegarde de toute la Création.

 

A vous qui êtes seule dans votre maison ou en EHPAD ; à vous qui êtes chef d’entreprise ou salarié ; à vous qui êtes à l’école, au collège ou au Lycée, à la faculté ; à vous qui êtes retraité, qui êtes élu local ou national… c’est à vous tous, à nous tous qu’il revient d’avoir chaque jour le souci de respecter la Création, dans nos actes et dans nos paroles, de respecter notre terre et toutes les créatures en commençant par les plus faibles de nos frères et sœurs.

Philippe Roux, diacre permanent

Tous missionnaire, marchons ensemble !

Frères et Sœurs,

Au terme de l’été, le mois de septembre est un moment important pour bien commencer la nouvelle année avec toute la communauté paroissiale. Si la rentrée scolaire a déjà eu lieu, nous sommes encore dans le temps de la rentrée paroissiale.

Je voudrais ici, accueillir particulièrement les nouveaux arrivants dans notre communauté paroissiale : cette dernière devient désormais votre paroisse. Alors n’hésitez pas à venir nous saluer ou à vous faire connaître auprès d’un des membres de notre paroisse, nous serons heureux de cheminer avec vous. Aussi j’invite chacun et chacune à faire de la paroisse Saint-Barthélemy-de-Mortagne un lieu d’Espérance, dans la simplicité et la fraternité évangéliques.

Un grand merci à tous ceux qui sont engagés depuis des années et qui acceptent de renouveler leurs engagements dans les différentes activités de la pastorale. La paroisse a néanmoins encore besoin de d’avantage de bénévoles ! Certains services pastoraux ont besoin de vous ! Il n’est jamais trop tard pour vous engager : il n’y a pas de limite d’âge pour servir les brebis du Seigneur. Chacun et chacune peut faire ce qui est à sa mesure. La vocation missionnaire est proposée à tous les fidèles baptisés de bonne volonté. N’oublions pas que chacune de nos missions naît du cœur du Christ pour attirer tout le monde à Lui.

En cette nouvelle année pastorale, nous sommes encore invités à bouger nos habitudes. Non seulement, les heures de messe changent, mais nous avons aussi été contraints de diminuer les messes du côté des Landes Genusson et Tiffauges. Sur toute la paroisse, les messes de 9h15 passent à 9h30 et les messes de 10h45 passent à 11h00. Face à la diminution des forces des équipes et acteurs liturgiques pour la préparation de la messe aux Landes Genusson et à Tiffauges il n’y aura plus qu’une seule messe par mois à 11h00. Merci pour la bonne compréhension de tous.

Une autre nouveauté de cette année pastorale : c’est l’année jubilaire appelée « Année Sainte ». Cette tradition de jubilé remonte aux années 1300 avec le pape Boniface VIII. Elle a lieu tous les 25 ans. Ainsi, l’année jubilaire de 2025 s’ouvrira à Noël 2024 avec l’ouverture de la Porte Sainte et se terminera avec sa fermeture en janvier 2026.

Comme le pape François nous l’indique dans la publication de la bulle d’indiction du jubilé 2025, « Spes non confundit » : l’espérance ne déçoit pas (Rm 5,5), que cette année soit pour nous une occasion de vivre pleinement les grâces de la miséricorde de Dieu ! Que sous le signe de l’espérance, l’Apôtre Paul stimule notre courage dans nos communautés chrétiennes !

Que cette année soit pour nous tous un moment de rencontre vivante et personnelle avec le Seigneur Jésus Christ, « Porte du salut » (Jn 10, 7.9), Lui qui est notre espérance, Lui que l’Église a pour mission d’annoncer toujours, partout et à tous !

Pour se préparer et vivre cette année du jubilé extraordinaire de la Miséricorde sur notre paroisse et l’ensemble du doyenné, il est prévu une rencontre avec tous les groupes de prière le 23 novembre 2024 à Saint-Laurent. Au niveau du diocèse, on célébrera ce jubilé au jour de Pentecôte le 08 juin 2025 à la basilique de Saint-Laurent.

