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Catégorie : Edito

ÉDITORIAL SPÉCIAL SUITE AU DÉCÈS DU PAPE FRANÇOIS

Suite au décès du pape François, l’équipe pastorale de la paroisse a souhaité vous communiquer l’éditorial paru dans le journal LA CROIX du 22 avril et rédigé par Loup Besmond de SENNEVILLE :

Le pape des premières fois

Que retenir du pape François ? Le pontificat du 265ème successeur de Pierre vient de s’achever et un constat s’impose déjà : il laissera une trace profonde dans l’histoire de l’Église catholique. Originaire d’Amérique latine, jésuite, François aura été, à bien des égards, le pape des premières fois.

 

Arrivé de Buenos Aires, Jorge Mario Bergoglio aura mis au centre de l’attention de l’Église des sujets jusque-là perçus comme secondaires. Auteur d’une encyclique sur l’environnement, il n’aura pas cessé d’appeler l’attention sur les migrants et les plus pauvres, à temps et à contretemps, quitte à agacer une partie des fidèles.

 

Habité par la conviction qu’il est plus facile de percevoir le centre depuis les périphéries, le successeur de Benoît XVI aura aussi multiplié les voyages dans des pays où la foi catholique est minoritaire, assumant les critiques de ceux qui l’accusaient de délaisser la Vieille Europe. De fait, il fut le premier pape à prendre acte du grand basculement de l’Église catholique en dehors de l’Occident, identifiant clairement l’Asie, l’Amérique latine et l’Afrique comme synonymes de son avenir.

 

Il aura contribué à bousculer l’Église de l’intérieur, s’attaquant à la réforme, longtemps attendue, de la Curie romaine, mais aussi à celle des finances du Vatican, et à la prise de conscience des abus sexuels. Sur ce dernier point, s’il a appelé sans relâche à une tolérance zéro, François aura aussi montré ses limites, sous-estimant longtemps certaines affaires. Le pape promoteur d’une forme de décentralisation aura aussi été, paradoxalement, celui qui aura exercé sa mission avec une autorité jugée excessive par ses détracteurs.

 

Dans quelques semaines, il reviendra désormais aux cardinaux, réunis en conclave, de décider quelle suite ils veulent réserver à l’héritage de François. Quel que soit leur choix, une chose est sûre : il ne pourra être balayé d’un revers de main.

Équipe d´animation paroissiale

Tous « Ressuscités avec le Christ »

Tous « Ressuscités avec le Christ »

J’ai toujours été marqué par ce qu’écrit l’apôtre Paul aux chrétiens de Colosses : « Vous êtes ressuscités avec le Christ » comme si notre entrée dans la vie éternelle était en cours. Ce que je crois profondément. Elle n’est donc pas à reporter uniquement à l’échéance finale de notre vie. Elle est déjà en partie réalisée dans la communion vitale au Christ par la foi et l’amour qui agit en nous. Je me sens bien petit pour en rendre compte, ET POURTANT, je crois profondément que sa vie de Ressuscité coule en nous.

Alors moi-même qui viens de passer le cap des 85 ans, comment je vis ce temps nouveau ?

En fait c’est le temps de la « déprise » que j’apprends à considérer comme un temps favorable pour vivre la grâce de l’âge qui avance, avec heureusement, moins de responsabilités. Je sens bien que l’heure du « passage » approche sans savoir quand il sera exactement. Cette heure à venir, je la sais importante. Elle se rend présente sans cesse à ma vie intérieure. En fait cela me plaît, car pour moi la rencontre avec le Christ est une attente essentielle, exigeante en vérité : une attente habitée par la résurrection du Christ déjà à l’œuvre en moi. J’aime écouter sa présence en moi au jour le jour en fidélité à mon baptême. Cela suppose un véritable consentement à cet abandon avec au fond de moi le même désir que celui du Christ qui arrive à dire, non sans peine, non sans lutte intérieure « Ma vie, nul ne la prend, mais c’est moi qui la donne » (Jn 10,18). Ce qui veut dire encore pour moi, faire l’apprentissage d’une nouvelle qualité d’être, une plus grande capacité à aimer en vérité, à me laisser aimer tel que je suis, sans artifice, en toute humilité…en faisant l’expérience d’une certaine dépossession de moi-même, de mes forces physiques, de ma vitalité. Oui c’est bien le temps de la « déprise » en vérité pour la croissance de mon être profond, grâce à mon « être avec le Christ ».

