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Catégorie : Edito

Tous missionnaire, marchons ensemble !

Frères et Sœurs,

Au terme de l’été, le mois de septembre est un moment important pour bien commencer la nouvelle année avec toute la communauté paroissiale. Si la rentrée scolaire a déjà eu lieu, nous sommes encore dans le temps de la rentrée paroissiale.

Je voudrais ici, accueillir particulièrement les nouveaux arrivants dans notre communauté paroissiale : cette dernière devient désormais votre paroisse. Alors n’hésitez pas à venir nous saluer ou à vous faire connaître auprès d’un des membres de notre paroisse, nous serons heureux de cheminer avec vous. Aussi j’invite chacun et chacune à faire de la paroisse Saint-Barthélemy-de-Mortagne un lieu d’Espérance, dans la simplicité et la fraternité évangéliques.

Un grand merci à tous ceux qui sont engagés depuis des années et qui acceptent de renouveler leurs engagements dans les différentes activités de la pastorale. La paroisse a néanmoins encore besoin de d’avantage de bénévoles ! Certains services pastoraux ont besoin de vous ! Il n’est jamais trop tard pour vous engager : il n’y a pas de limite d’âge pour servir les brebis du Seigneur. Chacun et chacune peut faire ce qui est à sa mesure. La vocation missionnaire est proposée à tous les fidèles baptisés de bonne volonté. N’oublions pas que chacune de nos missions naît du cœur du Christ pour attirer tout le monde à Lui.

En cette nouvelle année pastorale, nous sommes encore invités à bouger nos habitudes. Non seulement, les heures de messe changent, mais nous avons aussi été contraints de diminuer les messes du côté des Landes Genusson et Tiffauges. Sur toute la paroisse, les messes de 9h15 passent à 9h30 et les messes de 10h45 passent à 11h00. Face à la diminution des forces des équipes et acteurs liturgiques pour la préparation de la messe aux Landes Genusson et à Tiffauges il n’y aura plus qu’une seule messe par mois à 11h00. Merci pour la bonne compréhension de tous.

Une autre nouveauté de cette année pastorale : c’est l’année jubilaire appelée « Année Sainte ». Cette tradition de jubilé remonte aux années 1300 avec le pape Boniface VIII. Elle a lieu tous les 25 ans. Ainsi, l’année jubilaire de 2025 s’ouvrira à Noël 2024 avec l’ouverture de la Porte Sainte et se terminera avec sa fermeture en janvier 2026.

Comme le pape François nous l’indique dans la publication de la bulle d’indiction du jubilé 2025, « Spes non confundit » : l’espérance ne déçoit pas (Rm 5,5), que cette année soit pour nous une occasion de vivre pleinement les grâces de la miséricorde de Dieu ! Que sous le signe de l’espérance, l’Apôtre Paul stimule notre courage dans nos communautés chrétiennes !

Que cette année soit pour nous tous un moment de rencontre vivante et personnelle avec le Seigneur Jésus Christ, « Porte du salut » (Jn 10, 7.9), Lui qui est notre espérance, Lui que l’Église a pour mission d’annoncer toujours, partout et à tous !

Pour se préparer et vivre cette année du jubilé extraordinaire de la Miséricorde sur notre paroisse et l’ensemble du doyenné, il est prévu une rencontre avec tous les groupes de prière le 23 novembre 2024 à Saint-Laurent. Au niveau du diocèse, on célébrera ce jubilé au jour de Pentecôte le 08 juin 2025 à la basilique de Saint-Laurent.

Gardons l’Espérance et la joie. Belle rentrée !

 

Bien fraternellement,

Abbé Janvier DUSABIMANA,

Curé de la paroisse

Présence de la communauté de Sainte-Marie de Torfou sur notre paroisse

Notre famille religieuse a été fondée par le Père Charles Foyer, curé de Torfou. En 1809, il arrive dans une contrée ravagée par la Révolution. Un désir l’habite : « Faire quelque chose pour la gloire de Dieu ». Proche de la population dont il a partagé les luttes, il voit l’ignorance et la misère, « Il faudrait des filles du Pays pour les gens du Pays pour soigner les malades, élever chrétiennement les jeunes filles et s’adonner à toute œuvre de miséricorde ». C’est ainsi que nait en 1821 la congrégation avec des filles des paroisses avoisinantes. Une des premières sœurs arrive des Landes Génusson.