Gardons l’Espérance et la joie. Belle rentrée !

 

Bien fraternellement,

Abbé Janvier DUSABIMANA,

Curé de la paroisse

Présence de la communauté de Sainte-Marie de Torfou sur notre paroisse

Notre famille religieuse a été fondée par le Père Charles Foyer, curé de Torfou. En 1809, il arrive dans une contrée ravagée par la Révolution. Un désir l’habite : « Faire quelque chose pour la gloire de Dieu ». Proche de la population dont il a partagé les luttes, il voit l’ignorance et la misère, « Il faudrait des filles du Pays pour les gens du Pays pour soigner les malades, élever chrétiennement les jeunes filles et s’adonner à toute œuvre de miséricorde ». C’est ainsi que nait en 1821 la congrégation avec des filles des paroisses avoisinantes. Une des premières sœurs arrive des Landes Génusson.

À la demande des curés, les sœurs ouvrent des écoles pour les filles et assurent le soin des malades ; elles s’adaptent aux besoins les plus urgents ou aux demandes des gens : aux Landes Génusson (1846-2009), à Tiffauges (1849-2020), à Saint-Martin des Tilleuls (1851-1981), à Saint-Aubin des Ormeaux (1867-1980), à la Gaubretière (1903-1998)

En 1957 : départ des premières sœurs de Torfou pour la Haute Volta (qui en 1984 prendra le nom de Burkina Faso). Font partie de ce premier groupe sœur Armande Bizon de Saint-Aubin et sœur Thérèse-Marie Redois qui, après 50 ans passés au Burkina et quelques années à Tiffauges arrivera à la communauté de la Verrie en 2015. En 1984, c’est la fondation au Nord Bénin, et en 2000, la fondation au Tchad.

Vient le Concile, et Mai 68 : « l’aggiornamento[1] » demandé aux congrégations a été un moment très important de lente maturation pour ré-exprimer notre charisme dans un nouveau contexte, avec les 3 aspects principaux :

Vivre de la Charité de Jésus Christ dans sa vie agissante

Aimer et servir en Eglise

Cheminer avec Marie

C’est aussi la période où de nombreuses sœurs enseignantes commencent à arriver à la retraite. Les écoles catholiques passent sous la responsabilité directe de la Direction diocésaine de l’Enseignement catholique. Les vocations commencent à se faire rares.

Dès lors, les congrégations de Vendée organisent leur présence sur le diocèse, les sœurs de Torfou remplacent les sœurs de Mormaison à la Verrie en 1998. Pendant 10 années, des sœurs seront présentes avec des activités diverses suivant leurs compétences professionnelles ou pastorales, attentives aux relations de voisinage.

1993 : Des Chrétiens associés [2]: À la fin du siècle dernier, encouragées par la demande de coopérants récemment rentrés du Burkina, et qui s’inscrit dans un mouvement des congrégations en France, nous commençons un cheminement avec des chrétiens qui s’intéressent à notre manière de vivre l’Évangile aujourd’hui. C’est le commencement de la Fraternité Sainte Marie. Il y a aujourd’hui une centaine de chrétiens associés à la Congrégation dont 8 sur la paroisse.

2012 : Devant la situation démographique de la congrégation, une réflexion est lancée, sœurs et chrétiens associés du secteur, pour envisager l’avenir de notre présence dans le diocèse, en particulier dans le doyenné des Herbiers. Une nouvelle communauté s’ouvre à La Verrie en juin 2015, avec 4 sœurs de 84 à 88 ans dans une maison de 8 appartements adaptés pour personnes âgées. Depuis 9 ans, les sœurs se succèdent. Notre sœur Thérèse, ici depuis les débuts, tient la mémoire de notre communauté. Nous sommes présentes près de personnes âgées, relations de voisinage, à l’EHPAD, au SEM, visites, téléphones… chorale … Nous participons à des associations : CCFD, Pastorale des Migrants… Nous vivons notre vie communautaire fraternelle, en proximité de notre entourage, attentives aux personnes et aux évènements, prenant dans notre prière la vie de notre paroisse, de notre diocèse et …du monde.