Aider chacun(e), avec le Christ, à sortir de son tombeau

Ce qui me préoccupe le plus, avec mon âge, c’est de faire découvrir Jésus-Christ par ma présence à celui ou à celle qui attend d’être rejoint et les regarder comme une personne, en particulier les malades, les personnes souffrantes, les personnes qui « n’ont personne» ou si peu avec la sensation d’être enfermées dans leur tombeau, dans leur désespérance. Par mon ministère pastoral de « service », c’est aussi le soutien de ceux et celles qui ont une responsabilité plus lourde à porter, qu’ils soient prêtres, diacres ou laïcs. A cela je peux consacrer du temps, moins talonné, mais tellement heureux d’être en service pour les uns et les autres et de partager mon espérance.

Avec Jésus-Christ faire réussir et fleurir  la Fraternité universelle

Ce qui me tient le plus à cœur pour l’humanité tout entière et pour notre monde d’aujourd’hui bien perturbé, c’est de nous rappeler le beau projet que Jésus-Christ a rendu possible par le don de sa vie ! Nous le savons bien sûr, mais peut-être pas assez : faire réussir, fleurir la fraternité universelle tellement malmenée et qui ne demande qu’à grandir. Avant de mourir et de ressusciter il a donné deux signes et le chemin pour le vivre et faire de nous des artisans de « CETTE FRATERNITE UNIVERSELLE ». Avant de se mettre à table pour son dernier repas avec la petite équipe qu’il avait formée, il s’est mis à genou pour laver les pieds de ses disciples en leur disant : « ce que je viens de faire pour vous, faites-le les uns pour les autres » Et deuxième signe c’est le don de son corps et de son sang, comme signe du partage et de sa présence, comme signe de son alliance nouvelle et éternelle avec ces mots : « Vous ferez cela en mémoire de moi ». Le chemin est désormais ouvert comme nous dit Pierre, dans la première lettre (1P2) : « Il nous a marqué le chemin pour que nous allions sur ses traces ».

Bon Chemin vers Pâques avec la joie de l’espérance qui ne déçoit pas ! J’invite, chacun de nous à nous demander, membres de cette paroisse toute jeune : « Dans ma vie, quel est le tombeau d’où le Christ m’appelle à émerger pour une vie nouvelle ? ».

Gérard BATY

Edito de Mars 2025

60 ANS DE DIACONAT PERMANENT, QUELQUES TÉMOIGNAGES (Suite)

« Thierry, que signifie pour toi « être diacre en milieu professionnel ? » »

Je pense que l’on est chrétien avant d’être diacre et malgré l’ordination, son attitude, sa façon d’être est plus liée à sa foi.

Je ne pense pas avoir changé, professionnellement depuis l’ordination. En fait, je continue à être, autant que possible, en accord avec ma foi, même au bureau.

Ce qui a changé, par contre, c’est le regard des autres. Les collègues connaissent, pour la plupart, mon implication et ma position dans l’Église. Ce changement se traduit de différentes manières. Autour de la machine à café, par exemple. La religion revient de temps à autre dans la conversation, sous forme de blagues. Ce n’est jamais méchamment, et je ne m’en offusque pas. Au contraire, cela permet, parfois, de passer quelques messages avec le sourire…

Et puis, de temps à autre, les collègues n’hésitent pas à me rappeler que je suis diacre, lorsque je perds patience ou que les discussions s’enflamment… Mais toujours avec le sourire !

Naturellement, je suis aussi parfois interpellé sur les positions de l’Église sur certains sujets de société, ou lors des différents scandales qui l’ont secouée depuis quelques années. Ce n’est pas toujours simple de trouver les mots.

Mais, et je crois que c’est le plus important, le fait que les collègues soient au courant leur permet aussi de venir discuter, de manière généralement discrète, de sujets divers. Cela va de celui qui vient raconter ce que son enfant a vécu au caté, à ceux qui ont besoin de parler après la perte d’un proche ou d’un collègue. Parfois, ce sont des questions sur des cérémonies, des rites ou des textes entendus.

Dernièrement, un soir, alors qu’il n’y avait plus personne au bureau, un collègue est venu me voir pour discuter d’une parole de saint Paul entendue lors d’un mariage : « Femmes, soyez soumises à vos maris. » (Eph 5, 22) Cela avait choqué son épouse et il avait besoin d’en parler.

En fait, je pense qu’être diacre, dans le milieu professionnel, c’est être là, à l’écoute. En fait, l’ordination est avant tout un signe qui rend visible cette disponibilité.

Thierry ROZÉ, diacre permanent – Mortagne-sur-Sèvre

 « Héloïse, en tant qu’épouse de Thierry qui est diacre permanent, est-ce que le diaconat de Thierry a changé quelque chose en toi ? »

Se donner du temps pour accepter

Suite à l’appel inattendu adressé à Thierry, j’ai tout d’abord eu beaucoup de doutes, d’hésitations et le « oui » de l’ordination m’a demandé tout un cheminement. Pour moi, l’appel au diaconat a d’abord été source de questionnements : pourquoi lui ?  Qu’est-ce que cela allait engendrer comme impact sur notre vie de famille ?, notre couple ?…

Ce sont les années de discernement et les trois années de formation qui m’ont permis d’accepter que le diaconat vienne enrichir notre sacrement de mariage.

