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Auteur/autrice : PsB2m_tAgne

L’été, le temps des vacances, des loisirs et du dépaysement, visitons notre paroisse.

L’été, le temps des vacances, des loisirs et du dépaysement, sachons regarder autour de nous, soyons curieux, et visitons notre paroisse.  Prenons le temps et en route !

D’abord le château de Tiffauges : les spectacles et reconstitutions médiévales en font un site majeur vendéen. De la même époque, l’église St Pierre de Mortagne a gardé tout le charme du XIIème siècle. Une de ces églises où l’on peut découvrir les trésors d’église, comme à Mallièvre ou Saint Aubin des Ormeaux, où des vitrines valorisent les plus beaux objets de la paroisse. Tout à fait surprenant, et ouvert à tous, le musée de la Sagesse à Saint Laurent sur Sèvre mérite le détour.

C’est aussi un lieu unique en France, le centre interprétation du vitrail « Vendée Vitrail » qu’abrite l’église St Hilaire de Mortagne : un lieu ludique et innovant qui permet aux visiteurs de découvrir le monde des maitres verriers et le grand Vitrail de Louis Mazetier, classé monument historique en 2023. J’aime à rappeler ce dicton qui dit « Le vitrail n’est qu’un filtre qui transforme la lumière du soleil en une lumière divine ».

Dans le même esprit de lieux historiques et avant-gardistes, il faut aller à La Gaubretière : le château de la Landebaudière présente la Micro-Folie, un musée virtuel qui mêle, de façon inédite, numérique, culture et réalité virtuelle. Tout au aussi stupéfiant, à Mortagne, le musée du Mange-cailloux vous dévoilera les minéraux sous un angle différent et inventif. Plus de secret sur nos pierres précieuses, et le fameux diamant de Chambretaud !

De tout temps la vallée de la Sèvre, appelée jadis « la Suisse Vendéenne », est un lieu de détente, où l’on découvre deux « Petites Cités de Caractère » :  Mallièvre, place forte médiévale, cité des tisserands, vous invite à découvrir la « cave de tisserand », et son métier à tisser. – À Mortagne sur Sèvre, cité médiévale aux nombreux parcs et jardins, une salle d’exposition historique, « L’Orangerie », vous révèlera l’histoire de la ville. Des visites guidées sont proposées pour ces deux cités, les mardis et mercredis à 18h15, en juillet et août.

C’est aussi une multitude de randonnées et de découvertes estivales que vous propose l’office de tourisme sur l’ensemble de notre paroisse, des visites qui permettent des échanges et des rencontres entre passionnés et curieux. Dans un cadre champêtre, à La Verrie (Chanverrie) partez à la découverte de la mystérieuse « Pierre Branlante », ou longez le ruisseau des Amourettes, humble, minuscule et charmant affluent de la Sèvre, jusqu’au menhir de « La Pierre Levée » près de Roche Sèvre. Pour rester en harmonie avec la nature, la Cité des Oiseaux aux Landes Genusson, est un véritable belvédère sur les oiseaux d’eau et leurs migrations, un lieu de découverte ornithologique de 56 hectares.

Comme moyen de locomotion et de transport, vos deux jambes appelées vulgairement le « train 11 », mais vous pouvez aussi emprunter le chemin de Fer de la Vendée, qui vous fera enjamber la Sèvre Nantaise grâce au pont de Barbin, ou le Bac à chaînes de treize Vents qui vous permettra aussi de traverser la rivière.

N’oublions pas que nous sommes au cœur de la Vendée Militaire :
le cimetière de La Gaubretière en est le Panthéon et l’église, comme chacune de nos chapelles (celles de l’Élu à la Verrie, du Pont à Mortagne ou des Martyrs à St-Martin-des-Tilleuls) est le témoin de l’histoire, de légendes ou d’ex-voto, tout comme les croix de chemin, ou les arceaux construits en l’honneur de Marie, si nombreux sur nos bords de route. Un grand Merci aux bénévoles qui entretiennent ce petit patrimoine.

Et j’oublie sûrement encore beaucoup d’animations et de sites à découvrir sur notre paroisse, mais à nous d’être curieux, de nous intéresser à ce qui nous est proposé. Sachons écouter et suivre les suggestions de visites et les bons conseils de nos voisins et amis. Soyons les ambassadeurs de notre belle paroisse ouverte aux touristes !