À la demande des curés, les sœurs ouvrent des écoles pour les filles et assurent le soin des malades ; elles s’adaptent aux besoins les plus urgents ou aux demandes des gens : aux Landes Génusson (1846-2009), à Tiffauges (1849-2020), à Saint-Martin des Tilleuls (1851-1981), à Saint-Aubin des Ormeaux (1867-1980), à la Gaubretière (1903-1998)

En 1957 : départ des premières sœurs de Torfou pour la Haute Volta (qui en 1984 prendra le nom de Burkina Faso). Font partie de ce premier groupe sœur Armande Bizon de Saint-Aubin et sœur Thérèse-Marie Redois qui, après 50 ans passés au Burkina et quelques années à Tiffauges arrivera à la communauté de la Verrie en 2015. En 1984, c’est la fondation au Nord Bénin, et en 2000, la fondation au Tchad.

Vient le Concile, et Mai 68 : « l’aggiornamento[1] » demandé aux congrégations a été un moment très important de lente maturation pour ré-exprimer notre charisme dans un nouveau contexte, avec les 3 aspects principaux :

Vivre de la Charité de Jésus Christ dans sa vie agissante

Aimer et servir en Eglise

Cheminer avec Marie

C’est aussi la période où de nombreuses sœurs enseignantes commencent à arriver à la retraite. Les écoles catholiques passent sous la responsabilité directe de la Direction diocésaine de l’Enseignement catholique. Les vocations commencent à se faire rares.

Dès lors, les congrégations de Vendée organisent leur présence sur le diocèse, les sœurs de Torfou remplacent les sœurs de Mormaison à la Verrie en 1998. Pendant 10 années, des sœurs seront présentes avec des activités diverses suivant leurs compétences professionnelles ou pastorales, attentives aux relations de voisinage.

1993 : Des Chrétiens associés [2]: À la fin du siècle dernier, encouragées par la demande de coopérants récemment rentrés du Burkina, et qui s’inscrit dans un mouvement des congrégations en France, nous commençons un cheminement avec des chrétiens qui s’intéressent à notre manière de vivre l’Évangile aujourd’hui. C’est le commencement de la Fraternité Sainte Marie. Il y a aujourd’hui une centaine de chrétiens associés à la Congrégation dont 8 sur la paroisse.

2012 : Devant la situation démographique de la congrégation, une réflexion est lancée, sœurs et chrétiens associés du secteur, pour envisager l’avenir de notre présence dans le diocèse, en particulier dans le doyenné des Herbiers. Une nouvelle communauté s’ouvre à La Verrie en juin 2015, avec 4 sœurs de 84 à 88 ans dans une maison de 8 appartements adaptés pour personnes âgées. Depuis 9 ans, les sœurs se succèdent. Notre sœur Thérèse, ici depuis les débuts, tient la mémoire de notre communauté. Nous sommes présentes près de personnes âgées, relations de voisinage, à l’EHPAD, au SEM, visites, téléphones… chorale … Nous participons à des associations : CCFD, Pastorale des Migrants… Nous vivons notre vie communautaire fraternelle, en proximité de notre entourage, attentives aux personnes et aux évènements, prenant dans notre prière la vie de notre paroisse, de notre diocèse et …du monde.

Actuellement, la congrégation compte environ 250 sœurs ; moitié françaises de plus de 70 ans, dans 6 diocèses de notre pays, moitié africaines de moins de 70 ans. Depuis les années 1990, le groupe des sœurs africaines, burkinabè et béninoises est en progression, avec 16 communautés au Burkina, 2 au Bénin et 2 au Tchad. Elles continuent la mission dans l’éducation, la santé et la pastorale : écoles, collèges, lycées, dispensaires, centres de formation promotion féminine…

ENSEMBLE, en France ou sur le continent africain, en Fraternité Sainte Marie avec les chrétiens associés, nous nous entr’aidons pour : « Vivre de la Charité de Jésus Christ dans sa vie agissante. Aimer et servir en Église.   Cheminer avec Marie » Au sein des populations au milieu desquelles nous vivons.