 

Le sentiment de cheminer dans ma foi et de la nourrir

Le jour de l’ordination, l’évêque demande à l’épouse : « Acceptez-vous tout ce que le diaconat qu’il va recevoir apportera de nouveauté dans votre couple et votre vie de famille ? » J’ai alors pu répondre un Oui confiant.

Après dix ans d’ordination, je peux dire que les fruits de l’ordination rejaillissent sur notre vie de couple, sur mes relations avec les autres en général et sur le regard que je peux porter sur nos proches. Ce cheminement m’a fait évoluer dans ma foi : je suis plus sensible à la lecture de la Parole de Dieu et aime m’en laisser habiter. J’ai aussi découvert la prière quotidienne et le soutien spirituel que peut m’apporter la prière ou ce que ma prière peut apporter aux autres.

Du fait de la mission de Thierry, je reconnais être régulièrement interpellée sur des sujets d’Église par des collègues ou des connaissances qui en sont loin : ces échanges sont toujours très riches et m‘aident à grandir et à poursuivre mon chemin de foi. J’aime à penser que je suis restée moi-même mais que le diaconat me procure une intimité particulière avec Dieu.

Héloïse ROZÉ – Mortagne-sur-Sèvre

 

 

60 ANS DE DIACONAT PERMANENT, QUELQUES TÉMOIGNAGES

Le diaconat permanent a été réinstauré dans l’Église catholique par le concile Vatican II en 1964, cela fait donc 60 ans. En Vendée, le premier diacre permanent a été ordonné en 1970, le onzième a été ordonné en 1993. Aujourd’hui ils sont cinquante-six en exercice. Sur notre paroisse, la première ordination au diaconat permanent remonte à novembre 1995. Depuis quatre autres diacres ont été ordonnés.

L’équipe du bulletin a souhaité donner la parole à trois d’entre eux, ainsi qu’à l’épouse de l’un d’eux, pour nous aider à « sentir » comment ce ministère, disparu sous sa forme permanente pendant près de mille ans, colore aujourd’hui la vie de nos communautés.

“Philippe, quelle a été ta réaction lorsque tu as été appelé au diaconat permanent ?”

Hélène et moi avons reçu cet appel dans un contexte particulier où nous avions décidé de cesser notre activité commerciale pour réorienter nos vies professionnelles vers d’autres horizons.

Nous avons eu la visite de deux membres de la commission d’éveil au diaconat du doyenné. Nous les avons écoutés. Pour ma part, j’ai mis un peu de temps à réaliser qu’ils nous demandaient de réfléchir à un possible service diaconal. J’étais loin de penser que ce genre de service pourrait m’être demandé un jour. La nuit suivante, Hélène et moi avons peu dormi, tant nous étions bouleversés par cette interpellation. Personnellement, je ne me sentais pas digne de cet appel ; de plus, je vivais déjà notre changement de vie professionnelle comme un appel du Seigneur à lui faire confiance pour notre avenir. Dire oui à cette nouvelle perspective non maîtrisée n’allait pas de soi ; par ailleurs, cela n’engageait pas que moi, mais bien notre couple et notre famille.

La foi est pour moi l’endroit d’un grand mystère, le lieu d’une rencontre où chacun, en son intimité, côtoie Dieu. Cet appel à servir l’Église d’une manière si particulière m’a conduit à de nouveaux déplacements intérieurs pour suivre le Christ là où il me conduirait. Après la surprise de l’appel, c’est l’enthousiasme et la joie de vivre une nouvelle aventure avec le Seigneur qui m’ont accompagné. C’est pourquoi avec Hélène nous avons cheminé vers le discernement, puis la formation pour le service diaconal. Par ce oui au diaconat, j’ai fait l’expérience de la joie de recevoir et de se donner.

Philippe Cailleaud, diacre permanent – La Verrie

 

« Christian, depuis ton ordination, quelles sont les joies, les difficultés que tu as rencontrées?”

 

Lorsque j’ai été ordonné diacre en septembre 2015, cela faisait déjà plus de 50 ans que le diaconat permanent avait été rétabli. Depuis, 10 ans se seront bientôt écoulés durant lesquels j’ai vécu mon ministère avec beaucoup de joies. L’une des toutes premières a été la célébration des ordinations : nous étions cinq ce jour-là entourés de nos familles, de nos amis et de nombreux paroissiens. Ce fut un beau signe de fraternité. Mon épouse et moi avons dit « oui » au diaconat avec enthousiasme et détermination. J’ai vécu un moment fort où j’ai exprimé publiquement ma volonté d’engagement dans l’Église et pour le service.