Olivier SOURICE

La Traversaine de Marie

Du 15 juillet au 22 août 2024, la Vierge Marie vient visiter les Vendéens en empruntant les routes de « traverse » : allons à sa rencontre !

Cet été, une marche appelée « la Traversaine de Marie » fera le tour de la Vendée et nous proposera un pèlerinage de six cents kilomètres pendant six semaines, derrière une calèche tirée par un cheval, qui transportera la statue de Notre-Dame de France. Cette marche invite à prier pour la France et la Vendée, et permettra de redécouvrir le patrimoine spirituel, historique et artistique vendéen.

Qu’on se rassure : la marche est « à la carte » et chacun est le bienvenu, soit pour une demi-journée (6 à 10 km), soit une journée (15 à 20 km), soit deux jours, soit… davantage encore !

Sur notre paroisse, la Traversaine nous propose :

Le lundi 29 juillet : marche de Saint-Laurent-sur-Sèvre à Saint- Aubin des Ormeaux en passant par la Verrie (prière à la chapelle Notre-Dame de l’Elu) ; pique-nique du midi à la Verrie. Veillée- témoignage à l’église de Saint- Aubin des Ormeaux.

Le mardi 30 juillet : marche de Saint- Aubin des Ormeaux aux Landes- Genusson en passant par Saint-Martin-des-Tilleuls (prière à la chapelle des Martyrs) ; pique-nique du midi à Saint-Martin-des-Tilleuls. Veillée- conférence à l’église des Landes- Genusson.

Le jeudi 25 juillet : à 20h30, conférence sur les saints et les martyrs de Syrie, à l’église de la Gaubretière avec Monseigneur AUDO, évêque d’Alep en Syrie.

Tous les paroissiens sont invités à se joindre à la marche selon leur disponibilité.

Renseignements sur le site : www.latraversainedemarie.fr

Un appel aux dons, via l’entreprise Helloasso, est lancé pour financer les besoins du cheval et du cocher qui vont péleriner six semaines, les livrets du marcheur, bannières, matériel de sécurité… Don défiscalisable à hauteur de 66% ! Chaque don, même modeste, est une vraie aide et… Dieu vous le rendra au centuple !

« J’ai appris à mieux connaître Dieu. Il nous aime et Jésus est notre ami ! »

1ère COMMUNION : « J’ai appris à mieux connaître Dieu. Il nous aime et Jésus est notre ami ! »

Ce mois de mai, 122 enfants de nos deux paroisses ont communié pour la première fois.

Chaque année, un nouveau challenge s’offre à nous avec de nouveaux enfants et leurs parents ; un engagement pour chacun et chacune de nous. C’est la mission de tout baptisé que de faire connaître et aimer Jésus qui se donne dans l’Eucharistie.

Le parcours de la première des communions est une découverte de la messe pour certains et un approfondissement pour d’autres.

Julien s’est engagé avec joie à accompagner son fils Antonin : « Je pense qu’il est tout à fait normal d’accompagner son enfant dans les passages importants de sa vie afin qu’il se sente épaulé et soutenu. Être animateur d’un petit groupe d’enfants est toujours un plaisir, on apprend tous les uns des autres ».

« Parce que je crois en Dieu, moi Jung Wan, j’ai décidé de dire OUI quand maman m’a parlé de la communion. Je retrouvais mes amies aux temps de préparation et j’ai appris à mieux connaître Dieu et je pouvais poser des questions. Le jour de la célébration, au départ j’étais un peu stressée puis mon parrain m’accompagnait ; alors j’étais plus sereine. Quand j’ai reçu l’hostie, j’avais des papillons dans le ventre, c’était un grand moment. Et maintenant, je vais annoncer la bonne nouvelle qu’il faut croire en Dieu, qu’il nous aime et que Jésus est notre AMI !»

« Par le oui de Jung Wan, nous ses parents, nous avons cheminé avec elle. Depuis son baptême, nous l’avons accompagnée dans la découverte de sa foi et lui avons suggéré de poursuivre vers la communion. Les enfants ont tous une relation à la foi différente et il est important de la respecter et les accompagner à grandir à leur rythme ».

Cette préparation au sacrement de l’Eucharistie ne peut pas se faire sans nos prêtres, Janvier, Olivier, Ronel, Gérard et Armand qui ont su être présents et nous aider, nous éclairer tout au long du parcours. Merci à eux pour leur soutien !