 Sr Thérèse Bécot, Sr M-Eliane Girard, et Sr Sylviane Brochard

 

 

[1] « Aggiornamento » est un terme italien signifiant littéralement « mise à jour ». Il fut utilisé pendant le concile Vatican II pour désigner une volonté de changement et d’adaptation de l’Eglise au monde contemporain.

[2] Quelques-uns des chrétiens associés nous exprimeront ce qu’ils vivent en Fraternité avec les sœurs dans les bulletins prochains.

L’été, le temps des vacances, des loisirs et du dépaysement, visitons notre paroisse.

L’été, le temps des vacances, des loisirs et du dépaysement, sachons regarder autour de nous, soyons curieux, et visitons notre paroisse.  Prenons le temps et en route !

D’abord le château de Tiffauges : les spectacles et reconstitutions médiévales en font un site majeur vendéen. De la même époque, l’église St Pierre de Mortagne a gardé tout le charme du XIIème siècle. Une de ces églises où l’on peut découvrir les trésors d’église, comme à Mallièvre ou Saint Aubin des Ormeaux, où des vitrines valorisent les plus beaux objets de la paroisse. Tout à fait surprenant, et ouvert à tous, le musée de la Sagesse à Saint Laurent sur Sèvre mérite le détour.

C’est aussi un lieu unique en France, le centre interprétation du vitrail « Vendée Vitrail » qu’abrite l’église St Hilaire de Mortagne : un lieu ludique et innovant qui permet aux visiteurs de découvrir le monde des maitres verriers et le grand Vitrail de Louis Mazetier, classé monument historique en 2023. J’aime à rappeler ce dicton qui dit « Le vitrail n’est qu’un filtre qui transforme la lumière du soleil en une lumière divine ».

Dans le même esprit de lieux historiques et avant-gardistes, il faut aller à La Gaubretière : le château de la Landebaudière présente la Micro-Folie, un musée virtuel qui mêle, de façon inédite, numérique, culture et réalité virtuelle. Tout au aussi stupéfiant, à Mortagne, le musée du Mange-cailloux vous dévoilera les minéraux sous un angle différent et inventif. Plus de secret sur nos pierres précieuses, et le fameux diamant de Chambretaud !

De tout temps la vallée de la Sèvre, appelée jadis « la Suisse Vendéenne », est un lieu de détente, où l’on découvre deux « Petites Cités de Caractère » :  Mallièvre, place forte médiévale, cité des tisserands, vous invite à découvrir la « cave de tisserand », et son métier à tisser. – À Mortagne sur Sèvre, cité médiévale aux nombreux parcs et jardins, une salle d’exposition historique, « L’Orangerie », vous révèlera l’histoire de la ville. Des visites guidées sont proposées pour ces deux cités, les mardis et mercredis à 18h15, en juillet et août.

C’est aussi une multitude de randonnées et de découvertes estivales que vous propose l’office de tourisme sur l’ensemble de notre paroisse, des visites qui permettent des échanges et des rencontres entre passionnés et curieux. Dans un cadre champêtre, à La Verrie (Chanverrie) partez à la découverte de la mystérieuse « Pierre Branlante », ou longez le ruisseau des Amourettes, humble, minuscule et charmant affluent de la Sèvre, jusqu’au menhir de « La Pierre Levée » près de Roche Sèvre. Pour rester en harmonie avec la nature, la Cité des Oiseaux aux Landes Genusson, est un véritable belvédère sur les oiseaux d’eau et leurs migrations, un lieu de découverte ornithologique de 56 hectares.

Comme moyen de locomotion et de transport, vos deux jambes appelées vulgairement le « train 11 », mais vous pouvez aussi emprunter le chemin de Fer de la Vendée, qui vous fera enjamber la Sèvre Nantaise grâce au pont de Barbin, ou le Bac à chaînes de treize Vents qui vous permettra aussi de traverser la rivière.

N’oublions pas que nous sommes au cœur de la Vendée Militaire :
le cimetière de La Gaubretière en est le Panthéon et l’église, comme chacune de nos chapelles (celles de l’Élu à la Verrie, du Pont à Mortagne ou des Martyrs à St-Martin-des-Tilleuls) est le témoin de l’histoire, de légendes ou d’ex-voto, tout comme les croix de chemin, ou les arceaux construits en l’honneur de Marie, si nombreux sur nos bords de route. Un grand Merci aux bénévoles qui entretiennent ce petit patrimoine.