Comme diacre, je suis amené à célébrer des mariages et des baptêmes. Je me réjouis d’accompagner les couples et les parents sur le chemin vers ces deux sacrements ; avec les différences de sensibilités et de valeurs, le parcours de foi est propre à chacun. Ces rencontres sont aussi enrichissantes pour chacun des participants qu’ils le sont pour moi-même.

Mais le diaconat réserve aussi des moments difficiles, notamment au moment de sépultures et en particulier d’enfant. On prend conscience que la douleur et la détresse dépasse tout et qu’aucun mot n’a de résonance à ce moment-là dans le cœur de parents endeuillés. Dernièrement, je me suis senti impuissant. Depuis, je confie à Dieu dans ma prière tous ces parents qui sont profondément dévastés par la mort de leur enfant.

Christian VINCENT, diacre permanent – Tiffauges

ÉCHOS DU CONSEIL PAROISSIAL du 15 OCTOBRE 2024

UN CONSEIL DE PAROISSE AU COMPLET

Le conseil de paroisse s’est réuni le 15 octobre dernier à La Verrie.

Après avoir été appelées, plusieurs personnes l’ont rejoint pour représenter différents mouvements et services. Désormais au complet, et présidé par le Père Janvier, notre curé, il compte 31 personnes (18 femmes et 13 hommes), dont une religieuse de Sainte-Marie-de-Torfou, cinq diacres et vingt-trois laïcs dont une Laïque en Mission Ecclésiale (LEME).

Le conseil travaille dans un esprit de synodalité (échanger, marcher ensemble).

Sa mission est de conseiller le curé dans la conduite pastorale, préparer les décisions en apportant constats et analyses. Il rend compte des réalités humaines. Il propose des orientations pour le projet missionnaire. Il évalue ce qui a été mis en œuvre et ce qui reste à entreprendre.

Durée du mandat : les membres appelés sont nommés pour 5 ans, renouvelable une fois.

Il se réunit au moins 3 fois par an et chaque fois que cela est nécessaire. À chacune des rencontres il y a un temps de prière et d’écoute de la Parole de Dieu.

 

NOM – Prénom Fonction/Représentant   LA GAUBRETIERE (Communauté St-Barthélemy-en-Tiffauges) suite
DUSABIMANA Janvier Curé de la paroisse PIEL Béatrice Catéchistes
Père Olivier, Montfortain Prêtre coopérateur VINCENT Christian Diacre, Pastorale Familiale
MORTAGNE (Communauté Montfort) YOU Jacqueline Équipes liturgiques
BARRÉ René Conseil économique   LA VERRIE (Communauté St-Martin-sur-Sèvre)
DU RÉAU Rosario Laïque en Mission Ecclésiale BOSSARD Bernadette Mise à jour site Internet paroisse
FONTENEAU Myriam Coordinatrice Mortagne BROSSET Hélène Préparation baptêmes
GABORIEAU Marie-Luce Équipes liturgiques CAILLEAUD Philippe Diacre, Catéchuménat
GUÉRIN Annie Confirmation FONTENEAU Marie-Odile Équipes de prières
GUILLIER Michel Diacre GODET Gérard Familles en deuil, Conduite funérailles
ROZÉ Thierry Diacre, pastorale des jeunes RETAILLEAU Thérèse Pastorale santé
LA GAUBRETIÈRE (Communauté St-Barthélemy-en-Tiff.) RONGEARD Marie-Thé Coordinatrice
CORNU Marie-Thérèse Coordinatrice ROUX Philippe Diacre, préparation baptêmes
CHAILLOU Didier Animation, Conduite sépultures DARD Nicolas Établissements scolaires catholiques
GABORIEAU M-Thérèse SEM et Équipes liturgiques Sœur BILLAUD M-Madeleine Personnes consacrées
GIRAUD Jean-Claude Secours catholique KERSAHO Virginie Jeunes confirmés adultes
LANDREAU Bruno Sacristains BILLAUD Laurence Action catholique
LANDREAU Geneviève Gestion des archives BOSSARD Violaine Action catholique

 

ANNÉE SAINTE 2025

Tous les 25 ans, l’Église universelle célèbre un jubilé à Rome et dans tous les diocèses du monde. Celui de 2025 sera sur le thème de l’ESPÉRANCE.

En Vendée, ce sera l’occasion d’échanger entre deux paroisses qui ne se connaissent pas. Notre paroisse toujours avec la paroisse jumelle de Saint-Laurent vivra donc un échange avec la paroisse Saint-Henri-Dorie-de-Talmont.