L’équipe de préparation à la première communion MPP-MF

« Vivre l’Évangile avec Marie » : les équipes du Rosaire

Avec le mois de mai, nous retrouvons le beau mois de Marie, associé au printemps. Dans de nombreuses communautés chrétiennes, on prépare les célébrations de fin d’année pastorale : premières communions, professions de foi, confirmations, sans oublier baptêmes et mariages. Confions à Marie tous ces évènements qui constituent le tissu vivant de notre foi chrétienne. Pour beaucoup de personnes, ce sont des occasions de renouer le lien avec le Seigneur. Prions Marie de veiller à ce qu’aucun ne se sente ignoré ou rejeté. L’Église a un long chemin à parcourir pour que tous se sentent vraiment les bienvenus dans la maison de Dieu, comme les membres d’une même famille. C’est en manifestant un amour fraternel, humble et sincère, vécu au sein de nos communautés, que nous pourrons donner un vrai témoignage de ce que nous sommes.

Il existe des groupes de prière pour « Vivre l’Évangile avec Marie » ce sont les équipes du Rosaire qui existent dans toute la France. Plusieurs existent dans notre paroisse.

Entrer dans le mouvement des équipes du Rosaire, c’est faire le choix d’une école de vie spirituelle sous le regard de la Vierge Marie. Une équipe du Rosaire est un petit groupe de personnes qui se retrouve, chaque mois, à la maison chez l’un, chez l’autre, pour méditer la Parole de Dieu en s’appuyant sur le feuillet mensuel « Le Rosaire en Équipe ». La maison est le lieu fondamental des Équipes du Rosaire parce que dans nos maisons, nous pouvons nous accueillir dans la simplicité pour écouter la Parole de Dieu, pour approfondir ensemble cette Parole, nous aider à en vivre et partager nos joies et nos peines dans la confiance.

Les équipes du Rosaire sont un Mouvement d’Église d’Apostolat des laïcs reconnu en 1967 par les Évêques de France, une école de prière et un mouvement missionnaire autour de chez soi. En 1955, le Père Joseph Eyquem, religieux dominicain propose aux membres des Confréries du Rosaire de sa région de Toulouse un nouvel élan missionnaire. Il le confie à l’intercession de Sainte-Thérèse-de-l ’Enfant-Jésus ; les équipes du Rosaire vont naître et se développer rapidement. Les Equipes du Rosaire sont toujours bien vivantes avec près de 80000 membres en France.

 

Jean-Claude S

 

N’hésitez pas à venir rejoindre une équipe existante, ou à créer une équipe dans n’importe quelle commune de la paroisse. Pour cela, n’hésitez pas à contacter : Madeleine à La Gaubretière, ou Jean-Claude à St-Martin-des-Tilleuls en demandant leurs coordonnées lors d’une permanence de la Paroisse ou en envoyant un courriel à l’une des adresses suivantes :

cor-bart@saintbarthelemydemortagne.org

cor-mart@saintbarthelemydemortagne.org

mortagnesursevre@diocese85.org

 

Lundi 29 Avril projection “Des arbres qui marchent” proposé par le groupe LAUDATO SI’-EGLISE VERTE

INVITATION

Le groupe LAUDATO SI’-EGLISE VERTE vous invite à participer à la projection de deux épisodes de la série “Des arbres qui marchent” puis aux échanges qui suivront, pour regarder comment le CHANGEMENT CLIMATIQUE impacte nos vies.
Nous verrons comment nous pouvons nous impliquer personnellement et en communauté pour vivre en confiance ces transformations qui vont impacter de plus en plus notre quotidien.
La rencontre aura lieu Lundi 29 avril, de 20h à 22h dans la salle derrière le presbytère de Mortagne.
Au plaisir de vous y accueillir.
N’hésitez pas à venir avec des voisins, amis…

Fleurir en Liturgie

Un véritable service de la louange de Dieu

L’art floral au service de la liturgie date du début des années 80. C’est au congrès national de Dijon en 2003 que Fleurir en Liturgie (FEL) a été officiellement reconnu par l’épiscopat. Depuis, ce service d’église dépend du SNPLS (Service National de la Pastorale Liturgique et Sacramentelle). Il mobilise un grand nombre de personnes qui, de leurs mains expertes et souvent discrètes, s’activent chaque semaine à confectionner, dans nos églises et chapelles, des bouquets et compositions florales pour embellir nos célébrations liturgiques pour qu’elles soient plus accueillantes même en l’absence de célébration.