Et j’oublie sûrement encore beaucoup d’animations et de sites à découvrir sur notre paroisse, mais à nous d’être curieux, de nous intéresser à ce qui nous est proposé. Sachons écouter et suivre les suggestions de visites et les bons conseils de nos voisins et amis. Soyons les ambassadeurs de notre belle paroisse ouverte aux touristes !

Olivier SOURICE

« J’ai appris à mieux connaître Dieu. Il nous aime et Jésus est notre ami ! »

1ère COMMUNION : « J’ai appris à mieux connaître Dieu. Il nous aime et Jésus est notre ami ! »

Ce mois de mai, 122 enfants de nos deux paroisses ont communié pour la première fois.

Chaque année, un nouveau challenge s’offre à nous avec de nouveaux enfants et leurs parents ; un engagement pour chacun et chacune de nous. C’est la mission de tout baptisé que de faire connaître et aimer Jésus qui se donne dans l’Eucharistie.

Le parcours de la première des communions est une découverte de la messe pour certains et un approfondissement pour d’autres.

Julien s’est engagé avec joie à accompagner son fils Antonin : « Je pense qu’il est tout à fait normal d’accompagner son enfant dans les passages importants de sa vie afin qu’il se sente épaulé et soutenu. Être animateur d’un petit groupe d’enfants est toujours un plaisir, on apprend tous les uns des autres ».

« Parce que je crois en Dieu, moi Jung Wan, j’ai décidé de dire OUI quand maman m’a parlé de la communion. Je retrouvais mes amies aux temps de préparation et j’ai appris à mieux connaître Dieu et je pouvais poser des questions. Le jour de la célébration, au départ j’étais un peu stressée puis mon parrain m’accompagnait ; alors j’étais plus sereine. Quand j’ai reçu l’hostie, j’avais des papillons dans le ventre, c’était un grand moment. Et maintenant, je vais annoncer la bonne nouvelle qu’il faut croire en Dieu, qu’il nous aime et que Jésus est notre AMI !»

« Par le oui de Jung Wan, nous ses parents, nous avons cheminé avec elle. Depuis son baptême, nous l’avons accompagnée dans la découverte de sa foi et lui avons suggéré de poursuivre vers la communion. Les enfants ont tous une relation à la foi différente et il est important de la respecter et les accompagner à grandir à leur rythme ».

Cette préparation au sacrement de l’Eucharistie ne peut pas se faire sans nos prêtres, Janvier, Olivier, Ronel, Gérard et Armand qui ont su être présents et nous aider, nous éclairer tout au long du parcours. Merci à eux pour leur soutien !

L’équipe de préparation à la première communion MPP-MF

« Vivre l’Évangile avec Marie » : les équipes du Rosaire

Avec le mois de mai, nous retrouvons le beau mois de Marie, associé au printemps. Dans de nombreuses communautés chrétiennes, on prépare les célébrations de fin d’année pastorale : premières communions, professions de foi, confirmations, sans oublier baptêmes et mariages. Confions à Marie tous ces évènements qui constituent le tissu vivant de notre foi chrétienne. Pour beaucoup de personnes, ce sont des occasions de renouer le lien avec le Seigneur. Prions Marie de veiller à ce qu’aucun ne se sente ignoré ou rejeté. L’Église a un long chemin à parcourir pour que tous se sentent vraiment les bienvenus dans la maison de Dieu, comme les membres d’une même famille. C’est en manifestant un amour fraternel, humble et sincère, vécu au sein de nos communautés, que nous pourrons donner un vrai témoignage de ce que nous sommes.

Il existe des groupes de prière pour « Vivre l’Évangile avec Marie » ce sont les équipes du Rosaire qui existent dans toute la France. Plusieurs existent dans notre paroisse.