Le diocèse de Vendée organisera un pèlerinage à Rome. Les dates retenues sont du 25 au 29 octobre 2025, budget estimatif, car il n’y a pas encore les tarifs définitifs +/- 1500€

Les écoles catholiques du diocèse vivront cette année sur le thème « Avec audace et espérance ».

Une fête diocésaine aura lieu le 8 juin 2025 à la basilique de Saint-Laurent ; nous en reparlerons.

 

PROJET PASTORAL PAROISSIAL

Le conseil a validé le projet de rédiger un projet pastoral paroissial, en associant tous les paroissiens qui le souhaiteront. Nous reviendrons vers vous dans quelque temps à ce sujet.

 

INFORMATIONS

Quatre personnes sont entrées en catéchuménat ; elles devraient recevoir les trois sacrements de l’initiation chrétienne (baptême, confirmation et première communion) en 2025 et en 2026. Quatre enfants en âge scolaire seront baptisés à Pâques 2025.

 

Le prochain conseil de paroisse se tiendra le 1er avril 2025.

Edito novembre : Fête de la Toussaint : « Tous appelés à la Sainteté »

Fête de la Toussaint : « Tous appelés à la Sainteté »

 

En avril 2018, le pape François publiait l’exhortation apostolique « Gaudete et exultate » où il appelait chacun à accomplir sa vocation de baptisé en devenant « saint, de manière simple et joyeuse ». Il souhaitait rassurer en assurant qu’il ne faut pas se laisser décourager par des modèles inaccessibles mais être simplement signe de la présence de Dieu.

Nous sommes allés à la rencontre de baptisés de notre paroisse qui ont osé répondre à des appels qui leur étaient lancés pour accompagner des jeunes ou adultes vers les sacrements pour savoir comment ils recevaient cette expression du pape.

 

« Tous appelés à la sainteté” nous dit le pape François, quelle est la résonnance de cette expression pour vous ?

« Nous sommes tous appelés à vivre dans l’amour de Dieu, à chercher sans cesse et sans relâche à nous ajuster à cet amour et à rayonner de la joie de Dieu, » nous dit Catherine. « La sainteté doit être recherchée dans les petites choses de la vie, sans attendre des circonstances exceptionnelles. Cet appel nous concerne aujourd’hui et là où nous sommes, »  ajoute Aude. « La sainteté, c’est mener une vie en ressemblant à Jésus. C’est se laisser conduire par l’Esprit de Dieu, dans sa vie quotidienne au milieu des hommes, » conclut Marie-Christine.

 

Pourquoi avoir répondu à un appel ?

« C’est avec une grande joie que j’ai accepté d’accompagner des jeunes dans leur démarche vers le baptême et la première eucharistie. Devant leur soif de découvrir le Seigneur et de pouvoir en vivre chaque jour, je m’engage pleinement dans cette aventure avec eux. » nous confie Catherine. Pour Aude, répondre à cet appel s’impose : « On ne peut pas garder un tel trésor pour soi. Il y a urgence à transmettre. ». Quant à Marie-Christine, elle s’est donné un temps de réflexion :« j’ai confié cela dans la prière, et j’ai répondu oui. C’est vraiment une joie de se retrouver tous les mois. Nous lisons à chaque fois des textes de la Bible. Je suis agréablement surprise de voir leur soif de découvrir la bible et de vouloir comprendre les textes. C’est enrichissant, car ça me pousse à aller plus en profondeur dans l’étude de la parole et dans ma vie de chrétien. »

Qu’est-ce qui vous aide à avancer sur le chemin de la sainteté ?

« La confiance en un Dieu qui nous aime et qui nous connaît mieux que quiconque. Le partage et la vie fraternelle ». La lecture de la bible et la prière régulière sont les étapes clés vers la sainteté pour Catherine. Pour Aude aussi la prière quotidienne permet d’avancer mais aussi « les grandes figures de Saints. ». Enfin Marie-Christine s’imprègne de la vie des Saints en lisant des livres sur leur vie.

 

Vers quel Saint vous tournez-vous plus particulièrement quand vous avez besoin d’être encouragé ?

Pour Catherine qui travaille auprès de jeunes, c’est « Saint Jean Bosco car il est le Père et le maître de la jeunesse. Je m’appuie donc sur la pédagogie salésienne pour accompagner les jeunes et je les lui confie, en particulier ceux qui vivent des situations douloureuses. Je m’appuie aussi sur la spiritualité de saint Ignace de Loyola pour relire des traces de Dieu dans ma vie personnelle et rechercher sans trêve la présence de Dieu au quotidien. »

Christine recherche l’intimité de Marie « en particulier quand autour de moi il y a des soucis. Elle défait les nœuds, ou bien je récite le chapelet pour une intention particulière. »

 

En quoi pour vous les saints sont-ils des exemples, des guides ?