La liturgie est première     

            Dès que nous fleurissons un lieu où se déroule une action liturgique nous devenons acteurs en Liturgie au service de l’assemblée qui célèbre. Le Concile Vatican II (Sacramentum Concilium 26) souligne que : « les actions liturgiques appartiennent au corps tout entier de l’Église ». Animer, Lire, Chanter, Fleurir, … sont au service de la pleine participation, consciente et active de tous les fidèles. Le bouquet n’est pas une œuvre personnelle exposé pour être contemplé, admiré, il est un moyen pour aider l’assemblée chrétienne à Vivre et Célébrer l’évènement pascal dans l’aujourd’hui car, dans l’esprit de la démarche FEL, la liturgie est première.                                     

Selon le lieu : devant l’autel, l’ambon, la croix, le tabernacle, la Vierge Marie, le cierge pascal, aux portes d’entrées, … selon le temps liturgique ou la fête célébrée, chaque bouquet de fleurs, symbole de la création, n’est pas une homélie, il est louange et chemin de foi pour qui le compose.

          Après avoir “jeûné” de fleurs pendant le Carême, vivons, avec joie, ce temps pascal et printanier. La nature riche de floraison nous donne alors l’occasion de traduire la résurrection. « Et vous les plantes de la terre, bénissez le Seigneur » (Dn 3, 76).

Fleurir en Liturgie : une technique qui permet de passer du visible à l’Invisible

    « L’Église est un jardin drapé de fleurs infinies, il en faut donc de diverses grandeurs, de diverses couleurs, de diverses odeurs… Et en somme de différentes perfections ! » (Saint François de Sales)

Placés devant l’Ambon (table de la Parole) et devant l’Autel (table de l’Eucharistie), les bouquets liturgiques forment un ensemble de fleurs et de végétaux disposés selon les couleurs et/ou les espèces. Ils n’ont pas à reproduire une scène d’évangile, ils doivent conduire vers Dieu, ils n’expliquent pas, ils suggèrent. Le respect de la nature se traduit par le respect du sens de pousse. Il est donc nécessaire de se former, d’approfondir ses connaissances en liturgie et en techniques florales. En septembre dernier, une quinzaine de personnes de notre paroisse participait à une journée de formation “Fleurir en Liturgie” à la Gaubretière. Merci pour votre engagement et dévouement !

Toutes techniques sophistiquées sont à éviter car les fleurs ont un message à délivrer, elles sont un langage visuel. Dans le bouquet, le “Vide” permet la transparence, le passage, un chemin pour nous conduire, par la prière, du visible vers l’Invisible. Avec humilité, laissons notre œuvre florale à la communauté paroissiale, à l’assemblée, elle ne nous appartient plus.

          

Que nos bouquets soient la prière qui ne peut s’exprimer tout haut ; qu’ils permettent de toucher du doigt le bonheur.

Laissons parler les fleurs

Les fleurs laissent jouer leur rôle de représentation symbolique de la nature donnée avec les saisons : fleurs sauvages des champs et des montagnes, fleurs des jardins ou œuvre des hommes… Universellement, elles sont aimées, admirées. En réalité elles ne disent rien, mais elles sont signe de tendresse, de joie, de reconnaissance marquant les étapes de la vie : nais

Toutes techniques sophistiquées sont à éviter car les fleurs ont un message à délivrer, elles sont un langage visuel. Dans le bouquet, le “Vide” permet la transparence, le passage, un chemin pour nous conduire, par la prière, du visible vers l’Invisible. Avec humilité, laissons notre œuvre florale à la communauté paroissiale, à l’assemblée, elle ne nous appartient plus.

          

Que nos bouquets soient la prière qui ne peut s’exprimer tout haut ; qu’ils permettent de toucher du doigt le bonheur.

Laissons parler les fleurs

Les fleurs laissent jouer leur rôle de représentation symbolique de la nature donnée avec les saisons : fleurs sauvages des champs et des montagnes, fleurs des jardins ou œuvre des hommes… Universellement, elles sont aimées, admirées. En réalité elles ne disent rien, mais elles sont signe de tendresse, de joie, de reconnaissance marquant les étapes de la vie : naissance, mariage, grandes fêtes…, elles sont l’expression d’une relation, d’un message d’accueil, d’une amitié. Présentes aux heures de peine, les fleurs le sont aussi pour l’hommage et le respect dû à une vie qui s’achève, vie éphémère.