Entrer dans le mouvement des équipes du Rosaire, c’est faire le choix d’une école de vie spirituelle sous le regard de la Vierge Marie. Une équipe du Rosaire est un petit groupe de personnes qui se retrouve, chaque mois, à la maison chez l’un, chez l’autre, pour méditer la Parole de Dieu en s’appuyant sur le feuillet mensuel « Le Rosaire en Équipe ». La maison est le lieu fondamental des Équipes du Rosaire parce que dans nos maisons, nous pouvons nous accueillir dans la simplicité pour écouter la Parole de Dieu, pour approfondir ensemble cette Parole, nous aider à en vivre et partager nos joies et nos peines dans la confiance.

Les équipes du Rosaire sont un Mouvement d’Église d’Apostolat des laïcs reconnu en 1967 par les Évêques de France, une école de prière et un mouvement missionnaire autour de chez soi. En 1955, le Père Joseph Eyquem, religieux dominicain propose aux membres des Confréries du Rosaire de sa région de Toulouse un nouvel élan missionnaire. Il le confie à l’intercession de Sainte-Thérèse-de-l ’Enfant-Jésus ; les équipes du Rosaire vont naître et se développer rapidement. Les Equipes du Rosaire sont toujours bien vivantes avec près de 80000 membres en France.

 

Jean-Claude S

 

N’hésitez pas à venir rejoindre une équipe existante, ou à créer une équipe dans n’importe quelle commune de la paroisse. Pour cela, n’hésitez pas à contacter : Madeleine à La Gaubretière, ou Jean-Claude à St-Martin-des-Tilleuls en demandant leurs coordonnées lors d’une permanence de la Paroisse ou en envoyant un courriel à l’une des adresses suivantes :

cor-bart@saintbarthelemydemortagne.org

cor-mart@saintbarthelemydemortagne.org

mortagnesursevre@diocese85.org

 

Fleurir en Liturgie

Un véritable service de la louange de Dieu

L’art floral au service de la liturgie date du début des années 80. C’est au congrès national de Dijon en 2003 que Fleurir en Liturgie (FEL) a été officiellement reconnu par l’épiscopat. Depuis, ce service d’église dépend du SNPLS (Service National de la Pastorale Liturgique et Sacramentelle). Il mobilise un grand nombre de personnes qui, de leurs mains expertes et souvent discrètes, s’activent chaque semaine à confectionner, dans nos églises et chapelles, des bouquets et compositions florales pour embellir nos célébrations liturgiques pour qu’elles soient plus accueillantes même en l’absence de célébration.

La liturgie est première     

            Dès que nous fleurissons un lieu où se déroule une action liturgique nous devenons acteurs en Liturgie au service de l’assemblée qui célèbre. Le Concile Vatican II (Sacramentum Concilium 26) souligne que : « les actions liturgiques appartiennent au corps tout entier de l’Église ». Animer, Lire, Chanter, Fleurir, … sont au service de la pleine participation, consciente et active de tous les fidèles. Le bouquet n’est pas une œuvre personnelle exposé pour être contemplé, admiré, il est un moyen pour aider l’assemblée chrétienne à Vivre et Célébrer l’évènement pascal dans l’aujourd’hui car, dans l’esprit de la démarche FEL, la liturgie est première.                                     

Selon le lieu : devant l’autel, l’ambon, la croix, le tabernacle, la Vierge Marie, le cierge pascal, aux portes d’entrées, … selon le temps liturgique ou la fête célébrée, chaque bouquet de fleurs, symbole de la création, n’est pas une homélie, il est louange et chemin de foi pour qui le compose.

          Après avoir “jeûné” de fleurs pendant le Carême, vivons, avec joie, ce temps pascal et printanier. La nature riche de floraison nous donne alors l’occasion de traduire la résurrection. « Et vous les plantes de la terre, bénissez le Seigneur » (Dn 3, 76).

Fleurir en Liturgie : une technique qui permet de passer du visible à l’Invisible

    « L’Église est un jardin drapé de fleurs infinies, il en faut donc de diverses grandeurs, de diverses couleurs, de diverses odeurs… Et en somme de différentes perfections ! » (Saint François de Sales)

Placés devant l’Ambon (table de la Parole) et devant l’Autel (table de l’Eucharistie), les bouquets liturgiques forment un ensemble de fleurs et de végétaux disposés selon les couleurs et/ou les espèces. Ils n’ont pas à reproduire une scène d’évangile, ils doivent conduire vers Dieu, ils n’expliquent pas, ils suggèrent. Le respect de la nature se traduit par le respect du sens de pousse. Il est donc nécessaire de se former, d’approfondir ses connaissances en liturgie et en techniques florales. En septembre dernier, une quinzaine de personnes de notre paroisse participait à une journée de formation “Fleurir en Liturgie” à la Gaubretière. Merci pour votre engagement et dévouement !