Actuellement, la congrégation compte environ 250 sœurs ; moitié françaises de plus de 70 ans, dans 6 diocèses de notre pays, moitié africaines de moins de 70 ans. Depuis les années 1990, le groupe des sœurs africaines, burkinabè et béninoises est en progression, avec 16 communautés au Burkina, 2 au Bénin et 2 au Tchad. Elles continuent la mission dans l’éducation, la santé et la pastorale : écoles, collèges, lycées, dispensaires, centres de formation promotion féminine…

ENSEMBLE, en France ou sur le continent africain, en Fraternité Sainte Marie avec les chrétiens associés, nous nous entr’aidons pour : « Vivre de la Charité de Jésus Christ dans sa vie agissante. Aimer et servir en Église.   Cheminer avec Marie » Au sein des populations au milieu desquelles nous vivons.

 Sr Thérèse Bécot, Sr M-Eliane Girard, et Sr Sylviane Brochard

 

 

[1] « Aggiornamento » est un terme italien signifiant littéralement « mise à jour ». Il fut utilisé pendant le concile Vatican II pour désigner une volonté de changement et d’adaptation de l’Eglise au monde contemporain.

[2] Quelques-uns des chrétiens associés nous exprimeront ce qu’ils vivent en Fraternité avec les sœurs dans les bulletins prochains.

L’été, le temps des vacances, des loisirs et du dépaysement, visitons notre paroisse.

L’été, le temps des vacances, des loisirs et du dépaysement, sachons regarder autour de nous, soyons curieux, et visitons notre paroisse.  Prenons le temps et en route !

D’abord le château de Tiffauges : les spectacles et reconstitutions médiévales en font un site majeur vendéen. De la même époque, l’église St Pierre de Mortagne a gardé tout le charme du XIIème siècle. Une de ces églises où l’on peut découvrir les trésors d’église, comme à Mallièvre ou Saint Aubin des Ormeaux, où des vitrines valorisent les plus beaux objets de la paroisse. Tout à fait surprenant, et ouvert à tous, le musée de la Sagesse à Saint Laurent sur Sèvre mérite le détour.

C’est aussi un lieu unique en France, le centre interprétation du vitrail « Vendée Vitrail » qu’abrite l’église St Hilaire de Mortagne : un lieu ludique et innovant qui permet aux visiteurs de découvrir le monde des maitres verriers et le grand Vitrail de Louis Mazetier, classé monument historique en 2023. J’aime à rappeler ce dicton qui dit « Le vitrail n’est qu’un filtre qui transforme la lumière du soleil en une lumière divine ».

Dans le même esprit de lieux historiques et avant-gardistes, il faut aller à La Gaubretière : le château de la Landebaudière présente la Micro-Folie, un musée virtuel qui mêle, de façon inédite, numérique, culture et réalité virtuelle. Tout au aussi stupéfiant, à Mortagne, le musée du Mange-cailloux vous dévoilera les minéraux sous un angle différent et inventif. Plus de secret sur nos pierres précieuses, et le fameux diamant de Chambretaud !

De tout temps la vallée de la Sèvre, appelée jadis « la Suisse Vendéenne », est un lieu de détente, où l’on découvre deux « Petites Cités de Caractère » :  Mallièvre, place forte médiévale, cité des tisserands, vous invite à découvrir la « cave de tisserand », et son métier à tisser. – À Mortagne sur Sèvre, cité médiévale aux nombreux parcs et jardins, une salle d’exposition historique, « L’Orangerie », vous révèlera l’histoire de la ville. Des visites guidées sont proposées pour ces deux cités, les mardis et mercredis à 18h15, en juillet et août.

C’est aussi une multitude de randonnées et de découvertes estivales que vous propose l’office de tourisme sur l’ensemble de notre paroisse, des visites qui permettent des échanges et des rencontres entre passionnés et curieux. Dans un cadre champêtre, à La Verrie (Chanverrie) partez à la découverte de la mystérieuse « Pierre Branlante », ou longez le ruisseau des Amourettes, humble, minuscule et charmant affluent de la Sèvre, jusqu’au menhir de « La Pierre Levée » près de Roche Sèvre. Pour rester en harmonie avec la nature, la Cité des Oiseaux aux Landes Genusson, est un véritable belvédère sur les oiseaux d’eau et leurs migrations, un lieu de découverte ornithologique de 56 hectares.