L’homme ! Ses jours sont comme l’herbe ; comme la fleur des champs, il fleurit. Dès que souffle le vent, il n’est plus ; même la place où il était, l’ignore. (Ps 102, 15-16)

                                                                       Gabriel T.

 

Rendre témoignage à la vérité

Retrouvez l’édito de Mgr Jacolin au sujet de l’inscription de l’IVG dans la Constitution et le projet de « loi Fraternité »

« Nous devons réveiller les consciences et les aider à chercher sans relâche le Vrai et le Bon »

De plus en plus notre monde, et particulièrement la France, s’enfonce dans « une culture de mort » selon l’expression de saint Jean-Paul II, « une culture du jetable » selon l’expression de notre pape François.

Après l’inscription dans la Constitution de « la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse », voici que va être proposée une loi sur « l’aide à mourir » qui ouvre la porte au suicide assisté et à l’euthanasie pour appeler les choses par leur nom.

Les groupes de pression et le pouvoir politique jouent sur les mots en les dénaturant pour endormir la conscience des gens. On aboutit à une « novlangue », où les « éléments de langage » ont l’habilité et le manque total d’âme de l’Intelligence Artificielle. Ainsi, on arrive à faire passer pour un bien la destruction d’une vie à naître et à qualifier de « fraternité » une loi qui conduit à donner la mort aux plus fragiles d’entre nous en fin de vie.

Au secours Socrate ! devant le retour des sophistes qui pervertissent le raisonnement pour donner au mensonge l’apparence de la vérité !

Au secours Antigone ! devant le retour de Créon et de tous les manipulateurs politiques qui cherchent par tous les moyens à imposer l’injustifiable !

L’euthanasie, un progrès pour l’humanité ? C’est plutôt le retour à la barbarie où, sous couvert de libertés individuelles et de compassion pour ceux qui souffrent, on pousse insidieusement vers la mort ceux qu’on considère comme une charge pour la société. Mais, comme le rappelle Mgr Eric de Moulins-Beaufort :

« Ce qui aide à mourir de manière pleinement humaine, ce n’est pas un produit létal, c’est l’affection, la considération, l’attention ».

Dans ce débat qui a été organisé selon les méthodes des influenceurs à la mode, on a systématiquement écarté la parole de ceux qui sont au quotidien au service des personnes en fin de vie, les soignants dans les hôpitaux, dans les EHPAD et à domicile auxquels on enlève de plus en plus de moyens, malgré les promesses récurrentes et jamais tenues, pour accomplir leur tâche.

Ecoutons l’un d’entre eux, le docteur Jean-Marie Gomas :

« Ainsi il y aurait une « réconciliation » entre les soins palliatifs et l’acte mortifère de l’aide à mourir : quel contresens délibéré !

Ainsi l’évolution de la société — qui met liberté et autonomie au-dessus de tout — accepterait le mépris de la fraternité qui fait sens de civilisation, allant jusqu’à appeler « loi de fraternité » une loi qui permet de supprimer autrui !

Ainsi nous avons élu des « responsables » politiques qui estiment qu’il vaut mieux autoriser à tuer plutôt que s’efforcer de soigner en renforçant de manière significative les politiques de soins palliatifs. Des « responsables » politiques qui pensent que n’importe quelle personne (médecin, infirmière, proche) peut être la main qui porte la mort, sous le prétexte que le malade l’a demandée…

Cette loi va nous faire basculer subrepticement, et de manière feutrée, dans un autre monde : celui de la valeur discutable de l’Autre, celui du mépris des personnes âgées et donc inutiles, celui des dérives incontrôlables que tous les autres pays qui ont légalisé l’euthanasie nous montrent ».

Derrière les discours faussement compassionnels auxquels se laissent encore prendre les incorrigibles naïfs, on traite les personnes humaines malades, âgées ou handicapées comme des valeurs boursières dévaluées dont on a hâte de se débarrasser.

Alors, nous chrétiens, comment pouvons-nous agir ?  Que devons-nous faire ?

Nous venons d’entendre le récit de la Passion de Jésus Christ selon saint Jean lors de l’office du Vendredi Saint. Devant Pilate, le gouverneur romain, Jésus déclare :

« C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix »

Nous ne sommes pas possesseur de la vérité, mais, en véritables disciples du Christ, nous nous efforçons d’appartenir à la vérité et d’en témoigner « quoiqu’il en coûte » : c’est là notre royauté, notre dignité tout simplement d’hommes et de femmes créés à l’image de Dieu.