Toutes techniques sophistiquées sont à éviter car les fleurs ont un message à délivrer, elles sont un langage visuel. Dans le bouquet, le “Vide” permet la transparence, le passage, un chemin pour nous conduire, par la prière, du visible vers l’Invisible. Avec humilité, laissons notre œuvre florale à la communauté paroissiale, à l’assemblée, elle ne nous appartient plus.

          

Que nos bouquets soient la prière qui ne peut s’exprimer tout haut ; qu’ils permettent de toucher du doigt le bonheur.

Laissons parler les fleurs

Les fleurs laissent jouer leur rôle de représentation symbolique de la nature donnée avec les saisons : fleurs sauvages des champs et des montagnes, fleurs des jardins ou œuvre des hommes… Universellement, elles sont aimées, admirées. En réalité elles ne disent rien, mais elles sont signe de tendresse, de joie, de reconnaissance marquant les étapes de la vie : nais

Toutes techniques sophistiquées sont à éviter car les fleurs ont un message à délivrer, elles sont un langage visuel. Dans le bouquet, le “Vide” permet la transparence, le passage, un chemin pour nous conduire, par la prière, du visible vers l’Invisible. Avec humilité, laissons notre œuvre florale à la communauté paroissiale, à l’assemblée, elle ne nous appartient plus.

          

Que nos bouquets soient la prière qui ne peut s’exprimer tout haut ; qu’ils permettent de toucher du doigt le bonheur.

Laissons parler les fleurs

Les fleurs laissent jouer leur rôle de représentation symbolique de la nature donnée avec les saisons : fleurs sauvages des champs et des montagnes, fleurs des jardins ou œuvre des hommes… Universellement, elles sont aimées, admirées. En réalité elles ne disent rien, mais elles sont signe de tendresse, de joie, de reconnaissance marquant les étapes de la vie : naissance, mariage, grandes fêtes…, elles sont l’expression d’une relation, d’un message d’accueil, d’une amitié. Présentes aux heures de peine, les fleurs le sont aussi pour l’hommage et le respect dû à une vie qui s’achève, vie éphémère.

L’homme ! Ses jours sont comme l’herbe ; comme la fleur des champs, il fleurit. Dès que souffle le vent, il n’est plus ; même la place où il était, l’ignore. (Ps 102, 15-16)

                                                                       Gabriel T.

 

Comment préparer la Fête de Pâque et la Vie Éternelle ?

À cette question, l’Église nous répond : Vivre en vérité notre Carême en mettant en œuvre les Paroles de Jésus : Changez vos cœurs, convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle

Changez-vos cœurs, et d’abord,

ouvrons nos oreilles

Trop souvent, nous avons les oreilles pleines de notre propre musique, de nos propres problèmes. Et nous marchons sans rien entendre d’autre. Le temps est venu de nous mettre à l’écoute de la Parole de Dieu. Dieu, qui fait alliance avec nous, il en a des choses à nous dire. Libérons nos oreilles et écoutons-le.

 

Ouvrir nos oreilles, mais aussi ouvrir nos yeux.

Dieu est là, il entre à l’improviste, il arrive chez nous, mais nous sommes tellement occupés à autre chose, que nous ne le voyons pas. Il est temps d’ouvrir les yeux, d’éteindre nos smartphones, et de regarder un peu autour de nous, car Dieu est présent en ceux qui nous entourent : des malades qui attendent une visite, des salariés qui ont des problèmes de chômage, ou des agriculteurs en difficulté, des anciens qui crèvent de solitude, ou des voisins qui attendent de nous un pardon ou une main tendue…

Et si nous voulons découvrir Dieu, il nous faut être attentif à tous ceux qui souffrent de la guerre, de la violence ou de la pauvreté.