Comme moyen de locomotion et de transport, vos deux jambes appelées vulgairement le « train 11 », mais vous pouvez aussi emprunter le chemin de Fer de la Vendée, qui vous fera enjamber la Sèvre Nantaise grâce au pont de Barbin, ou le Bac à chaînes de treize Vents qui vous permettra aussi de traverser la rivière.

N’oublions pas que nous sommes au cœur de la Vendée Militaire :
le cimetière de La Gaubretière en est le Panthéon et l’église, comme chacune de nos chapelles (celles de l’Élu à la Verrie, du Pont à Mortagne ou des Martyrs à St-Martin-des-Tilleuls) est le témoin de l’histoire, de légendes ou d’ex-voto, tout comme les croix de chemin, ou les arceaux construits en l’honneur de Marie, si nombreux sur nos bords de route. Un grand Merci aux bénévoles qui entretiennent ce petit patrimoine.

Et j’oublie sûrement encore beaucoup d’animations et de sites à découvrir sur notre paroisse, mais à nous d’être curieux, de nous intéresser à ce qui nous est proposé. Sachons écouter et suivre les suggestions de visites et les bons conseils de nos voisins et amis. Soyons les ambassadeurs de notre belle paroisse ouverte aux touristes !

Olivier SOURICE

« J’ai appris à mieux connaître Dieu. Il nous aime et Jésus est notre ami ! »

1ère COMMUNION : « J’ai appris à mieux connaître Dieu. Il nous aime et Jésus est notre ami ! »

Ce mois de mai, 122 enfants de nos deux paroisses ont communié pour la première fois.

Chaque année, un nouveau challenge s’offre à nous avec de nouveaux enfants et leurs parents ; un engagement pour chacun et chacune de nous. C’est la mission de tout baptisé que de faire connaître et aimer Jésus qui se donne dans l’Eucharistie.

Le parcours de la première des communions est une découverte de la messe pour certains et un approfondissement pour d’autres.

Julien s’est engagé avec joie à accompagner son fils Antonin : « Je pense qu’il est tout à fait normal d’accompagner son enfant dans les passages importants de sa vie afin qu’il se sente épaulé et soutenu. Être animateur d’un petit groupe d’enfants est toujours un plaisir, on apprend tous les uns des autres ».

« Parce que je crois en Dieu, moi Jung Wan, j’ai décidé de dire OUI quand maman m’a parlé de la communion. Je retrouvais mes amies aux temps de préparation et j’ai appris à mieux connaître Dieu et je pouvais poser des questions. Le jour de la célébration, au départ j’étais un peu stressée puis mon parrain m’accompagnait ; alors j’étais plus sereine. Quand j’ai reçu l’hostie, j’avais des papillons dans le ventre, c’était un grand moment. Et maintenant, je vais annoncer la bonne nouvelle qu’il faut croire en Dieu, qu’il nous aime et que Jésus est notre AMI !»

« Par le oui de Jung Wan, nous ses parents, nous avons cheminé avec elle. Depuis son baptême, nous l’avons accompagnée dans la découverte de sa foi et lui avons suggéré de poursuivre vers la communion. Les enfants ont tous une relation à la foi différente et il est important de la respecter et les accompagner à grandir à leur rythme ».

Cette préparation au sacrement de l’Eucharistie ne peut pas se faire sans nos prêtres, Janvier, Olivier, Ronel, Gérard et Armand qui ont su être présents et nous aider, nous éclairer tout au long du parcours. Merci à eux pour leur soutien !