« Malgré les épreuves, les doutes, les peurs et les chemins chaotiques de la vie des saints, ils ont su persévérer dans la foi en Dieu et en cela ils sont un exemple pour moi, des modèles de persévérance. » nous dit Catherine et de rajouter « Ils ont tous eu à cœur de toujours plus se rapprocher de Dieu en cherchant à mieux le connaître pour lui être plus fidèle dans leur vie de tous les jours. Les saints sont pour moi des guides qui m’accompagnent sur le chemin de la connaissance de Dieu, de l’humilité, de la sagesse et de l’amour fraternel et inconditionnel. » Aude souligne la « foi immense  des saints,  une absence de concessions, un amour de leur prochain et de l’Église. » qui incite à les prendre comme guide. Enfin Catherine souligne qu’ils ont « tout quitté pour suivre le Christ. Ils sont des modèles de piété, de sobriété, d’humilité et de sagesse. Ce sont des guides pour suivre notre chemin avec Jésus. »

En cette fête de Toussaint 2024, osons suivre la voie de la sainteté en étant signe de l’amour de Dieu dans nos vies quotidiennes. Laissons-nous guider par l’Esprit Saint pour nous rapprocher de saints et saintes de Dieu qui pourront nous guider sur notre chemin de foi.

Edito Octobre Espérer et agir avec la Création

Espérer et agir avec la Création

 

Le Temps de la Création 2024 se termine le 4 octobre, jour de la fête de saint François d’Assise ; cette année le thème choisi était « Espérer et agir avec la Création ».

Le pape François nous dit qu’: « Espérer et agir avec la création signifie avant tout unir les forces et, en cheminant avec tous les hommes et les femmes de bonne volonté, contribuer à « repenser la question du pouvoir humain, de sa signification et de ses limites ».

Trop longtemps, notre société et l’Eglise ont mal interprété les premières paroles adressées par Dieu aux humains dans le paradis terrestre : « Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme. Dieu les bénit et leur dit : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-là ». » (Genèse 1, 27-28a) Soumettez-là ne veut pas dire dominer.

 

Si nous avons été créés à l’image de Dieu, nous devons nous comporter comme les premiers responsables de la Création ; création que Dieu nous a confié parce qu’il a foi en nous.

Seulement, il nous faut reconnaître que nous n’avons pas toujours été dignes de cette confiance. Notamment depuis le début de l’ère industrielle. Nous avons commis le mal en détruisant notre milieu de vie. L’eau, l’air, la terre sont de plus en plus polluées. Nous continuons à dévaliser les ressources naturelles des pays du sud. Nous n’avons pas de scrupules à les envahir avec nos déchets parfois très polluants. Tous ces comportements inhumains contribuent à écraser les plus faibles.

 

Le temps pour la création est donc un temps qui revient chaque année pour nous inviter à nous convertir, spirituellement et humainement.

C’est d’abord spirituellement qu’il nous faut agir, car la racine du mal est dans notre cœur. C’est là que nous avons à découvrir ou redécouvrir les merveilles que Dieu a mis en nous depuis notre baptême qui nous a fait devenir fils-fille de Dieu, et donc frère ou sœur du Christ.

Ensuite, et pour produire de bons fruits, pour nous, pour les autres et pour toute la Création, nous devons chercher à devenir meilleur en évitant des comportements qui abîment la nature : ne pas jeter de déchets par terre, ne pas gaspiller l’eau, éviter d’utiliser des produits polluants, limiter nos déplacements en avion, utiliser des véhicules moins lourds, ramasser les déchets au bord des chemins et des routes, éviter les produits suremballés, etc… etc… « C’est cela aujourd’hui revêtir l’homme nouveau créé selon Dieu dans la justice et la sainteté conformes à la vérité » (Eph. 4, 24).

 

Sur notre paroisse, nous sommes un petit groupe d’une douzaine de personnes qui nous retrouvons régulièrement pour regarder ensemble comment nous pouvons changer des choses à notre niveau. Nous découvrons que la Parole de Dieu nous invite à l’espérance. Nous découvrons que nous avons tout intérêt à ouvrir nos yeux, nos oreilles et tous nos sens pour mieux apprécier les beautés de la Création et pour mieux les respecter. Nous découvrons comment les différentes religions, et aussi les non-croyants, ont des choses intéressantes à dire. Ensemble, nous devenons petit à petit des acteurs d’espérance en action, soucieux de travailler, dans la confiance, à la sauvegarde de toute la Création.