 

Ouvrir nos oreilles et nos yeux,

mais aussi nos mains !

Elle est célèbre cette phrase du prophète Isaïe : « Le jeûne qui me plaît, dit le Seigneur, c’est que tu partages ton pain avec celui qui a faim » Quand nous parlons du carême, l’idée qui nous vient en tête, c’est celle du jeûne. Mais jeûner, ce n’est pas chercher à faire un exploit, mais c’est nous priver pour pouvoir mieux partager : partager notre temps, notre sourire, notre attention, mais aussi, dans ce monde où les misères sont nombreuses, partager notre pain et notre argent…

 

Ouvrir nos oreilles, nos yeux, nos mains, mais aussi nos cœurs.

Que nos cœurs ne soient pas toujours tournés vers la terre, vers les préoccupations matérielles. Prenons le temps de la prière, le temps de nous tourner vers Dieu, le temps de lui parler, de lui confier nos besoins, de lui dire notre merci, d’écouter sa Parole.

 

À chacun de trouver son chemin. La paroisse propose de multiples activités concrètes, à chacun de choisir. À la suite de Jésus prenons le chemin du désert. Du côté de Dieu, la fidélité est sans faille. Mais, nous, les hommes, nous avons besoin de nous convertir, de nous remettre en cause pour accueillir le salut de Dieu.

« Le Royaume de Dieu est tout proche, convertissez-vous, croyez à la Bonne Nouvelle »

Si nous vivons ce carême dans cet esprit, alors, nous serons prêts à vivre dans toute sa plénitude la Fête de Pâques. Et le mystère de la Pâque : c’est Jésus qui est fidèle jusqu’au bout de sa mission et qui, pour cela, assume sa mort sur la croix, mais en même temps c’est le Père qui Le ramène à la vie. Accueillons Celui qui, au Vendredi Saint, donne sa vie pour nous sauver et qui, au jour de Pâques, nous fait entrer dans la Vie même de Dieu, la Vie éternelle.

Armand DOUTEAU

Bonne nouvelle pour notre maison commune -Edito bulletin janvier 2024 –

« Que tes œuvres sont belles, que tes œuvres sont grandes, Seigneur, Seigneur tu nous combles de joie !». Nous aimons à chanter ce refrain en Eglise mais aussi en balade, en admirant un coucher de soleil, un chêne majestueux, une fleur oubliée, une mésange picorant, un enfant rieur. Mais prenons-nous vraiment conscience de ces paroles ? Être comblé par le Seigneur : il nous a tout offert, la Terre et toute la Vie qui l’habite. Ce chant est louange envers Notre Père, notre Créateur. Oui, « tes œuvres sont belles, tes œuvres sont grandes… » Mais aujourd’hui je l’écris avec un pincement au cœur, car « tes œuvres » sont abimées, douloureuses. Il n’est plus possible de le nier, Notre Terre est malade, fragilisée. Et cela nous fait peur.

Comment faire ? Nos actions nous semblent dérisoires, de si petites gouttes d’eau !

Ensemble, en Eglise Peuple de Dieu, nous pouvons unir nos énergies et nos gouttes d’eau seront belles à contempler et deviendront ruisseaux, rivières et fleuves de Vie respectueuses du plus petit, du plus fragile. Les Evêques de France nous montrent le chemin en s’engageant au service de l’écologie intégrale (cf « Ensemble pour notre Terre » 2023).

Sur notre paroisse, suite à la projection du film « La Lettre » au printemps dernier, un groupe « Laudato Si’ -Eglise verte » est né en septembre dernier.  Se retrouver ensemble de Mortagne, St Laurent, St Aubin, St Martin et La Verrie nous permet de « faire communauté », de tisser des liens sur ce grand territoire ! Nous avons commencé à lire et échanger sur l’encyclique Laudato Si’. Prier, partager sur ce qui nous inquiète, nous désespère, mais aussi sur ce qui bouge- Toutes les petites gouttes d’eau que nous observons autour de nous, cela réchauffe nos cœurs ! Nous souhaitons être, humblement, tels des « éveilleurs ». Simplement nous aider, nous accompagner, dans nos communautés paroissiales et dans notre quotidien, sur ce chemin de conversion. Conversion vers la sobriété joyeuse, celle qui nous rapproche du Christ, celle qu’a mise en œuvre St François d’Assise.