L’équipe de préparation à la première communion MPP-MF

« Vivre l’Évangile avec Marie » : les équipes du Rosaire

Avec le mois de mai, nous retrouvons le beau mois de Marie, associé au printemps. Dans de nombreuses communautés chrétiennes, on prépare les célébrations de fin d’année pastorale : premières communions, professions de foi, confirmations, sans oublier baptêmes et mariages. Confions à Marie tous ces évènements qui constituent le tissu vivant de notre foi chrétienne. Pour beaucoup de personnes, ce sont des occasions de renouer le lien avec le Seigneur. Prions Marie de veiller à ce qu’aucun ne se sente ignoré ou rejeté. L’Église a un long chemin à parcourir pour que tous se sentent vraiment les bienvenus dans la maison de Dieu, comme les membres d’une même famille. C’est en manifestant un amour fraternel, humble et sincère, vécu au sein de nos communautés, que nous pourrons donner un vrai témoignage de ce que nous sommes.

Il existe des groupes de prière pour « Vivre l’Évangile avec Marie » ce sont les équipes du Rosaire qui existent dans toute la France. Plusieurs existent dans notre paroisse.

Entrer dans le mouvement des équipes du Rosaire, c’est faire le choix d’une école de vie spirituelle sous le regard de la Vierge Marie. Une équipe du Rosaire est un petit groupe de personnes qui se retrouve, chaque mois, à la maison chez l’un, chez l’autre, pour méditer la Parole de Dieu en s’appuyant sur le feuillet mensuel « Le Rosaire en Équipe ». La maison est le lieu fondamental des Équipes du Rosaire parce que dans nos maisons, nous pouvons nous accueillir dans la simplicité pour écouter la Parole de Dieu, pour approfondir ensemble cette Parole, nous aider à en vivre et partager nos joies et nos peines dans la confiance.

Les équipes du Rosaire sont un Mouvement d’Église d’Apostolat des laïcs reconnu en 1967 par les Évêques de France, une école de prière et un mouvement missionnaire autour de chez soi. En 1955, le Père Joseph Eyquem, religieux dominicain propose aux membres des Confréries du Rosaire de sa région de Toulouse un nouvel élan missionnaire. Il le confie à l’intercession de Sainte-Thérèse-de-l ’Enfant-Jésus ; les équipes du Rosaire vont naître et se développer rapidement. Les Equipes du Rosaire sont toujours bien vivantes avec près de 80000 membres en France.

 

Jean-Claude S

 

N’hésitez pas à venir rejoindre une équipe existante, ou à créer une équipe dans n’importe quelle commune de la paroisse. Pour cela, n’hésitez pas à contacter : Madeleine à La Gaubretière, ou Jean-Claude à St-Martin-des-Tilleuls en demandant leurs coordonnées lors d’une permanence de la Paroisse ou en envoyant un courriel à l’une des adresses suivantes :

cor-bart@saintbarthelemydemortagne.org

cor-mart@saintbarthelemydemortagne.org

mortagnesursevre@diocese85.org

 

Fleurir en Liturgie

Un véritable service de la louange de Dieu

L’art floral au service de la liturgie date du début des années 80. C’est au congrès national de Dijon en 2003 que Fleurir en Liturgie (FEL) a été officiellement reconnu par l’épiscopat. Depuis, ce service d’église dépend du SNPLS (Service National de la Pastorale Liturgique et Sacramentelle). Il mobilise un grand nombre de personnes qui, de leurs mains expertes et souvent discrètes, s’activent chaque semaine à confectionner, dans nos églises et chapelles, des bouquets et compositions florales pour embellir nos célébrations liturgiques pour qu’elles soient plus accueillantes même en l’absence de célébration.

La liturgie est première     

            Dès que nous fleurissons un lieu où se déroule une action liturgique nous devenons acteurs en Liturgie au service de l’assemblée qui célèbre. Le Concile Vatican II (Sacramentum Concilium 26) souligne que : « les actions liturgiques appartiennent au corps tout entier de l’Église ». Animer, Lire, Chanter, Fleurir, … sont au service de la pleine participation, consciente et active de tous les fidèles. Le bouquet n’est pas une œuvre personnelle exposé pour être contemplé, admiré, il est un moyen pour aider l’assemblée chrétienne à Vivre et Célébrer l’évènement pascal dans l’aujourd’hui car, dans l’esprit de la démarche FEL, la liturgie est première.                                     