 

A vous qui êtes seule dans votre maison ou en EHPAD ; à vous qui êtes chef d’entreprise ou salarié ; à vous qui êtes à l’école, au collège ou au Lycée, à la faculté ; à vous qui êtes retraité, qui êtes élu local ou national… c’est à vous tous, à nous tous qu’il revient d’avoir chaque jour le souci de respecter la Création, dans nos actes et dans nos paroles, de respecter notre terre et toutes les créatures en commençant par les plus faibles de nos frères et sœurs.

Philippe Roux, diacre permanent

Tous missionnaire, marchons ensemble !

Frères et Sœurs,

Au terme de l’été, le mois de septembre est un moment important pour bien commencer la nouvelle année avec toute la communauté paroissiale. Si la rentrée scolaire a déjà eu lieu, nous sommes encore dans le temps de la rentrée paroissiale.

Je voudrais ici, accueillir particulièrement les nouveaux arrivants dans notre communauté paroissiale : cette dernière devient désormais votre paroisse. Alors n’hésitez pas à venir nous saluer ou à vous faire connaître auprès d’un des membres de notre paroisse, nous serons heureux de cheminer avec vous. Aussi j’invite chacun et chacune à faire de la paroisse Saint-Barthélemy-de-Mortagne un lieu d’Espérance, dans la simplicité et la fraternité évangéliques.

Un grand merci à tous ceux qui sont engagés depuis des années et qui acceptent de renouveler leurs engagements dans les différentes activités de la pastorale. La paroisse a néanmoins encore besoin de d’avantage de bénévoles ! Certains services pastoraux ont besoin de vous ! Il n’est jamais trop tard pour vous engager : il n’y a pas de limite d’âge pour servir les brebis du Seigneur. Chacun et chacune peut faire ce qui est à sa mesure. La vocation missionnaire est proposée à tous les fidèles baptisés de bonne volonté. N’oublions pas que chacune de nos missions naît du cœur du Christ pour attirer tout le monde à Lui.

En cette nouvelle année pastorale, nous sommes encore invités à bouger nos habitudes. Non seulement, les heures de messe changent, mais nous avons aussi été contraints de diminuer les messes du côté des Landes Genusson et Tiffauges. Sur toute la paroisse, les messes de 9h15 passent à 9h30 et les messes de 10h45 passent à 11h00. Face à la diminution des forces des équipes et acteurs liturgiques pour la préparation de la messe aux Landes Genusson et à Tiffauges il n’y aura plus qu’une seule messe par mois à 11h00. Merci pour la bonne compréhension de tous.

Une autre nouveauté de cette année pastorale : c’est l’année jubilaire appelée « Année Sainte ». Cette tradition de jubilé remonte aux années 1300 avec le pape Boniface VIII. Elle a lieu tous les 25 ans. Ainsi, l’année jubilaire de 2025 s’ouvrira à Noël 2024 avec l’ouverture de la Porte Sainte et se terminera avec sa fermeture en janvier 2026.

Comme le pape François nous l’indique dans la publication de la bulle d’indiction du jubilé 2025, « Spes non confundit » : l’espérance ne déçoit pas (Rm 5,5), que cette année soit pour nous une occasion de vivre pleinement les grâces de la miséricorde de Dieu ! Que sous le signe de l’espérance, l’Apôtre Paul stimule notre courage dans nos communautés chrétiennes !

Que cette année soit pour nous tous un moment de rencontre vivante et personnelle avec le Seigneur Jésus Christ, « Porte du salut » (Jn 10, 7.9), Lui qui est notre espérance, Lui que l’Église a pour mission d’annoncer toujours, partout et à tous !

Pour se préparer et vivre cette année du jubilé extraordinaire de la Miséricorde sur notre paroisse et l’ensemble du doyenné, il est prévu une rencontre avec tous les groupes de prière le 23 novembre 2024 à Saint-Laurent. Au niveau du diocèse, on célébrera ce jubilé au jour de Pentecôte le 08 juin 2025 à la basilique de Saint-Laurent.

Gardons l’Espérance et la joie. Belle rentrée !

 

Bien fraternellement,

Abbé Janvier DUSABIMANA,

Curé de la paroisse

Présence de la communauté de Sainte-Marie de Torfou sur notre paroisse

Notre famille religieuse a été fondée par le Père Charles Foyer, curé de Torfou. En 1809, il arrive dans une contrée ravagée par la Révolution. Un désir l’habite : « Faire quelque chose pour la gloire de Dieu ». Proche de la population dont il a partagé les luttes, il voit l’ignorance et la misère, « Il faudrait des filles du Pays pour les gens du Pays pour soigner les malades, élever chrétiennement les jeunes filles et s’adonner à toute œuvre de miséricorde ». C’est ainsi que nait en 1821 la congrégation avec des filles des paroisses avoisinantes. Une des premières sœurs arrive des Landes Génusson.