Le Pape François, dans Laudate Deum, lance un cri du cœur prophétique à toutes les personnes de bonne volonté : « nous sommes unis par des liens invisibles à toutes les créatures ».  Son message pour la COP 28, à Dubaï, nous a rappelé l’urgence : « j’invite chacun à accompagner ce chemin de réconciliation avec le monde qui nous accueille et à l‘embellir de sa contribution » (LD 69).

Notre petit groupe ne demande qu’à s’étoffer. N’hésitez pas à nous rejoindre le mardi 23 janvier à 17h30, salle de la Coulée Verte à La Verrie. Chaque goutte d’eau est précieuse pour qu’aujourd’hui et demain s’élève notre louange : « Que tes œuvres sont belles, que tes œuvres sont grandes, Seigneur, Seigneur tu nous combles de joie !».

Marie-Laure P

« Viens…. Nous t’attendons ! » Edito de Décembre

Noël nous invite à nous émerveiller devant Dieu qui vient à nous.

Comme un jeune couple s’émerveille devant l’enfant à naître, fruit de leur amour

Quatre semaines environ avant Noël, nous entrons dans le temps de l’Avent. Un “e” au lieu d’un “a” donne à ce mot toute sa signification spirituelle : le temps de l’Avent, adventus en latin, c’est le temps de l’Avènement. C’est à dire l’évènement où Dieu s’est fait homme parmi les hommes : de sa naissance à sa mort sur la Croix, il a partagé en tout notre condition humaine

Alors l’Avent c’est le moment ou jamais de devenir des veilleurs, comme nous le demande Jésus dans le passage de l’évangile selon saint Marc (Mc 13,33-37).

La joie, les réunions familiales, les lumières de Noël, les guirlandes invitent à croire que l’amour peut triompher de ce qui nous angoisse.

D’ailleurs, la liturgie de l’Avent nous invite à veiller, à nous tenir prêts, à nous convertir pour accueillir « Celui » qui vient. Aussi, l’Avent vient nous redire qu’il faut consentir à l’attente pour laisser plus d’espace à Dieu.

 

L’Avent est donc un temps d’attente, centré sur la personne de Jésus que nous nous préparons à accueillir. Tout comme l’attente de futurs parents qui nous ont témoigné que l’attente de leur deuxième enfant était aussi un temps nécessaire pour accueillir le fruit de leur amour.

« Comme Marie qui a choisi d’accueillir Jésus, malgré toutes les difficultés que cela impliquait à l’époque, nous avons choisi d’agrandir notre foyer, car l’amour est plus fort que toutes les difficultés à surmonter. De plus, réussir à faire

face à toutes ces difficultés permet aussi de renforcer notre couple. »

Attendre un bébé est toujours un moment important. Il faut se laisser du temps pour préparer l’arrivée de ce nouvel être au sein du foyer : neuf mois sont vraiment nécessaires à cette préparation.

« L’attente de notre deuxième enfant n’est pas vécue de la même façon que l’attente de notre premier enfant. Effectivement pour un premier bébé, beaucoup de questions se posaient : comment réussir à rester un couple tout en étant parents ? l’éducation ? la gestion du temps réservé à chacun ? Est-ce que l’on va être de « bons parents » ? … Pour un deuxième enfant, la question de réussir à accorder autant de temps et d’attention à chaque enfant est celle qui est intervenue en premier.

L’excitation, la joie, l’empressement de cette attente se mêlent à la peur. Ce temps de préparation permet de préparer son cœur, mais aussi de surmonter nos craintes, de faire de la place à ce bébé, tant au niveau physique (préparer la chambre, …) que psychologique. »

 

Cette attente est en même temps un temps d’espérance, animée d’une certitude : le Seigneur est venu, il vient encore et il sera toujours présent dans notre monde et dans notre vie.

Au cœur de notre vie quotidienne, nous sommes invités à lever les yeux pour attendre le Seigneur qui vient afin de nous réjouir de sa venue en lui disant : « Viens, Seigneur Jésus… Viens…nous t’attendons ! ».

Rapporté par Héloïse R