Selon le lieu : devant l’autel, l’ambon, la croix, le tabernacle, la Vierge Marie, le cierge pascal, aux portes d’entrées, … selon le temps liturgique ou la fête célébrée, chaque bouquet de fleurs, symbole de la création, n’est pas une homélie, il est louange et chemin de foi pour qui le compose.

          Après avoir “jeûné” de fleurs pendant le Carême, vivons, avec joie, ce temps pascal et printanier. La nature riche de floraison nous donne alors l’occasion de traduire la résurrection. « Et vous les plantes de la terre, bénissez le Seigneur » (Dn 3, 76).

Fleurir en Liturgie : une technique qui permet de passer du visible à l’Invisible

    « L’Église est un jardin drapé de fleurs infinies, il en faut donc de diverses grandeurs, de diverses couleurs, de diverses odeurs… Et en somme de différentes perfections ! » (Saint François de Sales)

Placés devant l’Ambon (table de la Parole) et devant l’Autel (table de l’Eucharistie), les bouquets liturgiques forment un ensemble de fleurs et de végétaux disposés selon les couleurs et/ou les espèces. Ils n’ont pas à reproduire une scène d’évangile, ils doivent conduire vers Dieu, ils n’expliquent pas, ils suggèrent. Le respect de la nature se traduit par le respect du sens de pousse. Il est donc nécessaire de se former, d’approfondir ses connaissances en liturgie et en techniques florales. En septembre dernier, une quinzaine de personnes de notre paroisse participait à une journée de formation “Fleurir en Liturgie” à la Gaubretière. Merci pour votre engagement et dévouement !

Toutes techniques sophistiquées sont à éviter car les fleurs ont un message à délivrer, elles sont un langage visuel. Dans le bouquet, le “Vide” permet la transparence, le passage, un chemin pour nous conduire, par la prière, du visible vers l’Invisible. Avec humilité, laissons notre œuvre florale à la communauté paroissiale, à l’assemblée, elle ne nous appartient plus.

          

Que nos bouquets soient la prière qui ne peut s’exprimer tout haut ; qu’ils permettent de toucher du doigt le bonheur.

Laissons parler les fleurs

Les fleurs laissent jouer leur rôle de représentation symbolique de la nature donnée avec les saisons : fleurs sauvages des champs et des montagnes, fleurs des jardins ou œuvre des hommes… Universellement, elles sont aimées, admirées. En réalité elles ne disent rien, mais elles sont signe de tendresse, de joie, de reconnaissance marquant les étapes de la vie : nais

Toutes techniques sophistiquées sont à éviter car les fleurs ont un message à délivrer, elles sont un langage visuel. Dans le bouquet, le “Vide” permet la transparence, le passage, un chemin pour nous conduire, par la prière, du visible vers l’Invisible. Avec humilité, laissons notre œuvre florale à la communauté paroissiale, à l’assemblée, elle ne nous appartient plus.

          

Que nos bouquets soient la prière qui ne peut s’exprimer tout haut ; qu’ils permettent de toucher du doigt le bonheur.

Laissons parler les fleurs

Les fleurs laissent jouer leur rôle de représentation symbolique de la nature donnée avec les saisons : fleurs sauvages des champs et des montagnes, fleurs des jardins ou œuvre des hommes… Universellement, elles sont aimées, admirées. En réalité elles ne disent rien, mais elles sont signe de tendresse, de joie, de reconnaissance marquant les étapes de la vie : naissance, mariage, grandes fêtes…, elles sont l’expression d’une relation, d’un message d’accueil, d’une amitié. Présentes aux heures de peine, les fleurs le sont aussi pour l’hommage et le respect dû à une vie qui s’achève, vie éphémère.

L’homme ! Ses jours sont comme l’herbe ; comme la fleur des champs, il fleurit. Dès que souffle le vent, il n’est plus ; même la place où il était, l’ignore. (Ps 102, 15-16)

                                                                       Gabriel T.