À la demande des curés, les sœurs ouvrent des écoles pour les filles et assurent le soin des malades ; elles s’adaptent aux besoins les plus urgents ou aux demandes des gens : aux Landes Génusson (1846-2009), à Tiffauges (1849-2020), à Saint-Martin des Tilleuls (1851-1981), à Saint-Aubin des Ormeaux (1867-1980), à la Gaubretière (1903-1998)

En 1957 : départ des premières sœurs de Torfou pour la Haute Volta (qui en 1984 prendra le nom de Burkina Faso). Font partie de ce premier groupe sœur Armande Bizon de Saint-Aubin et sœur Thérèse-Marie Redois qui, après 50 ans passés au Burkina et quelques années à Tiffauges arrivera à la communauté de la Verrie en 2015. En 1984, c’est la fondation au Nord Bénin, et en 2000, la fondation au Tchad.

Vient le Concile, et Mai 68 : « l’aggiornamento[1] » demandé aux congrégations a été un moment très important de lente maturation pour ré-exprimer notre charisme dans un nouveau contexte, avec les 3 aspects principaux :

Vivre de la Charité de Jésus Christ dans sa vie agissante

Aimer et servir en Eglise

Cheminer avec Marie

C’est aussi la période où de nombreuses sœurs enseignantes commencent à arriver à la retraite. Les écoles catholiques passent sous la responsabilité directe de la Direction diocésaine de l’Enseignement catholique. Les vocations commencent à se faire rares.

Dès lors, les congrégations de Vendée organisent leur présence sur le diocèse, les sœurs de Torfou remplacent les sœurs de Mormaison à la Verrie en 1998. Pendant 10 années, des sœurs seront présentes avec des activités diverses suivant leurs compétences professionnelles ou pastorales, attentives aux relations de voisinage.

1993 : Des Chrétiens associés [2]: À la fin du siècle dernier, encouragées par la demande de coopérants récemment rentrés du Burkina, et qui s’inscrit dans un mouvement des congrégations en France, nous commençons un cheminement avec des chrétiens qui s’intéressent à notre manière de vivre l’Évangile aujourd’hui. C’est le commencement de la Fraternité Sainte Marie. Il y a aujourd’hui une centaine de chrétiens associés à la Congrégation dont 8 sur la paroisse.

2012 : Devant la situation démographique de la congrégation, une réflexion est lancée, sœurs et chrétiens associés du secteur, pour envisager l’avenir de notre présence dans le diocèse, en particulier dans le doyenné des Herbiers. Une nouvelle communauté s’ouvre à La Verrie en juin 2015, avec 4 sœurs de 84 à 88 ans dans une maison de 8 appartements adaptés pour personnes âgées. Depuis 9 ans, les sœurs se succèdent. Notre sœur Thérèse, ici depuis les débuts, tient la mémoire de notre communauté. Nous sommes présentes près de personnes âgées, relations de voisinage, à l’EHPAD, au SEM, visites, téléphones… chorale … Nous participons à des associations : CCFD, Pastorale des Migrants… Nous vivons notre vie communautaire fraternelle, en proximité de notre entourage, attentives aux personnes et aux évènements, prenant dans notre prière la vie de notre paroisse, de notre diocèse et …du monde.

Actuellement, la congrégation compte environ 250 sœurs ; moitié françaises de plus de 70 ans, dans 6 diocèses de notre pays, moitié africaines de moins de 70 ans. Depuis les années 1990, le groupe des sœurs africaines, burkinabè et béninoises est en progression, avec 16 communautés au Burkina, 2 au Bénin et 2 au Tchad. Elles continuent la mission dans l’éducation, la santé et la pastorale : écoles, collèges, lycées, dispensaires, centres de formation promotion féminine…

ENSEMBLE, en France ou sur le continent africain, en Fraternité Sainte Marie avec les chrétiens associés, nous nous entr’aidons pour : « Vivre de la Charité de Jésus Christ dans sa vie agissante. Aimer et servir en Église.   Cheminer avec Marie » Au sein des populations au milieu desquelles nous vivons.

 Sr Thérèse Bécot, Sr M-Eliane Girard, et Sr Sylviane Brochard

 

 

[1] « Aggiornamento » est un terme italien signifiant littéralement « mise à jour ». Il fut utilisé pendant le concile Vatican II pour désigner une volonté de changement et d’adaptation de l’Eglise au monde contemporain.

[2] Quelques-uns des chrétiens associés nous exprimeront ce qu’ils vivent en Fraternité avec les sœurs dans les bulletins prochains.