Nous avons donc à réveiller les consciences et à les aider à chercher sans relâche le Vrai et le Bon, non seulement pour elles-mêmes, mais aussi pour l’ensemble de l’humanité, dans une fraternité véritable.

Nous avons à intercéder pour ceux qui se précipitent et précipitent d’autres dans une mort plus grave que la simple mort physique : la mort sociale et spirituelle, et nous avons à nous offrir en sacrifice avec le Christ pour le salut de notre pauvre monde.

Surtout, suivant l’exemple du Christ, le vrai Bon Samaritain, nous avons à nous rendre proches de tous ceux qui souffrent et à prendre soin d’eux jusqu’au bout de leur vie : puissent-ils sentir à travers nos regards, nos paroles et nos gestes, qu’ils ont une valeur infinie à nos yeux et aux yeux de Dieu notre Père qui les accueillera au dernier jour dans ses grands bras miséricordieux, pour une vie en plénitude avec Lui : pour la vie éternelle !

 

+ François JACOLIN
Evêque de Luçon

 

Voir l’article et télécharger l’edito sur le site du diocèse

Comment préparer la Fête de Pâque et la Vie Éternelle ?

À cette question, l’Église nous répond : Vivre en vérité notre Carême en mettant en œuvre les Paroles de Jésus : Changez vos cœurs, convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle

Changez-vos cœurs, et d’abord,

ouvrons nos oreilles

Trop souvent, nous avons les oreilles pleines de notre propre musique, de nos propres problèmes. Et nous marchons sans rien entendre d’autre. Le temps est venu de nous mettre à l’écoute de la Parole de Dieu. Dieu, qui fait alliance avec nous, il en a des choses à nous dire. Libérons nos oreilles et écoutons-le.

 

Ouvrir nos oreilles, mais aussi ouvrir nos yeux.

Dieu est là, il entre à l’improviste, il arrive chez nous, mais nous sommes tellement occupés à autre chose, que nous ne le voyons pas. Il est temps d’ouvrir les yeux, d’éteindre nos smartphones, et de regarder un peu autour de nous, car Dieu est présent en ceux qui nous entourent : des malades qui attendent une visite, des salariés qui ont des problèmes de chômage, ou des agriculteurs en difficulté, des anciens qui crèvent de solitude, ou des voisins qui attendent de nous un pardon ou une main tendue…

Et si nous voulons découvrir Dieu, il nous faut être attentif à tous ceux qui souffrent de la guerre, de la violence ou de la pauvreté.

 

Ouvrir nos oreilles et nos yeux,

mais aussi nos mains !

Elle est célèbre cette phrase du prophète Isaïe : « Le jeûne qui me plaît, dit le Seigneur, c’est que tu partages ton pain avec celui qui a faim » Quand nous parlons du carême, l’idée qui nous vient en tête, c’est celle du jeûne. Mais jeûner, ce n’est pas chercher à faire un exploit, mais c’est nous priver pour pouvoir mieux partager : partager notre temps, notre sourire, notre attention, mais aussi, dans ce monde où les misères sont nombreuses, partager notre pain et notre argent…

 

Ouvrir nos oreilles, nos yeux, nos mains, mais aussi nos cœurs.

Que nos cœurs ne soient pas toujours tournés vers la terre, vers les préoccupations matérielles. Prenons le temps de la prière, le temps de nous tourner vers Dieu, le temps de lui parler, de lui confier nos besoins, de lui dire notre merci, d’écouter sa Parole.

 

À chacun de trouver son chemin. La paroisse propose de multiples activités concrètes, à chacun de choisir. À la suite de Jésus prenons le chemin du désert. Du côté de Dieu, la fidélité est sans faille. Mais, nous, les hommes, nous avons besoin de nous convertir, de nous remettre en cause pour accueillir le salut de Dieu.

« Le Royaume de Dieu est tout proche, convertissez-vous, croyez à la Bonne Nouvelle »

Si nous vivons ce carême dans cet esprit, alors, nous serons prêts à vivre dans toute sa plénitude la Fête de Pâques. Et le mystère de la Pâque : c’est Jésus qui est fidèle jusqu’au bout de sa mission et qui, pour cela, assume sa mort sur la croix, mais en même temps c’est le Père qui Le ramène à la vie. Accueillons Celui qui, au Vendredi Saint, donne sa vie pour nous sauver et qui, au jour de Pâques, nous fait entrer dans la Vie même de Dieu, la Vie éternelle.

Armand DOUTEAU